La campagne anti-corruption de la Thaïlande mérite une forte attention nationale et évite une trop grande importance accordée à l'IPC

Dans une interview révélatrice, Mme Juree Vichit-Vadakan, présidente de la Fondation Transparency Thailand, a discuté des stratégies de lutte contre la corruption en Thaïlande, soulignant la nécessité de réformer le système judiciaire et de modifier les réglementations obsolètes. Le directeur de la Transparency Thailand Foundation a souligné que renforcer l'efficacité de l'application de la loi et minimiser le pouvoir discrétionnaire du gouvernement pourrait lutter efficacement contre la corruption.

Juree a exprimé ses inquiétudes quant à l'importance excessive accordée à l'indice de perception de la corruption (IPC), conseillant de concentrer davantage d'attention sur les réformes de terrain plutôt que sur les scores fluctuants des indices internationaux. Elle a souligné que les méthodologies de l'IPC pourraient ne pas refléter pleinement le contexte thaïlandais, ce qui suggère des inexactitudes potentielles dans son évaluation.

En outre, elle a fait référence aux progrès significatifs réalisés dans la lutte contre la corruption grâce à des initiatives telles que le Pacte d'intégrité et le Projet de transparence dans la construction publique, qui auraient permis d'économiser plus de 100 milliards de bahts. Cependant, Juree note des défis persistants, notamment l'inefficacité bureaucratique et la lenteur des procédures judiciaires, qui pourraient saper les efforts de lutte contre la corruption s'ils ne sont pas résolus.

Juree a également souligné que les efforts de réforme globale et l'engagement actif de la population thaïlandaise sont cruciaux pour favoriser la transparence et la responsabilité. Elle a conclu en exprimant son soutien aux efforts continus de la Commission nationale anti-corruption dans la lutte contre la corruption en Thaïlande.