from BNP PARIBAS (EPA:BNP)
Etats financiers 31.12.2024 non audités - FR-VPUB
Comptes non audités
SOMMAIRE
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 4
COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2024 4
ÉTAT DU RÉSULTAT NET ET DES VARIATIONS D’ACTIFS ET PASSIFS COMPTABILISÉES DIRECTEMENT
EN CAPITAUX PROPRES 5
BILAN AU 31 DECEMBRE 2024 6
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE RELATIFS A L’EXERCICE 2024 7
TABLEAU DE PASSAGE DES CAPITAUX PROPRES 8
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS 10
1. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES PAR LE GROUPE 10
1.a Normes comptables 10
1.b Principes de consolidation 12
1.c Conversion des opérations en devises 16
1.d Informations financières dans les économies hyperinflationnistes 17
1.e Marge d’intérêts, produits et charges de commissions et des autres activités 17
1.f Actifs et passifs financiers 19
1.g Activités d’assurance 32
1.h Immobilisations 38
1.i Contrats de location 39
1.j Actifs détenus en vue de la vente et activités abandonnées 40
1.k Avantages bénéficiant au personnel 41
1.l Paiements à base d’actions 42
1.m Provisions de passif 43
1.n Impôt courant et différé 43
1.o Tableau des flux de trésorerie 44
1.p Utilisation d’estimations dans la préparation des états financiers 44
2. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT POUR L'EXERCICE 2024 46
2.a Marge d’intérêts 46
2.b Commissions 47
2.c Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat 47
2.d Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres 48
2.e Produits et charges des autres activités 49
2.f Charges générales d’exploitation 49
2.g Coût du risque 50
2.h Autres charges nettes pour risque sur instruments financiers 57
2.i Gains nets sur autres actifs immobilisés 58
2.j Impôt sur les bénéfices 58
3. INFORMATIONS SECTORIELLES 59
4. NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DECEMBRE 2024 63
4.a Instruments financiers en valeur de marché par résultat 63
4.b Instruments financiers dérivés à usage de couverture 65
4.c Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres 67
4.d Mesure de la valeur de marché des instruments financiers 68
4.e Actifs financiers au coût amorti 78
4.f Encours dépréciés (strate 3) 79
4.g Dettes au coût amorti envers les établissements de crédit et la clientèle 80
4.h Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 81
4.i Actifs et passifs d’impôts courants et différés 83
4.j Comptes de régularisation, actifs et passifs divers 84
4.k Participations dans les sociétés mises en équivalence 84
4.l Immobilisations de placement et d’exploitation 85
4.m Ecarts d’acquisition 86
4.n Provisions pour risques et charges 89
4.o Compensation des actifs et passifs financiers 90
5. NOTES RELATIVES AUX ACTIVITES D’ASSURANCE 93
5.a Produits nets des activités d'assurance 93
5.b Réconciliation des charges par nature et des charges par destination 95
5.c Placements, autres actifs, et passifs financiers liés aux activités d'assurance 95
5.d Actifs et passifs relatifs aux contrats d’assurance 98
6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 102
6.a Engagements de financement donnés ou reçus 102
6.b Engagements de garantie donnés par signature 102
6.c Engagements sur titres 103
6.d Autres engagements de garantie 103
7. REMUNERATIONS ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL 104
7.a Frais de personnel 104
7.b Avantages postérieurs à l’emploi 104
7.c Autres avantages à long terme 111
7.d Indemnités de fin de contrat de travail 111
7.e Paiements à base d’actions 112
8. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 113
8.a Evolution du capital et résultat par action 113
8.b Intérêts minoritaires 116
8.c Procédures judiciaires et d’arbitrage 119
8.d Regroupement d’entreprises et perte de contrôle ou d’influence notable 121
8.e Activités destinées à être cédées 122
8.f Périmètre de consolidation 123
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
établis selon les normes comptables IFRS adoptées par l’Union européenne
Les comptes consolidés du Groupe ont été arrêtés par le Conseil d’administration de BNP Paribas le 3 février 2025.
Les états financiers consolidés sont présentés au titre des exercices 2024 et 2023. Conformément à l’annexe I du Règlement délégué (UE) n° 2019/980, amendé par le Règlement délégué (UE) n° 2020/1273, il est précisé que l’exercice 2022 est consultable dans le Document d’enregistrement universel déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 15 mars 2024 sous le numéro D.24-0117.
Le Groupe a conclu le 18 décembre 2021 un accord avec BMO Groupe Financier pour la cession de 100 % de ses activités de banque commerciale aux États-Unis opérées par l’ensemble homogène BancWest. Les conditions de cette opération rentrent dans le champ d’application de la norme IFRS 5 relative aux groupes d’actifs et de passifs destinés à la vente (cf. note 8.e Activités destinées à être cédées) conduisant à présenter sur une ligne distincte le « Résultat net des activités destinées à être cédées ». Un reclassement similaire est opéré au sein de l’état du Résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres ainsi qu’au sein du Tableau des flux de trésorerie.
A la suite de la réception des autorisations règlementaires, l’opération a été finalisée le 1er février 2023.
COMPTE DE RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2024
En millions d'euros |
| Notes | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Intérêts et produits assimilés | 2.a | 83 020 | 79 542 | |
Intérêts et charges assimilées | 2.a | (63 496) | (60 484) | |
Commissions (produits) | 2.b | 16 196 | 15 011 | |
Commissions (charges) | 2.b | (5 495) | (5 190) | |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat | 2.c | 11 569 | 10 346 | |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres | 2.d | 209 | 28 | |
Gains nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti | 55 | 66 | ||
Produits nets des activités d'assurance | 5.a | 2 396 | 2 320 | |
dont Produits des activités d’assurance |
| 9 711 | 8 945 | |
Charges afférentes aux contrats d’assurance |
|
| (7 502) | (6 786) |
Produits nets des placements liés aux activités d’assurance |
|
| 11 554 | 10 254 |
Produits ou charges financiers afférents aux contrats d’assurance |
|
| (11 367) | (10 093) |
Produits des autres activités | 2.e | 21 922 | 18 560 | |
Charges des autres activités | 2.e | (17 545) | (14 325) | |
PRODUIT NET BANCAIRE DES ACTIVITES POURSUIVIES |
|
| 48 831 | 45 874 |
Charges générales d'exploitation | 2.f | (27 803) | (28 713) | |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles | 4.l | (2 390) | (2 243) | |
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION DES ACTIVITES POURSUIVIES |
|
| 18 638 | 14 918 |
Coût du risque | 2.g | (2 999) | (2 907) | |
Autres charges nettes pour risque sur instruments financiers | 2.h | (202) | (775) | |
RESULTAT D'EXPLOITATION DES ACTIVITES POURSUIVIES |
|
| 15 437 | 11 236 |
Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence | 4.k | 701 | 593 | |
Gains nets sur autres actifs immobilisés | 2.i | (191) | (104) | |
Ecarts d'acquisition | 4.m | 241 | - | |
RESULTAT AVANT IMPOT DES ACTIVITES POURSUIVIES |
| 16 188 | 11 725 | |
Impôt sur les bénéfices des activités poursuivies | 2.j | (4 001) | (3 266) | |
RESULTAT NET DES ACTIVITES POURSUIVIES |
| 12 187 | 8 459 | |
Résultat net des activités destinées à être cédées | 8.e | - | 2 947 | |
RESULTAT NET |
|
| 12 187 | 11 406 |
dont intérêts minoritaires | 499 | 431 | ||
RESULTAT NET, PART DU GROUPE |
|
| 11 688 | 10 975 |
Résultat par action | 8.a | 9,57 | 8,58 | |
Résultat dilué par action | 8.a | 9,57 | 8,58 |
ÉTAT DU RÉSULTAT NET ET DES VARIATIONS D’ACTIFS ET PASSIFS COMPTABILISÉES DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Résultat net | 12 187 | 11 406 |
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres | 945 | 596 |
Eléments pouvant être rapportés au résultat | 1 129 | 367 |
- Variations de valeur des éléments relatifs aux parités monétaires | 1 177 | (109) |
- Variations de valeur des actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres Variations de valeur portées en capitaux propres | (632) | 244 |
Variations de valeur rapportées au résultat de la période | (66) | 27 |
- Variations de valeur des placements des activités d'assurance Variations de valeur portées en capitaux propres | (543) | 4 665 |
Variations de valeur rapportées au résultat de la période | 447 | 558 |
- Variations de valeur des contrats d'assurance | 259 | (4 573) |
- Variations de valeur différées des instruments dérivés de couverture Variations de valeur portées en capitaux propres | (111) | 146 |
Variations de valeur rapportées au résultat de la période | (5) | 22 |
- Impôt sur les bénéfices | 150 | (283) |
- Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence, nettes d'impôt | 453 | (162) |
- Variations de valeur des éléments relatifs aux activités destinées à être cédées, nettes d'impôt | - | (168) |
Eléments ne pouvant être rapportés au résultat | (184) | 229 |
- Variations de valeur des actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres sur option | (17) | 232 |
- Réévaluation des dettes imputable au risque émetteur du Groupe BNP Paribas | (587) | 45 |
- Effets des réestimations sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | 228 | (173) |
- Impôt sur les bénéfices | 112 | 11 |
- Variations de valeur des éléments relatifs aux sociétés mises en équivalence, nettes d'impôt | 80 | 114 |
- Variations de valeur des éléments relatifs aux activités destinées à être cédées, nettes d'impôt
| - | - |
13 132 |
12 002 | |
- Part du Groupe | 12 431 | 11 479 |
- Part des minoritaires | 701 | 523 |
BILAN AU 31 DECEMBRE 2024
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE RELATIFS A L’EXERCICE 2024
(1) A compter de l’exercice 2024, les actifs en location simple cédés sont présentés sur la ligne « Diminution nette liée aux opérations affectant les actifs ou passifs non financiers ». En 2023, ils étaient présentés au sein de la ligne « Autres mouvements » pour 3 612 millions d’euros.
TABLEAU DE PASSAGE DES CAPITAUX PROPRES
Capital et réserves | Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres ne pouvant être reclassées en résultat | ||||||||
En millions d'euros | Actions ordinaires et réserves liées | Titres super subordonnés à durée indéterminée | Réserves non distribuées | Total | Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | Risque émetteur des dettes en valeur de marché par résultat | Réestimations sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | Activités destinées à être cédées | Total |
Situation au 31 décembre 2022 26 190 11 800 86 866 | 124 856 | 585 119 540 (119) | 1 125 | ||||||
Affectation du résultat de l'exercice 2022 (4 744) | (4 744) |
| - | ||||||
Augmentations de capital et émissions 1 670 (2) | 1 668 | - | |||||||
Réduction ou remboursement de capital (4 983) (17) | (5 000) | - | |||||||
Mouvements sur titres propres (5) 2 (218) | (221) | - | |||||||
Opérations résultant de plans de paiement en actions (8) | (8) | - | |||||||
Rémunération des titres super subordonnés à durée (654) indéterminée (TSSDI) | (654) | - | |||||||
Opérations internes affectant les actionnaires minoritaires (21) (note 8.b) | (21) | - | |||||||
Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires (note 8.b) | - | - | |||||||
Opérations d'acquisition de participations complémentaires 1 ou de cession partielle (note 8.b) | 1 | - | |||||||
Variation des engagements de rachat des participations aux 9 actionnaires minoritaires | 9 | - | |||||||
Autres variations (4) | (4) | - | |||||||
Gains ou pertes réalisés reclassés en réserves (73) | (73) | (34) (8) (4) 119 | 73 | ||||||
Variations d'actifs et passifs comptabilisés directement en capitaux propres | - | 304 35 (105) | 234 | ||||||
Résultat net de l’exercice 2023 10 975 | 10 975 |
| - | ||||||
Situation au 31 décembre 2023 21 202 13 472 92 110 | 126 784 | 855 146 431 - | 1 432 | ||||||
Affectation du résultat de l'exercice 2023 (5 198) | (5 198) |
| - | ||||||
Augmentations de capital et émissions | - | - | |||||||
Réductions ou remboursements de capital (1 051) (1 326) (62) | (2 439) | - | |||||||
Mouvements sur titres propres (18) (17) 423 | 388 | - | |||||||
Opérations résultant de plans de paiement en actions (5) | (5) | - | |||||||
Rémunération des TSSDI (743) | (743) | - | |||||||
Mouvements de périmètre affectant les intérêts minoritaires (note 8.b) | - | - | |||||||
Opérations d'acquisition de participations complémentaires 4 ou de cession partielle (note 8.b) | 4 | - | |||||||
Variation des engagements de rachat des participations aux (4) actionnaires minoritaires | (4) | - | |||||||
Autres variations (39) | (39) | - | |||||||
Gains ou pertes réalisés reclassés en réserves 209 | 209 | (210) 1 | (209) | ||||||
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres | - | 79 (435) 165 | (191) | ||||||
Résultat net de l’exercice 2024 11 688 | 11 688 |
| - | ||||||
Situation au 31 décembre 2024 20 133 12 129 98 383 | 130 645 | 724 (288) 596 - | 1 032 | ||||||
DU 1ER JANVIER 2023 AU 31 DECEMBRE 2024
Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres pouvant être reclassées en résultat | Total part du Groupe | Intérêts minoritaires (note 8.b) | Capitaux propres totaux | |||||
Parités monétaires | Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | Placements et contrats des activités d'assurance | Instruments dérivés de couverture | Activités destinées à être cédées | Total | |||
(3 190) (511) (1 462) 251 168 |
(4 744) |
121 237 | 4 773 |
126 010 | ||||
| - | (4 744) | (179) | (4 923) | ||||
- | 1 668 | 316 | 1 984 | |||||
- | (5 000) | (5 000) | ||||||
- | (221) | (221) | ||||||
- | (8) | 1 | (7) | |||||
- | (654) | (3) | (657) | |||||
- | (21) | 21 | - | |||||
- | - | (90) | (90) | |||||
- | 1 | (12) | (11) | |||||
- | 9 | (225) | (216) | |||||
- | (4) | (4) | ||||||
- | - | - | ||||||
(239) 153 490 34 (168) | 270 | 504 | 92 | 596 | ||||
| - | 10 975 | 431 | 11 406 | ||||
(3 429) (358) (972) 285 - | (4 474) | 123 742 | 5 125 | 128 867 | ||||
| - | (5 198) | (364) | (5 562) | ||||
- | - | 5 | 5 | |||||
- | (2 439) | (2 439) | ||||||
- | 388 | 388 | ||||||
- | (5) | (5) | ||||||
- | (743) | (8) | (751) | |||||
- | - | 258 | 258 | |||||
- | 4 | 192 | 196 | |||||
- | (4) | 93 | 89 | |||||
- | (39) | 2 | (37) | |||||
- | - | - | ||||||
1 218 (494) 365 (155) | 934 | 743 | 202 | 945 | ||||
| - | 11 688 | 499 | 12 187 | ||||
(2 211) (852) (607) 130 - | (3 540) | 128 137 | 6 004 | 134 141 |
NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS
établis selon les normes comptables IFRS adoptées par l’Union européenne
1. RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUES PAR LE GROUPE
1.a NORMES COMPTABLES
1.a.1 NORMES COMPTABLES APPLICABLES
Les comptes consolidés du Groupe BNP Paribas sont établis conformément aux normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’elles ont été adoptées au sein de l’Union européenne[1]. A ce titre, certaines dispositions de la norme IAS 39 relatives à la comptabilité de couverture ont été exclues.
Les informations relatives à la nature et à l'étendue des risques afférents aux instruments financiers requises par IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » ainsi que les informations sur les fonds propres règlementaires prescrites par IAS 1 « Présentation des états financiers » sont présentées dans le chapitre 5 du Document d’enregistrement universel. Ces informations, qui font partie intégrante des notes annexes aux états financiers consolidés du Groupe BNP Paribas au 31 décembre 2024, sont couvertes par l’opinion des Commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés et sont identifiées par la mention « audité » au sein de ce chapitre. La section 4 du chapitre 5, paragraphe Expositions, provisions et coût du risque, présente notamment les informations relatives à IFRS 7 concernant les expositions au risque de crédit et dépréciations correspondantes, détaillées en fonction de leur statut, performant ou non performant, par zone géographique et par secteur.
• Faisant suite aux préconisations du Pilier II de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) portant sur la réforme de la fiscalité internationale, l’Union européenne a adopté en décembre 2022 la Directive 2022/2523 instaurant une imposition minimale des groupes internationaux en matière d’impôt sur le résultat, applicable au 1er janvier 2024. En décembre 2023, la loi de finances 2024 a transposé cette directive en droit français.
Afin de clarifier les impacts éventuels de cette directive, l’IASB a émis le 23 mai 2023 une série d’amendements à la norme IAS 12 « Impôt sur le résultat », qui ont été adoptés par l’Union européenne le 8 novembre 2023. Conformément aux dispositions prévues par ces amendements, le Groupe applique l’exception obligatoire et temporaire de ne pas comptabiliser les impôts différés associés à cette imposition complémentaire.
L’impact de la réforme Pilier II est peu significatif pour le Groupe. Le détail par pays du résultat avant impôt et de l'impôt sur les bénéfices est présenté dans le chapitre 8 du Document d’enregistrement universel 2024 (partie 8.6, section II. Eléments du compte de résultat et effectifs par pays).
• En France, les changements induits par la réforme des retraites promulguée le 14 avril 2023 constituent une modification de régime pour les indemnités de fin de carrière selon IAS 19 § 104, dont l’impact comptabilisé en compte de résultat est non significatif.
L’entrée en vigueur des autres normes, amendements et interprétations d’application obligatoire à partir du 1er janvier 2024, en particulier l’amendement d’IFRS 16 sur les cessions-bail, n’a pas eu d’effet sur les états financiers du Groupe au 31 décembre 2024.
1.a.2 PRINCIPALES NOUVELLES NORMES PUBLIEES ET NON ENCORE APPLICABLES
Le Groupe n’a pas anticipé l’application des nouvelles normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne lorsque l’application en 2024 est optionnelle.
L'évaluation de l'impact des nouvelles normes et amendements non encore applicables par le Groupe est présentée ci-dessous :
Amendements des normes IFRS 9 « Instruments Financiers » et IFRS 7 « Instruments Financiers : Informations à fournir » relatives à la classification et à la mesure des instruments financiers.
Le 30 mai 2024, l'IASB a publié des amendements aux normes IFRS 9 et IFRS 7, qui seront applicables pour les exercices annuels à compter du 1er janvier 2026. Ces amendements :
• précisent la date de comptabilisation et de décomptabilisation de certains actifs et passifs financiers, avec une nouvelle exception pour certains passifs financiers réglés par le biais d’un système de paiement électronique;
• clarifient et ajoutent des indications permettant d'évaluer si un actif financier satisfait au critère des flux de trésorerie qui sont seulement des remboursements de principal et des versements d’intérêts sur le principal restant dû (SPPI);
• requièrent la communication d’informations dans les notes annexes pour certains instruments dont les termes contractuels pourraient modifier les flux de trésorerie en cas de réalisation ou de non-réalisation d’un évènement conditionnel (par exemple pour les instruments financiers avec des caractéristiques liées à la réalisation d’objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance); et
• mettent à jour les obligations d’informations relatives aux instruments de capitaux propres désignés à la valeur de marché par capitaux propres.
Publication de la norme IFRS 18 "Présentation et information à fournir dans les états financiers" en remplacement d’IAS 1 « Présentation des états financiers ».
IFRS 18 sera d’application obligatoire à compter du 1er janvier 2027, avec effet rétrospectif.
La norme IFRS 18 reprend un grand nombre des exigences de la norme IAS 1, sans modification, et les complète par de nouvelles exigences relatives :
• à la présentation de catégories spécifiques (exploitation, investissement et financement) et de sous-totaux dans l'état des résultats;
• aux informations à communiquer dans les notes annexes des états financiers sur les mesures de performance définies par la direction (MPM);
• à l'agrégation et la désagrégation de l’information dans l’état des résultats.
La Banque évalue actuellement les implications détaillées de l'application d’IFRS 18 aux états financiers consolidés du Groupe.
1.b PRINCIPES DE CONSOLIDATION
1.b.1 PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Les comptes consolidés de BNP Paribas regroupent les entreprises contrôlées, contrôlées conjointement, et sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe. Sont également consolidées les entités portant à leur actif des titres de participation de sociétés consolidées.
Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession.
1.b.2 METHODES DE CONSOLIDATION
Contrôle exclusif
Les entreprises contrôlées par le Groupe sont consolidées par intégration globale. Le Groupe exerce le contrôle sur une filiale lorsque ses relations avec l’entité l’exposent ou lui donnent droit à des rendements variables et qu’il a la capacité d’influer sur ces rendements du fait du pouvoir qu’il exerce sur cette dernière.
Pour les entités régies par des droits de vote, le Groupe contrôle généralement l’entité s’il détient, directement ou indirectement, la majorité des droits de vote (et s’il n’existe pas de dispositions contractuelles venant altérer le pouvoir de ces droits de vote) ou si le pouvoir de diriger les activités pertinentes de l’entité lui est conféré par des accords contractuels.
Les entités structurées sont des entités établies de telle sorte qu’elles ne sont pas régies par des droits de vote, comme lorsque ceux-ci sont limités à des décisions administratives, alors que la gestion des activités pertinentes est régie par des accords contractuels. Elles présentent souvent des caractéristiques telles que des activités circonscrites, un objet précis et bien défini et des capitaux propres insuffisants pour leur permettre de financer leurs activités sans recours à un soutien financier subordonné.
Pour ces entités, l’analyse du contrôle considère les raisons ayant présidé à leur création, les risques auxquels il a été prévu qu’elles seraient exposées et dans quelle mesure le Groupe en absorbe la variabilité. L’évaluation du contrôle tient compte de tous les faits et circonstances permettant d’apprécier la capacité pratique du Groupe à prendre les décisions susceptibles de faire varier significativement les rendements qui lui reviennent même si ces décisions sont contingentes à certaines circonstances ou événements futurs incertains.
Lorsqu’il évalue s’il a le pouvoir, le Groupe tient seulement compte des droits substantiels relatifs à l’entité, à sa main ou détenus par des tiers. Pour être substantiel, un droit doit donner à son détenteur la capacité pratique de l’exercer, au moment où les décisions relatives aux activités essentielles de l’entité doivent être prises.
L’analyse du contrôle est réexaminée dès lors qu’un des critères caractérisant le contrôle est modifié.
Lorsque le Groupe est contractuellement doté du pouvoir de décision, par exemple lorsque le Groupe intervient en qualité de gestionnaire de fonds, il convient de déterminer s’il agit en tant qu’agent ou principal. En effet, associé à un certain niveau d’exposition à la variabilité des rendements, ce pouvoir décisionnel peut indiquer qu’il agit pour son propre compte et qu’il a donc le contrôle sur ces entités.
Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres. La détermination des intérêts minoritaires tient compte le cas échéant des actions préférentielles cumulatives en circulation émises par les filiales et classées comme des instruments de capitaux propres, dès lors qu’elles sont détenues par des entreprises hors du Groupe.
Pour les fonds consolidés par intégration globale, les parts détenues par des investisseurs tiers sont enregistrées en dettes à la valeur de marché dès lors que les parts émises par ces fonds sont remboursables à la valeur de marché au gré du détenteur.
Lors de transactions aboutissant à une perte de contrôle, la quote-part résiduelle éventuellement conservée est réévaluée à sa valeur de marché par la contrepartie du résultat.
Contrôle conjoint
Lorsque le Groupe poursuit une activité avec un ou plusieurs partenaires et que le contrôle est partagé en vertu d’un accord contractuel qui nécessite que les décisions relatives aux activités pertinentes (celles qui affectent significativement les rendements de l’entité) soient prises à l’unanimité, le Groupe exerce un contrôle conjoint sur l’activité. Lorsque l’activité contrôlée conjointement est menée via une structure juridique distincte sur l’actif net de laquelle les partenaires ont un droit, cette coentreprise est comptabilisée selon la méthode de la mise en équivalence. Quand l’activité contrôlée conjointement n’est pas opérée via une structure juridique distincte ou que les partenaires ont des droits sur les actifs et des obligations relatives aux passifs de l’activité contrôlée conjointement, le Groupe comptabilise ses actifs, ses passifs et les produits et charges lui revenant selon les normes IFRS applicables.
Influence notable
Les entreprises sous influence notable, ou entreprises associées, sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle. Elle est présumée si le Groupe détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil peuvent être incluses dans le périmètre de consolidation si le Groupe y exerce une influence notable effective. Tel est par exemple le cas des sociétés développées en partenariat avec d’autres associés, dans lesquelles le Groupe BNP Paribas participe aux décisions stratégiques de l’entreprise en étant représenté dans les organes de direction, ou exerce une influence sur la gestion opérationnelle de l’entreprise associée par la mise à disposition de systèmes de gestion ou de personnel dirigeant, ou apporte sa collaboration technique au développement de cette entreprise.
Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée. L’écart d’acquisition constaté sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les sociétés mises en équivalence ».
Dès lors qu’il existe un indicateur de perte de valeur, la valeur comptable de la participation mise en équivalence (y compris l’écart d’acquisition) est soumise à un test de dépréciation, en comparant sa valeur recouvrable (égale au montant le plus important entre la valeur d’utilité et la valeur de marché nette des coûts de cession) avec sa valeur comptable. Le cas échéant, une dépréciation est comptabilisée sous la rubrique « Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence » du compte de résultat consolidé et peut être reprise ultérieurement.
Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le Groupe cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise mise en équivalence sont provisionnées uniquement lorsque le Groupe a contracté une obligation légale ou implicite ou lorsqu’il a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.
Lorsque le Groupe détient une participation dans une entreprise associée, directement ou indirectement via une entité qui est un organisme de capital-risque, un fonds commun de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité semblable telle qu'un fonds d'assurance lié à des placements, il peut choisir d'évaluer cette participation à la valeur de marché par résultat.
Les résultats de cession réalisés sur les titres consolidés sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs immobilisés ».
Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions et autres événements semblables dans des circonstances similaires.
1.b.3 REGLES DE CONSOLIDATION
l Elimination des opérations réciproques
Les soldes réciproques résultant d’opérations réalisées entre sociétés consolidées du Groupe ainsi que les opérations elles-mêmes, y compris les produits, les charges et les dividendes, sont éliminés. Les profits et les pertes réalisés du fait de cessions d’actifs à l’intérieur du Groupe sont éliminés, sauf dans l’hypothèse où l’actif cédé est considéré comme durablement déprécié. Les profits et pertes latents compris dans la valeur des actifs en valeur de marché par capitaux propres sont conservés au niveau du Groupe.
Par exception, des amendements aux normes IAS 32 et IFRS 9 autorisent à conserver au bilan des actifs intragroupes s’ils sont détenus en tant qu’éléments sous-jacents de contrats participatifs directs. Ces actifs sont alors évalués en valeur de marché par résultat. Il s’agit :
- des actions propres par amendement à IAS 32 ;
- des passifs financiers émis par l’entité par amendement à IFRS 9.
Ces dispositions sont appliquées par les entités d’assurance du Groupe qui émettent des contrats participatifs directs dont les éléments sous-jacents incluent des titres émis par le Groupe soit directement, soit au travers d’entités d’investissement consolidées.
l Conversion des comptes en devises étrangères
Les comptes consolidés de BNP Paribas sont établis en euros.
La conversion des comptes des entités dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est effectuée par application de la méthode du cours de clôture. Selon cette méthode, tous les éléments d’actif et de passif, monétaires ou non monétaires, sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges sont convertis au cours moyen de la période.
Les comptes des filiales du Groupe situées dans des pays dotés d’une économie à caractère hyperinflationniste, préalablement corrigés des effets de l’inflation au moyen d’indices reflétant les variations générales des prix, sont convertis au cours de clôture. Ce cours s’applique aussi bien pour la conversion des éléments d’actif et de passif qu’aux produits et charges.
Les écarts de conversion constatés, tant sur les éléments du bilan que du résultat, sont portés, pour la part revenant au Groupe, dans ses capitaux propres sous la rubrique « Parités monétaires » et pour la part des tiers, sous la rubrique « Intérêts minoritaires ». Par application de l’option offerte par la norme IFRS 1, le Groupe a procédé, par transfert aux réserves consolidées, à la mise à zéro de l’ensemble des écarts de conversion en part du Groupe et en Intérêts minoritaires dans le bilan d’ouverture du 1er janvier 2004.
En cas de liquidation ou de cession de tout ou partie d’une participation détenue dans une entreprise située hors de la zone euro conduisant à changer la nature de l’investissement (perte de contrôle, perte d’influence notable ou perte de contrôle conjoint sans conservation d’une influence notable), l’écart de conversion cumulé à la date de liquidation ou de cession est enregistré en résultat.
En cas de variation de pourcentage d’intérêts ne conduisant pas à changer la nature de l’investissement, l’écart de conversion est réalloué entre la part du Groupe et les intérêts minoritaires si l’entité est intégrée globalement ; dans le cas d’une entreprise mise en équivalence, il est enregistré en résultat pour la fraction afférente à la participation cédée.
1.b.4 REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET EVALUATION DES ECARTS D’ACQUISITION
l Regroupements d’entreprises
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition.
Selon cette méthode, les actifs identifiables acquis et les passifs repris de l’entité acquise sont comptabilisés à la valeur de marché ou son équivalent, déterminée à la date d’acquisition, à l’exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente, qui sont comptabilisés à la valeur de marché nette des coûts de sortie.
Les passifs éventuels de l’entité acquise ne sont comptabilisés au bilan consolidé que dans la mesure où ils sont représentatifs d’une obligation actuelle à la date de prise de contrôle et où leur valeur de marché peut être estimée de façon fiable.
Le coût d’acquisition est égal à la valeur de marché ou son équivalent, à la date d’échange des actifs remis, des passifs encourus ou assumés ou des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts directement afférents à l’opération de regroupement constituent une transaction séparée du regroupement et sont enregistrés en résultat.
Les compléments de prix éventuels sont intégrés dès la prise de contrôle dans le coût d’acquisition pour leur valeur de marché à la date d’acquisition. Les variations ultérieures de valeur des compléments de prix éventuels qualifiés de passifs financiers sont enregistrées en résultat.
Le Groupe dispose d’un délai de douze mois après la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d’entreprises considéré.
L’écart d’acquisition, ou survaleur, correspond à la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la valeur de marché ou son équivalent des actifs et passifs identifiables à la date d’acquisition. A cette date, cet écart est inscrit à l’actif de l’acquéreur s’il est positif, et est comptabilisé immédiatement en résultat s’il est négatif. Les intérêts minoritaires sont alors évalués pour leur quote-part dans l’actif net réévalué de l’entité acquise. Cependant, le Groupe peut également choisir, pour chaque regroupement d’entreprises, d’évaluer les intérêts minoritaires à leur valeur de marché, une fraction de l’écart d’acquisition ainsi déterminé leur étant alors affectée. Le Groupe n’a, à ce jour, jamais retenu cette option.
Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de la société acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.
A la date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue dans cette dernière est réévaluée à sa valeur de marché en contrepartie du compte de résultat. Lorsqu’un regroupement d’entreprises a été réalisé au moyen de plusieurs transactions d’échange (acquisition par étapes), l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la valeur de marché à la date de prise de contrôle.
L’application de la norme IFRS 3 révisée ayant été prospective, les regroupements d’entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 n’ont pas été retraités des effets des révisions de la norme IFRS 3.
En application de l’exception offerte par la norme IFRS 1, les regroupements d’entreprises intervenus avant le 1er janvier 2004 et comptabilisés selon les règles comptables françaises prévalant antérieurement à cette date, n’avaient pas été retraités selon les principes de la norme IFRS 3.
Les spécificités relatives aux contrats d’assurance acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises sont précisées en note 1.g.2, au paragraphe Comptabilisation et décomptabilisation.
l Evaluation des écarts d’acquisition
Le Groupe BNP Paribas procède régulièrement à des tests de dépréciation des écarts d'acquisition.
- Ensemble homogène de métiers
Le Groupe a réparti l'ensemble de ses activités en "ensembles homogènes de métiers"[2]. Cette répartition, opérée de manière cohérente avec le mode d'organisation et de gestion des métiers du Groupe, tient compte à la fois du caractère indépendant des résultats générés et du mode de gestion et de direction de ces ensembles. Cette répartition est régulièrement revue afin de tenir compte des événements susceptibles d'avoir une conséquence sur la composition des ensembles homogènes de métiers (opérations d'acquisition et de cession, réorganisation majeure, etc.).
- Tests de dépréciation d’un ensemble homogène de métiers
Des tests de dépréciation des écarts d’acquisition affectés à chaque ensemble homogène de métiers sont effectués lorsqu’apparaît un risque de dépréciation durable, et en tout état de cause une fois par an. La valeur comptable de l'ensemble homogène de métiers est alors comparée à sa valeur recouvrable. Dans le cas où la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable, il est procédé à une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur recouvrable de l'ensemble homogène considéré.
- Valeur recouvrable d’un ensemble homogène de métiers
La valeur recouvrable d'un ensemble homogène de métiers est définie comme la valeur la plus élevée entre sa valeur de marché nette des coûts de cession et sa valeur d'utilité.
La valeur de marché correspond au montant susceptible d’être obtenu de la cession de l'ensemble homogène de métiers dans les conditions de marché prévalant à la date d’évaluation. Les références au marché sont essentiellement constituées par les prix observés lors de transactions récentes sur des entités comparables ou bien encore établies par rapport à des multiples boursiers de sociétés comparables cotées.
La valeur d'utilité repose sur une estimation des flux futurs dégagés par l'ensemble homogène de métiers tels qu'ils résultent des plans prévisionnels établis chaque année par les responsables des ensembles homogènes et approuvés par la direction générale du Groupe, et des analyses d’évolution à long terme du positionnement relatif des activités concernées sur leur marché. Ces flux sont actualisés à un taux reflétant le niveau de rendement attendu par un investisseur sur le type d’activité et dans la zone géographique concernés.
1.c CONVERSION DES OPERATIONS EN DEVISES
Le mode d’enregistrement comptable et d’évaluation du risque de change inhérent aux actifs et aux passifs relatifs aux opérations en devises faites par le Groupe dépend du caractère monétaire ou non monétaire de ces actifs et de ces passifs.
• Actifs et passifs monétaires[3] libellés en devises
Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture. Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.
• Actifs non monétaires libellés en devises
Les actifs non monétaires peuvent être comptabilisés au coût historique ou à la valeur de marché. Les actifs non monétaires libellés en devises sont dans le premier cas évalués au cours de change du jour de la transaction, c’està-dire la date de comptabilisation initiale de l'actif non monétaire. Dans le second cas, ils sont évalués au cours de change prévalant à la date de clôture.
Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et comptabilisés à la valeur de marché (instruments de capitaux propres) sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Instruments financiers à la valeur de marché par résultat » et en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la rubrique « Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres ».
1.d INFORMATIONS FINANCIERES DANS LES ECONOMIES HYPERINFLATIONNISTES
Le Groupe applique la norme IAS 29 pour la présentation des comptes de ses filiales consolidées situées dans les pays dont l’économie est en hyperinflation.
La norme IAS 29 présente un certain nombre de critères quantitatifs et qualitatifs pour évaluer si une économie est hyperinflationniste, parmi lesquels un taux cumulé d’inflation sur trois ans approchant ou dépassant 100 %.
La norme IAS 29 impose de retraiter à l’aide d’un indice des prix les montants du bilan et du compte de résultat qui ne sont pas exprimés dans l’unité de mesure en vigueur à la clôture.
A cette fin :
- L’ensemble des actifs et passifs non monétaires des filiales des pays en hyperinflation, y compris les capitaux propres, sont réévalués en fonction de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (Consumer Price Index – CPI) entre leur date d’entrée dans le bilan et la date de clôture. Chacune des lignes du compte de résultat est réévaluée en fonction de l’évolution du CPI entre la date de réalisation des transactions et la date de clôture.
- Les actifs et passifs liés par des accords prévoyant des changements de prix, tels que les prêts et les obligations indexés, sont ajustés à la date de clôture conformément à ces accords.
En période d’inflation, une entité qui détient davantage d’actifs monétaires que de passifs monétaires perd du pouvoir d’achat, et une entité dont les passifs monétaires dépassent les actifs monétaires gagne du pouvoir d’achat, dans la mesure où ces actifs et passifs ne sont pas liés à un niveau de prix. La perte ou le profit sur la position monétaire nette, qui traduit cette perte ou ce gain de pouvoir d’achat, réalisée par le groupe au cours de l’exercice, est déterminée par la différence résultant du retraitement des actifs non monétaires, des capitaux propres et du compte de résultat ainsi que de l’ajustement des actifs et passifs indexés. Elle est constatée au sein de la ligne « Gains nets sur autres actifs immobilisés ».
Les comptes de ces filiales ainsi retraités sont ensuite convertis en euros au taux de clôture.
Conformément aux dispositions de la décision de l’IFRIC de mars 2020 sur le classement des effets de l’indexation et de la conversion des comptes des filiales en économie hyperinflationniste, le Groupe a opté pour la présentation de ces effets (y compris celui sur la situation nette en date de première application de la norme IAS 29) en variations d’actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres liées aux parités monétaires.
Depuis le 1er janvier 2022, le Groupe applique la norme IAS 29 pour la présentation des comptes de ses filiales consolidées situées en Turquie.
1.e MARGE D’INTERETS, PRODUITS ET CHARGES DE COMMISSIONS ET DES AUTRES ACTIVITES
1.e.1 MARGE D’INTERETS
Les produits et les charges relatifs aux instruments financiers de dette évalués au coût amorti et en valeur de marché par capitaux propres sont comptabilisés au compte de résultat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le taux d’intérêt effectif est le taux d’actualisation qui assure l’égalité entre la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs sur la durée de vie de l’instrument financier, ou selon le cas sur une durée de vie plus courte, et le montant inscrit au bilan. Le calcul de ce taux tient compte des commissions reçues ou payées faisant par nature partie intégrante du taux effectif du contrat, des coûts de transaction et des primes et décotes.
Les commissions considérées comme un complément d’intérêt font partie intégrante du taux d’intérêt effectif et sont comptabilisées au compte de résultat en « Intérêts et produits / charges assimilés ». Entrent dans cette catégorie notamment les commissions sur engagement de financement lorsqu’il est considéré que la mise en place d’un prêt est plus probable qu’improbable. Les commissions perçues sur engagements de financement sont différées jusqu’au tirage puis sont intégrées dans le calcul du taux d’intérêt effectif et étalées sur la durée de vie du prêt. Entrent également dans cette catégorie les commissions de syndication pour la part de la commission équivalente à la rémunération d’autres participants à la syndication.
1.e.2 PRODUITS ET CHARGES DE COMMISSIONS ET DES AUTRES ACTIVITES
Les commissions perçues au titre de prestations de services bancaires et assimilés (à l’exception de celles relevant du taux d’intérêt effectif), les revenus de promotion immobilière ainsi que les revenus de prestations de services connexes à des contrats de location entrent dans le champ d’application d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des contrats avec les clients ».
Cette norme définit un modèle unique de reconnaissance des revenus s’appuyant sur des principes déclinés en cinq étapes. Ces cinq étapes permettent notamment d’identifier les obligations de prestations distinctes comprises dans les contrats et de leur allouer le prix de la transaction. Les produits relatifs à ces différentes obligations de prestation sont reconnus lorsque celles-ci sont satisfaites, c’est-à-dire lorsque le transfert du contrôle du bien ou du service a été réalisé.
Le prix d’une prestation peut contenir une composante variable. Les montants variables ne peuvent être enregistrés en résultat que s’il est hautement probable que les montants enregistrés ne donneront pas lieu à un ajustement significatif à la baisse.
Commissions
Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions :
- soit progressivement au fur et à mesure que le service est rendu lorsque le client bénéficie d’un service continu. Il s’agit par exemple de certaines commissions sur opérations avec la clientèle lorsque les services sont rendus de manière continue, des commissions sur engagements de financement qui ne sont pas intégrées dans la marge d’intérêts car la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, des commissions sur garantie financière, des commissions de compensation sur instruments financiers, des commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, des droits de garde sur titres, etc.
S’agissant des commissions perçues au titre des engagements de garantie financière, elles sont réputées représenter la valeur de marché initiale de l’engagement. Le passif en résultant est ultérieurement amorti sur la durée de l’engagement, en produits de commissions ;
- soit lorsque le service est rendu, dans les autres cas. Il s’agit par exemple des commissions de distribution reçues, des commissions de syndication rémunérant la prestation d’arrangement, des commissions de prestations de conseil, etc.
Produits et charges des autres activités
Les marges des opérations de promotion immobilière ainsi que les revenus et charges de prestations de services connexes à des contrats de location simple sont enregistrés dans la rubrique « Produits des autres activités » du compte de résultat.
S’agissant des produits et charges composant les marges des opérations de promotion immobilière, le Groupe les enregistre en résultat :
- progressivement, lorsque la prestation crée ou valorise un actif dont le client obtient le contrôle au fur et à mesure de sa création ou de sa valorisation (par exemple des travaux en cours contrôlés par le client sur le terrain duquel l’actif se situe...), ou lorsque la prestation de l’entité ne crée pas un actif que l’entité pourrait utiliser autrement et lui donne un droit exécutoire au paiement de la part effectuée jusqu’à la date considérée. Tel est le cas des contrats de type VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement) en France ;
- à l’achèvement dans les autres cas ;
Des provisions et des dépréciations sont le cas échéant comptabilisées lorsque la marge ci-dessus est négative (provisions pour contrats déficitaires et dépréciation des stocks).
S’agissant des revenus de prestations de services connexes à des contrats de location, le Groupe les enregistre en résultat au fur et à mesure que le service est rendu, c’est-à-dire au prorata des coûts encourus pour les contrats de maintenance. Les charges correspondantes sont comptabilisées lorsque le service est rendu. En parallèle, des provisions sont constituées afin de couvrir principalement les risques liés aux prestations de services « risk retention » et véhicules relais-assistance.
1.f ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS
Les actifs financiers sont classés au coût amorti, en valeur de marché par capitaux propres ou en valeur de marché par résultat selon le modèle de gestion et les caractéristiques contractuelles des instruments lors de la comptabilisation initiale.
Les passifs financiers sont classés au coût amorti ou en valeur de marché par résultat lors de la comptabilisation initiale.
Les actifs et les passifs financiers sont comptabilisés au bilan lorsque le Groupe devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. Les achats et ventes d’actifs financiers effectués dans un délai défini par la règlementation ou par une convention sur un marché donné sont comptabilisés au bilan en date de règlement.
1.f.1 ACTIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI
Les actifs financiers sont classés au coût amorti si les deux critères suivants sont remplis : le modèle de gestion consiste à détenir l’instrument afin d’en collecter les flux de trésorerie contractuels (« collecte ») et les flux de trésorerie sont uniquement constitués de paiements relatifs au principal et d’intérêts sur le principal.
Critère du modèle de gestion
Les actifs financiers sont gérés en vue de collecter des flux de trésorerie par la perception des paiements contractuels sur la durée de vie de l'instrument.
La réalisation de cessions proches de l’échéance de l’instrument et pour un montant proche des flux de trésorerie contractuels restant dus ou en raison d’une hausse du risque de crédit de la contrepartie est compatible avec un modèle de gestion « collecte ». Les ventes imposées par des contraintes règlementaires ou pour gérer la concentration du risque de crédit (sans augmentation du risque de crédit) sont elles aussi compatibles avec ce modèle de gestion dès lors qu’elles sont peu fréquentes ou peu significatives en valeur.
Critère des flux de trésorerie
Le critère des flux de trésorerie est satisfait si les modalités contractuelles de l’instrument de dette donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui sont seulement des remboursements du principal et des versements d’intérêts sur le principal restant dû.
Le critère n’est pas satisfait en cas de modalité contractuelle qui expose le porteur à des risques ou à une volatilité des flux de trésorerie contractuels incohérents avec ceux d’un prêt non structuré ou « basique ». Il n’est également pas satisfait en cas d’effet de levier qui augmente la variabilité des flux de trésorerie contractuels.
Les intérêts représentent la rémunération de la valeur temps de l’argent, du risque de crédit, ainsi qu’éventuellement la rémunération d’autres risques (risque de liquidité par exemple), des coûts (frais d’administration par exemple), et d’une marge bénéficiaire cohérente avec celle d’un prêt basique. L’existence d’intérêts négatifs ne remet pas en cause le critère des flux de trésorerie.
La valeur temps de l'argent est la composante de l’intérêt - généralement appelée composante « taux » - qui fournit une contrepartie pour le passage du temps uniquement. La relation entre le taux d’intérêt et le passage du temps ne doit pas être altérée par des caractéristiques spécifiques de nature à remettre en cause le respect du critère des flux de trésorerie.
Ainsi, lorsque le taux d'intérêt variable de l’actif financier est révisé périodiquement selon une fréquence qui ne concorde pas avec la durée pour laquelle le taux d'intérêt est établi, la valeur temps de l’argent peut être considérée comme altérée et, selon l’ampleur de cette déformation, le critère des flux de trésorerie peut ne pas être rempli. Certains actifs financiers du Groupe présentent une non-concordance entre la fréquence de révision du taux et la maturité de celui-ci, ou des taux déterminés selon des moyennes. Le Groupe a développé une démarche homogène permettant d’analyser cette altération de la valeur temps de l’argent.
S’agissant des taux règlementés, ils répondent au critère des flux de trésorerie dès lors qu’ils fournissent une contrepartie qui correspond globalement au passage du temps et n'exposent pas à des risques ou à une volatilité des flux de trésorerie contractuels qui seraient incohérents avec ceux d’un prêt de base (exemple : prêts accordés dans le cadre de la collecte des Livrets A).
Certaines clauses contractuelles peuvent modifier l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie. Les options de remboursement anticipé ne remettent pas en cause le critère des flux de trésorerie si le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents, ce qui peut comprendre une pénalité raisonnable pour compenser l’annulation avant terme du contrat. Par exemple, dans le cas des prêts aux particuliers, la pénalité limitée à 6 mois d’intérêts ou 3 % du capital restant dû est considérée comme raisonnable. Les pénalités actuarielles correspondant à la différence actualisée entre les flux de trésorerie contractuels résiduels du prêt et leur replacement auprès d’une contrepartie similaire ou sur le marché interbancaire pour une maturité équivalente sont également considérées comme raisonnables, y compris lorsque la pénalité peut être positive ou négative (i.e. pénalité dite symétrique). Les clauses de passage d’un taux variable à un taux fixe ne remettent pas en cause le critère des flux de trésorerie si le taux fixe est déterminé à l’origine, ou s’il est représentatif de la valeur temps de l’argent pour la maturité résiduelle du crédit en date d’exercice de la clause. Les clauses d’ajustement de la marge en fonction de l’atteinte d’objectifs environnementaux, sociaux ou de gouvernance (ESG), présentes dans des financements octroyés en vue d’encourager le développement durable des entreprises et communiqués dans le chapitre 7 du Document d’enregistrement universel, ne remettent pas en cause le critère des flux de trésorerie dès lors que cet ajustement est considéré comme de minimis. Les instruments structurés indexés sur des indices ESG de marché ne remplissent pas le critère des flux de trésorerie.
Dans le cas particulier des actifs financiers contractuellement liés aux paiements reçus sur un portefeuille d’actifs sous-jacents et qui comportent un ordre de priorité de paiement des flux de trésorerie entre les investisseurs (« tranches »), créant ainsi des concentrations de risque de crédit, une analyse spécifique est effectuée. Les caractéristiques contractuelles de la tranche et celles des portefeuilles d’instruments financiers sous-jacents doivent satisfaire au critère des flux de trésorerie et l'exposition au risque de crédit inhérente à la tranche doit être inférieure ou égale à l'exposition au risque de crédit du portefeuille d'instruments financiers sous-jacents.
Certains prêts peuvent présenter un caractère « sans recours », contractuellement ou en substance lorsqu’ils sont accordés à une entité ad-hoc. C’est le cas notamment de nombreux prêts de financement de projets ou de financement d’actifs. Le critère des flux de trésorerie est respecté dans la mesure où ces prêts ne représentent pas une exposition directe sur les actifs donnés en garantie. En pratique, le seul fait que l’actif financier donne lieu à des paiements correspondant au principal et aux intérêts n’est pas suffisant pour conclure que l’instrument sans recours remplit le critère des flux de trésorerie. Dans ce cas, les actifs sous-jacents particuliers sur lesquels porte le recours limité doivent être analysés selon l’approche dite « par transparence ». Si ces actifs ne remplissent pas eux-mêmes les critères de flux de trésorerie, une appréciation du rehaussement de crédit existant est effectuée. Les éléments suivants sont notamment analysés : structuration et dimensionnement de l’opération, niveau de fonds propres de la structure emprunteuse, source de remboursement attendue, volatilité du prix de l’actif sous-jacent.
La catégorie « Actifs financiers au coût amorti » inclut notamment les crédits consentis par le Groupe, ainsi que les prises en pension et les titres de l’ALM Trésorerie qui sont détenus en vue de collecter les flux contractuels et respectent le critère des flux de trésorerie.
Comptabilisation
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont comptabilisés à leur valeur de marché, y compris les coûts de transaction directement imputables à l’opération ainsi que les commissions liées à la mise en place des crédits.
Ils sont évalués ultérieurement au coût amorti, intérêts courus non échus compris et déduction faite des remboursements en capital et intérêts intervenus au cours de la période écoulée. Ces actifs financiers font également l’objet dès l’origine d’un calcul de dépréciation pour pertes attendues au titre du risque de crédit (cf. note 1.f.5).
Les intérêts sont calculés en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif déterminé à l’origine du contrat.
1.f.2 ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR CAPITAUX PROPRES
Instruments de dette
Les instruments de dette sont classés en valeur de marché par capitaux propres si les deux critères suivants sont réunis :
- critère du modèle de gestion : les actifs financiers sont détenus dans un modèle de gestion dont l'objectif est atteint à la fois par la perception des flux de trésorerie contractuels et la vente des actifs financiers (« collecte et vente »). Cette dernière n'est pas accessoire mais fait partie intégrante du modèle de gestion.
- critère des flux de trésorerie : les principes sont identiques à ceux applicables aux actifs financiers au coût amorti.
Sont notamment classés dans cette catégorie les titres de l’ALM Trésorerie qui sont détenus en vue de collecter les flux contractuels ou d’être vendus et respectent les critères des flux de trésorerie.
Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs financiers sont comptabilisés à leur valeur de marché, y compris les coûts de transaction directement imputables à l’opération. Ils sont évalués ultérieurement à la valeur de marché et les variations de valeur de marché sont enregistrées dans une rubrique spécifique des capitaux propres intitulée « Variations d'actifs et passifs comptabilisées directement en capitaux propres pouvant être reclassées en résultat ». De même, les pertes attendues, calculées selon les mêmes modalités que celles applicables aux instruments de dette au coût amorti et comptabilisées en coût du risque, ont pour contrepartie cette rubrique spécifique des capitaux propres. Lors de la cession, les montants précédemment comptabilisés en capitaux propres sont reclassés en compte de résultat.
Par ailleurs, les intérêts sont comptabilisés au compte de résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif déterminé à l’origine du contrat.
Instruments de capitaux propres
Les investissements dans des instruments de capitaux propres de type actions sont classés sur option, transaction par transaction, en instruments à la valeur de marché par capitaux propres (sous une rubrique spécifique). Lors de la cession des actions, les variations de valeur précédemment comptabilisées en capitaux propres ne sont pas constatées en résultat. Seuls les dividendes, dès lors qu’ils représentent une rémunération de l’investissement et non pas un remboursement de capital, sont comptabilisés en résultat. Ces instruments ne font pas l’objet de dépréciation.
Les parts de fonds remboursables au gré du porteur ne répondent pas à la définition d’instruments de capitaux propres. Elles ne respectent pas non plus les critères de flux de trésorerie et sont donc comptabilisées en valeur de marché par résultat.
1.f.3 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE
Les engagements de financement et de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la valeur de marché par résultat sont présentés respectivement dans les notes 6.a et 6.b. Ils font l’objet d’une dépréciation pour pertes attendues au titre du risque de crédit. Ces dépréciations sont présentées sous la rubrique « Provisions pour risques et charges ».
Le Groupe peut émettre des garanties de performance qui lui confèrent le droit de réclamer, à la partie dont la non-performance aurait conduit à l’exercice de la garantie, tout montant versé au bénéficiaire de cette garantie. Ce type d’engagement expose le Groupe au risque de crédit et donne lieu à la constatation de pertes de crédit attendues.
1.f.4 CONTRATS D’EPARGNE ET PRETS REGLEMENTES
Les comptes épargne logement (CEL) et plans d’épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne règlementés par les pouvoirs publics, destinés aux particuliers. Ils associent une phase d’épargne et une phase de crédit, indissociablement liées, la phase de crédit étant contingente à la phase d’épargne.
Ces produits comportent deux types d’engagements pour le Groupe qui s’est engagé d’une part à rémunérer l’épargne, pour une durée indéterminée, à un taux d’intérêt fixé à l’ouverture du contrat par les pouvoirs publics pour les PEL ou à un taux refixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les CEL, et d’autre part à prêter au client, s’il le demande, pour un montant fonction des droits acquis pendant la phase d’épargne, à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL.
Les engagements futurs du Groupe relatifs à chaque génération – les PEL de même taux à l’ouverture formant une génération, et les CEL formant, pour leur ensemble, une génération – sont mesurés par actualisation des résultats potentiels futurs associés aux encours en risque de la génération considérée.
Les encours en risque sont estimés sur la base d’une analyse des historiques des comportements clientèle, et correspondent :
- pour la phase crédit, aux encours statistiquement probables pour les crédits, ainsi qu’aux encours de crédit déjà mis en place ;
- pour la phase épargne, à la différence entre les encours statistiquement probables et les encours minimums attendus; les encours minimums attendus étant assimilables à des dépôts à terme certains.
Les résultats des périodes futures afférents à la phase épargne sont estimés par la différence entre le taux de placement et le taux fixe de rémunération de l’épargne sur l’encours en risque d’épargne de la période considérée. Les résultats des périodes futures afférents à la phase crédit sont estimés par la différence entre le taux de refinancement et le taux fixe de rémunération des crédits sur l’encours en risque de crédit de la période considérée.
Les taux de placement de l’épargne et les taux de refinancement des crédits sont déduits de la courbe de taux de swap et des marges attendues sur des instruments financiers de nature et de maturités comparables. Les marges sont déterminées à partir de celles observées sur les crédits à l’habitat à taux fixe pour la phase crédit, et de celles observées sur les produits offerts à la clientèle particulière pour la phase d’épargne. Pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque, les engagements sont estimés par application de la méthode dite Monte-Carlo.
Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations, et enregistrée sous la rubrique « Provisions pour risques et charges » du bilan. Les variations de cette provision sont enregistrées au compte de résultat en « Produits et charges d’intérêt et assimilés ».
1.f.5 DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI ET DES INSTRUMENTS DE DETTE EN VALEUR DE MARCHE PAR CAPITAUX PROPRES
Le modèle de dépréciation pour risque de crédit est fondé sur les pertes attendues.
Ce modèle s’applique aux crédits et aux instruments de dette classés au coût amorti ou à la valeur de marché par capitaux propres, aux engagements de prêts et aux contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la valeur de marché, ainsi qu’aux créances résultant des contrats de location, aux créances commerciales et aux actifs de contrat.
Modèle général
Le Groupe identifie trois “strates” correspondant chacune à une situation spécifique au regard de l’évolution du risque de crédit de la contrepartie depuis la comptabilisation initiale de l’actif.
- Pertes de crédit attendues à 12 mois (« strate 1 ») : si, à la date d’arrêté, le risque de crédit de l'instrument financier n'a pas augmenté de manière significative depuis sa comptabilisation initiale, cet instrument fait l’objet d’une provision pour dépréciation pour un montant égal aux pertes de crédit attendues à 12 mois (résultant de risques de défaut dans les 12 mois à venir).
- Pertes de crédit à maturité pour les actifs non dépréciés (« strate 2 ») : la provision pour dépréciation est évaluée pour un montant égal aux pertes de crédit attendues sur la durée de vie (à maturité) si le risque de crédit de l'instrument financier a augmenté de manière significative depuis la comptabilisation initiale sans que l'actif financier soit considéré comme déprécié ou douteux.
- Pertes de crédit attendues à maturité pour les actifs financiers dépréciés ou douteux (« strate 3 ») : la provision pour dépréciation est également évaluée pour un montant égal aux pertes de crédit attendues à maturité.
Ce modèle général est appliqué à l’ensemble des instruments dans le champ de la dépréciation d’IFRS 9, à l’exception des actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur émission et des instruments pour lesquels un modèle simplifié est utilisé (voir ci-après).
L’approche des pertes de crédit attendues sous IFRS 9 est symétrique, c'est-à-dire que si des pertes de crédit attendues à maturité ont été comptabilisées lors d’une précédente période d’arrêté, et s’il s’avère qu’il n'y a plus, pour l'instrument financier et pour la période d’arrêté en cours, d'augmentation significative du risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale, la provision est à nouveau calculée sur la base d’une perte de crédit attendue à 12 mois.
S’agissant des produits d’intérêts, pour les encours des « strates 1 et 2 », ils sont calculés sur la valeur brute comptable. Pour les encours de la « strate 3 », les produits d'intérêts sont calculés sur la base du coût amorti des créances (c’est-à-dire la valeur brute comptable nette de la provision pour dépréciation).
Définition du défaut
La définition du défaut est alignée avec celle du défaut bâlois, avec une présomption réfutable que l’entrée en défaut se fait au plus tard au-delà de 90 jours d’impayés. Cette définition tient compte des orientations de l’ABE du 28 septembre 2016, notamment sur les seuils applicables en cas d’impayés et les périodes probatoires.
La définition du défaut est utilisée de manière homogène pour l’évaluation de l’augmentation du risque de crédit et la mesure des pertes de crédit attendues.
Actifs financiers dépréciés ou douteux
Définition
Un actif financier est considéré comme déprécié ou douteux et classé en « strate 3 » lorsqu'un ou plusieurs événements ayant une incidence négative sur les flux de trésorerie futurs de cet actif financier ont eu lieu.
Au niveau individuel, constitue notamment une indication objective de perte de valeur toute donnée observable afférente aux événements suivants : l’existence d’impayés depuis 90 jours au moins ; la connaissance ou l’observation de difficultés financières significatives de la contrepartie telles qu’il est possible de conclure à l’existence d’un risque avéré, qu’un impayé ait été ou non constaté ; les concessions consenties aux termes des crédits, qui ne l’auraient pas été en l’absence de difficultés financières de l’emprunteur (voir section Restructuration des actifs financiers).
Cas particulier des actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur émission
Dans certains cas, les actifs financiers sont dépréciés dès leur comptabilisation initiale.
Pour ces actifs, il n’est pas constaté de provision à la comptabilisation initiale. Le taux d’intérêt effectif résulte de la prise en compte des pertes de crédit attendues à maturité dans les flux de trésorerie estimés initialement. Toute variation ultérieure, positive ou négative, des pertes de crédit attendues à maturité donne lieu à un ajustement de dépréciation en résultat.
Modèle simplifié
Le modèle simplifié consiste à comptabiliser une provision pour dépréciation sur la base d'une perte de crédit attendue à maturité dès l'origine puis à chaque date d’arrêté.
Le Groupe applique ce modèle aux créances commerciales de maturité inférieure à 12 mois.
Augmentation significative du risque de crédit
L’augmentation significative du risque de crédit peut s’apprécier sur une base individuelle ou sur une base collective (en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques de risque de crédit communes) en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale.
L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut issues des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture.
Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours.
Dans le métier spécialisé du crédit à la consommation, l’appréciation de la détérioration s’appuie également sur l’existence d’un incident de paiement régularisé mais intervenu au cours des 12 derniers mois. A compter de 2024, cette spécificité ne s’applique plus sur l’essentiel des expositions dans la zone euro.
Les principes appliqués en matière d’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit sont détaillés en note 2.g Coût du risque.
Mesure des pertes de crédit attendues
Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est-à-dire la valeur actualisée des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition.
En pratique, pour les expositions classées en strate 1 et en strate 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de la probabilité de défaut (« PD »), la perte en cas de défaut (Loss Given Default - « LGD ») et le montant de l’exposition en cas de défaut (Exposure at Default - « EAD ») actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE) de l’exposition. Elles résultent du risque de défaut dans les 12 mois à venir (strate 1) ou du risque de défaut sur la durée de vie de la facilité (strate 2). Dans le métier spécialisé du crédit à la consommation, compte tenu des caractéristiques des portefeuilles, la méthode utilisée est basée d’une part sur les probabilités de transition vers la déchéance du terme, et d’autre part sur des taux de perte actualisés post-déchéance du terme. Les calculs des paramètres sont réalisés statistiquement par population homogène. A compter de 2024, cette spécificité ne s’applique plus sur l’essentiel des expositions dans la zone euro.
Pour les expositions classées en strate 3, les pertes de crédit attendues sont calculées comme la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif des déficits de trésorerie sur la durée de vie de l’instrument. Les déficits de trésorerie représentent la différence entre les flux de trésorerie contractuels exigibles et les flux de trésorerie attendus (i.e. qui devraient être reçus). Le cas échéant, l’estimation des flux de trésorerie attendus tient compte d’un scénario de flux de trésorerie provenant de la cession des prêts ou d’ensembles de prêts en défaut. Le produit de la vente est considéré net des coûts de cession.
La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et dispositifs existants (notamment sur le dispositif bâlois) pour les expositions pour lesquelles les exigences de fonds propres au titre du risque de crédit sont calculées selon l’approche Internal Ratings-Based Approach (IRBA). Ce dispositif est également appliqué aux portefeuilles pour lesquels les exigences de fonds propres au titre du risque de crédit sont calculées selon l’approche standard. Par ailleurs, le dispositif bâlois a été ajusté pour être conforme aux dispositions d’IFRS 9, notamment la prise en compte des informations de nature prospective.
Maturité
Tous les termes contractuels de l'instrument financier sont pris en compte, y compris les remboursements anticipés, les prorogations et options similaires. Dans les rares cas où la durée de vie attendue de l'instrument financier ne peut pas être estimée de façon fiable, la durée contractuelle résiduelle est utilisée. La norme précise que la période maximale à considérer pour le calcul des pertes de crédit attendues est la période contractuelle maximale. Néanmoins, pour les découverts autorisés et les lignes de crédit, selon l’exception permise par IFRS 9 pour ces produits, la maturité considérée pour le calcul des pertes de crédit attendues est la période sur laquelle l’entité est exposée au risque de crédit, qui peut s’étendre au-delà de la maturité contractuelle (période de préavis). Pour les découverts autorisés et les lignes de crédit accordés à des contreparties autres que la clientèle de détail, la maturité contractuelle peut être retenue, notamment lorsque ceux-ci sont gérés individuellement et que la prochaine revue de crédit a lieu à l’échéance contractuelle.
Probabilités de défaut (PD)
La Probabilité de Défaut est une estimation de la probabilité de survenance d’un défaut sur un horizon de temps donné.
La détermination des PD s’appuie sur le système de notation interne du Groupe qui est décrit dans le chapitre 5 du Document d’enregistrement universel (partie 5.4 Risque de crédit – Dispositif de gestion du risque de crédit). Cette section décrit la prise en compte des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les politiques de crédit et de notation, notamment par la mise en place d’un nouvel outil d’évaluation : l’ESG Assessment.
La mesure des pertes de crédit attendues requiert l’estimation à la fois des probabilités de défaut à 1 an et des probabilités de défaut à maturité.
Les PD à 1 an sont dérivées des PD réglementaires, fondées sur des moyennes long terme à travers le cycle, afin de refléter les conditions actuelles et les scénarios macroéconomiques (« Point in Time » ou “PiT”).
Les PD à maturité sont définies en utilisant des matrices de migration reflétant l’évolution attendue de la note interne de l’exposition jusqu’à maturité et des probabilités de défaut associées.
Pertes en cas de défaut (LGD)
La perte en cas de défaut est la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux de trésorerie attendus, actualisés au taux d’intérêt effectif (ou une approximation de celui-ci) en date de défaut. La LGD est exprimée en pourcentage de l’exposition en cas de défaut (Exposure At Default – « EAD »).
L'estimation des flux de trésorerie attendus tient compte des flux de trésorerie résultant de la vente d'une sûreté détenue ou d'autres rehaussements de crédit si ceux-ci sont inclus dans les conditions contractuelles et ne sont pas comptabilisés séparément par l'entité (par exemple, une garantie hypothécaire associée à un prêt immobilier), nette des coûts d’obtention et de vente de ces sûretés.
Dans le cadre des prêts garantis, la garantie est considérée comme intrinsèque au contrat de prêt si elle est incluse dans les conditions contractuelles de celui-ci ou est accordée de façon concomitante à l’octroi du prêt, et si le montant de remboursement attendu peut bien être rattaché à un prêt en particulier (absence d’effet de mutualisation par un mécanisme de subordination ou de plafond global pour tout un portefeuille). Dans ce cas, elle est prise en compte dans le calcul des pertes de crédit attendues, sinon elle donne lieu à la comptabilisation d’un actif de remboursement séparé.
La LGD utilisée pour les besoins d’IFRS 9 est dérivée des paramètres bâlois de LGD. Elle est retraitée de l’effet « bas de cycle » et des marges de conservatisme, notamment règlementaires, à l’exception des marges pour incertitudes de modèle. Pour les clients entreprise, cette LGD est déterminée en prenant en compte les scénarios macroéconomiques.
Exposition en cas de défaut (EAD)
L’exposition en cas de défaut d’un instrument est le montant résiduel anticipé dû par le débiteur au moment du défaut. Ce montant est défini en fonction du profil de remboursement attendu, et prend en compte, selon les types d’exposition, les amortissements contractuels, les remboursements anticipés attendus et les tirages attendus sur les lignes de crédit.
Prise en compte des informations de nature prospective
Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne pondérée de scénarios probabilisés, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. A compter du 31 décembre 2024, l’information prospective tient spécifiquement compte de risques liés au changement climatique et à la transition notamment au travers de l’utilisation de scénarios à long terme.
Les principes appliqués en matière de prise en compte des scénarios économiques dans le calcul des pertes de crédit attendues sont détaillés en note 2.g Coût du risque.
Passages en pertes
Un passage en pertes consiste à réduire la valeur brute comptable d'un actif financier lorsqu'il n'y a plus d’espoir raisonnable de recouvrement de tout ou partie dudit actif financier ou lorsqu’il a fait l’objet d’un abandon total ou partiel. Le passage en perte intervient lorsque toutes les voies de recours offertes à la Banque ont été épuisées, et dépend généralement du contexte propre à chaque juridiction.
Si le montant de la perte lors du passage en perte est supérieur à la provision pour dépréciation cumulée, la différence est enregistrée comme une perte de valeur supplémentaire en « Coût du risque ». Pour toute récupération après la sortie de l'actif financier (ou d’une partie de cet actif) du bilan, le montant reçu est enregistré comme un profit en « Coût du risque ».
Recouvrements via la mise en jeu du collatéral
Lorsqu’un prêt est sécurisé par un actif financier ou non financier reçu en garantie et que la contrepartie est en défaut, le Groupe peut décider d’exercer la garantie et, selon la juridiction, il peut alors devenir propriétaire de l’actif. Dans une telle situation, le prêt est décomptabilisé en contrepartie de l’actif reçu en garantie.
Une fois la propriété de l’actif effective, celui-ci est comptabilisé à sa valeur de marché et classé au bilan selon l’intention de gestion.
Restructuration des actifs financiers en raison de difficultés financières
Une restructuration en raison de difficultés financières de l’emprunteur se définit comme une modification des termes et conditions de la transaction initiale que le Groupe n’envisage que pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur.
Pour les restructurations n’entraînant pas une décomptabilisation de l’actif financier, l’actif restructuré fait l’objet d’un ajustement de valeur ramenant sa valeur comptable au montant actualisé au taux d’intérêt effectif d’origine de l’actif des nouveaux flux futurs attendus. La modification de valeur de l’actif est enregistrée dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ».
L'existence d'une augmentation significative du risque de crédit pour l'instrument financier est alors évaluée en comparant le risque de défaut postérieurement à la restructuration (selon les conditions contractuelles modifiées) et le risque de défaut à la date de comptabilisation initiale (selon les conditions contractuelles d'origine). Pour démontrer que les critères de comptabilisation des pertes de crédit attendues à maturité ne sont plus réunis, un comportement de paiement de bonne qualité devra être observé sur une certaine durée.
Lorsque la restructuration consiste en un échange partiel ou total contre d’autres actifs substantiellement différents (par exemple, l’échange d’un instrument de dette en instrument de capitaux propres), elle se traduit par l’extinction de la créance et par la comptabilisation des actifs remis en échange, évalués à leur valeur de marché à la date de l’échange. L’écart de valeur constaté lors de cet échange est enregistré dans le compte de résultat, dans la rubrique « Coût du risque ».
Les modifications d’actifs financiers qui ne sont ni réalisées en raison des difficultés financières de l’emprunteur, ni dans le cadre de moratoires (i.e. renégociations commerciales) sont généralement analysées comme le remboursement par anticipation de l’ancien prêt, qui est décomptabilisé, suivi de la mise en place d’un nouveau prêt aux conditions de marché. Dans le cas où il n’existe pas de pénalité de remboursement significative, elles consistent en effet à remettre le taux du prêt aux conditions de marché, le client étant en mesure de changer d’établissement de crédit et ne subissant pas de difficulté financière.
Périodes probatoires
Le Groupe applique des périodes d'observation pour évaluer le retour possible à une strate de meilleure qualité. Ainsi, pour le passage de la strate 3 à la strate 2, une période probatoire de 3 mois est observée, étendue à 12 mois en cas de restructuration en raison de difficultés financières.
Pour le passage de la strate 2 à la strate 1, une période probatoire de 2 ans est observée pour les créances ayant fait l’objet d’une restructuration en raison de difficultés financières.
1.f.6 COUT DU RISQUE
Le coût du risque comprend les éléments de résultat suivants :
- les dépréciations couvrant les pertes de crédit attendues à 12 mois et à maturité (strate 1 et strate 2) relatives aux instruments de dettes comptabilisés au coût amorti ou à la valeur de marché par capitaux propres, aux engagements de prêts et aux contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la valeur de marché ainsi qu’aux créances résultant des contrats de location, des actifs de contrats et des créances commerciales ;
- les dépréciations des actifs financiers (y compris ceux en valeur de marché par résultat) pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur (strate 3), les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties ;
Sont également comptabilisées en coût du risque les charges liées aux fraudes et aux litiges inhérents à l’activité de financement.
1.f.7 INSTRUMENTS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
Portefeuille de transaction et autres actifs financiers en valeur de marché par résultat
Le portefeuille de transaction comprend les instruments détenus à des fins de transaction, y compris les instruments dérivés.
Les autres actifs financiers en valeur de marché par résultat concernent les instruments de dette non détenus à des fins de transaction qui ne remplissent pas le critère du modèle de gestion « collecte » ou « collecte et vente », ou celui des flux de trésorerie. Entrent également dans cette catégorie les instruments de capitaux propres pour lesquels l’option d’un classement en valeur de marché par capitaux propres n’a pas été retenue. Enfin, les actifs financiers peuvent être désignés en valeur de marché par résultat si cela permet à l’entité d’éliminer ou de réduire significativement une asymétrie dans l’évaluation et la comptabilisation qui existerait en cas de comptabilisation dans des actifs et passifs financiers concernés dans des catégories différentes.
Ces instruments financiers sont comptabilisés à leur valeur de marché, les frais de transaction initiaux étant directement comptabilisés en compte de résultat. En date d’arrêté, les variations de la valeur de marché sont présentées sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la valeur de marché par résultat » du compte de résultat. Il en est de même des revenus, des dividendes et des plus et moins-values de cession réalisées du portefeuille de transaction.
Passifs financiers évalués en valeur de marché par résultat sur option
Le Groupe utilise cette catégorie dans les deux cas suivants :
- lorsqu’il s’agit d’instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés qui autrement seraient à extraire et à comptabiliser séparément. Un dérivé incorporé est tel que ses caractéristiques économiques et ses risques ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte ;
- lorsque l’utilisation de cette option permet d’éliminer ou de réduire significativement une incohérence dans l’évaluation et la comptabilisation des actifs et passifs qui autrement résulteraient de leur classement dans des catégories comptables distinctes.
Les variations de valeur de marché résultant du risque de crédit propre sont constatées sous une rubrique spécifique des capitaux propres.
1.f.8 PASSIFS FINANCIERS ET INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES
Un instrument financier émis ou ses différentes composantes sont classés en tant que passif financier ou instrument de capitaux propres, conformément à la substance économique du contrat juridique.
Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dette s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer de la trésorerie ou un actif financier au détenteur des titres. Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint d’échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.
Les instruments de capitaux propres résultent de contrats mettant en évidence un intérêt résiduel dans les actifs d’une entité après déduction de tous ses passifs.
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées
Les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées sont comptabilisées au coût amorti sauf si elles sont comptabilisées à la valeur de marché par résultat.
Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont susceptibles de contenir une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération. Elles seront dans ce cas qualifiées d’instruments hybrides.
A cet égard, le Groupe a choisi d'enregistrer les obligations convertibles contingentes émises, sans maturité, lorsque convertibles en un nombre variable d'actions propres lors de la survenance d'un évènement déclencheur prédéterminé (par exemple le passage du ratio de solvabilité sous un seuil), comme un instrument hybride, dans la mesure où les coupons sur ces obligations sont payés de manière discrétionnaire.
Instruments de capitaux propres
Le terme « actions propres » désigne les actions de la société consolidante BNP Paribas SA et de ses filiales consolidées par intégration globale. Les coûts externes directement attribuables à une émission d’actions nouvelles, sont déduits des capitaux propres nets de tout impôt y afférent.
Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.
Les actions émises par les filiales du Groupe contrôlées de manière exclusive étant assimilées aux actions émises par la société consolidante, lorsque le Groupe rachète les titres émis par ces filiales, la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part d’actif net rachetée est enregistrée dans les réserves consolidées, part du Groupe. De même, la valeur de la dette, ainsi que ses variations, représentative d’options de vente consenties, le cas échéant, aux actionnaires minoritaires de ces filiales, est imputée sur les intérêts minoritaires et, à défaut, sur les réserves consolidées, part du Groupe. Tant que ces options ne sont pas exercées, les résultats liés aux intérêts minoritaires sont affectés aux intérêts minoritaires au compte de résultat consolidé. L’incidence d’une baisse du pourcentage d’intérêt du Groupe dans une filiale consolidée par intégration globale est traitée comptablement comme un mouvement des capitaux propres.
Les instruments financiers émis par le Groupe et qualifiés d'instruments de capitaux propres, notamment les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée, sont présentés au bilan en « Capital et réserves ».
Les distributions d’un instrument financier classé en tant qu’instrument de capitaux propres sont comptabilisées directement en déduction des capitaux propres. De même, les coûts de transaction d'un instrument qualifié de capitaux propres sont comptabilisés en déduction des capitaux propres.
Les dérivés sur actions propres sont considérés, selon leur mode de dénouement :
- soit comme des instruments de capitaux propres si le dénouement se fait par livraison physique d’un nombre fixe d’actions propres contre un montant fixe de trésorerie ou un autre actif financier; ces instruments dérivés ne sont dans ce cas pas réévalués ;
- soit comme des dérivés si le dénouement se fait en numéraire ou au choix par la livraison physique d’actions propres ou la remise de numéraire. Les variations de valeur de ces instruments sont dans ce cas enregistrées en résultat.
En outre, si le contrat contient une obligation, même si celle-ci n’est qu’éventuelle, de rachat par la Banque de ses propres actions, une dette est comptabilisée pour sa valeur présente par la contrepartie des capitaux propres.
1.f.9 COMPTABILITE DE COUVERTURE
Le Groupe a retenu l’option prévue par la norme de maintenir les dispositions de la comptabilité de couverture d’IAS 39 jusqu’à l’entrée en vigueur de la future norme sur la macrocouverture. Par ailleurs, la norme IFRS 9 ne traite pas explicitement de la couverture de valeur du risque de taux d’un portefeuille d’actifs ou passifs financiers. Les dispositions prévues dans IAS 39 pour ces couvertures de portefeuille, telles qu’adoptées par l’Union européenne, continuent de s’appliquer.
Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.
La couverture de valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe, tant pour des instruments financiers identifiés (titres, émissions, prêts, emprunts) que pour des portefeuilles d’instruments financiers (dépôts à vue et crédits à taux fixe notamment).
La couverture de résultats futurs est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux révisable, y compris leur renouvellement, et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.
Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument ou de la portion d’instrument ou de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.
Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum trimestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place. Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 % et 125 %. Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts. Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.
En application de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (excluant certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture d’un portefeuille), des relations de couverture de valeur du risque de taux d’intérêt sur base de portefeuille d’actifs ou de passifs sont utilisées. Dans ce cadre :
- le risque désigné comme étant couvert est le risque de taux d’intérêt associé à la composante de taux interbancaire inclus dans le taux des opérations commerciales de crédits à la clientèle, d’épargne et de dépôts à vue ;
- les instruments réputés couverts correspondent, pour chaque bande de maturité, à une fraction de la position constitutive des impasses associées aux sous-jacents couverts ;
- les instruments de couverture sont uniquement des swaps de taux simples ;
- l’efficacité des couvertures est assurée prospectivement par le fait que tous les dérivés doivent avoir à la date de leur mise en place pour effet de réduire le risque de taux d’intérêt du portefeuille de sous-jacents couverts. Rétrospectivement, ces couvertures doivent être déqualifiées lorsque les sous-jacents qui leur sont spécifiquement associés sur chaque bande de maturité deviennent insuffisants (du fait des remboursements anticipés des prêts ou des retraits des dépôts).
Les principes de comptabilisation des dérivés et des instruments couverts dépendent de la stratégie de couverture.
Dans le cas d’une relation de couverture de valeur, les dérivés sont réévalués au bilan à leur valeur de marché par contrepartie du compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la valeur de marché par résultat », symétriquement à la réévaluation des instruments couverts pour le risque considéré. Au bilan, la réévaluation de la composante couverte est comptabilisée soit conformément à la classification de l’instrument couvert dans le cas d’une relation de couverture d’actifs ou de passifs identifiés, soit dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » dans le cas d’une relation de couverture de portefeuille.
En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transaction et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie. Dans le cas d’instruments de taux d’intérêt identifiés initialement couverts, le montant de réévaluation inscrit au bilan sur ces instruments est amorti au taux d’intérêt effectif sur sa durée de vie résiduelle. Dans le cas de portefeuilles d’instruments de taux d’intérêt initialement couverts en taux, cet ajustement est amorti linéairement sur la période restant à courir par rapport à la durée initiale de la couverture. Si les éléments couverts ne figurent plus au bilan, du fait notamment de remboursements anticipés, ce montant est immédiatement porté au compte de résultat.
Dans le cas d’une relation de couverture de résultats futurs, les dérivés sont réévalués au bilan en valeur de marché en contrepartie d’une ligne spécifique des capitaux propres « Variations de valeur enregistrées directement en capitaux propres ». Les montants inscrits en capitaux propres pendant la durée de vie de la couverture sont transférés en résultat sous la rubrique « Intérêts et produits et charges assimilés » au fur et à mesure que les éléments de résultat de l’instrument couvert affectent le résultat. Les instruments couverts restent comptabilisés conformément aux règles spécifiques à leur catégorie comptable.
En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les montants cumulés inscrits en capitaux propres au titre de la réévaluation du dérivé de couverture sont maintenus en capitaux propres jusqu’à ce que la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou lorsqu’il est déterminé qu’elle ne se réalisera pas. Ces montants sont alors transférés en résultat.
En cas de disparition de l’élément couvert, les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont immédiatement constatés en résultat.
Quelle que soit la stratégie de couverture retenue, l’inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la valeur de marché par résultat ».
Les couvertures des investissements nets en devises réalisés dans des filiales et succursales sont comptabilisées de la même façon que les couvertures de résultats futurs. Les instruments de couverture peuvent être des dérivés de change ou tout instrument financier non dérivé.
1.f.10 DETERMINATION DE LA VALEUR DE MARCHE
La valeur de marché correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction conclue à des conditions normales entre des participants de marché, sur le marché principal ou sur le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.
Le Groupe détermine la valeur de marché des instruments financiers, soit en utilisant des prix obtenus directement à partir de données externes, soit en utilisant des techniques de valorisation. Ces techniques de valorisation sont principalement des approches par le marché ou par le résultat, regroupant des modèles communément admis (méthode d’actualisation des cash flows futurs, modèle de Black & Scholes, techniques d’interpolation). Elles maximisent l’utilisation de données observables et minimisent celle de données non observables. Ces techniques sont calibrées pour refléter les conditions actuelles du marché. Des ajustements de valorisation sont appliqués si nécessaire, lorsque des facteurs tels que les risques de modèle, de liquidité et de crédit ne sont pas pris en compte dans les techniques de valorisation ou dans les paramètres utilisés, mais sont cependant pris en considération par les participants de marché lors de la détermination de la valeur de marché.
La valeur de marché est déterminée pour chaque actif financier ou passif financier pris individuellement, mais elle peut être évaluée sur la base de portefeuille dès lors que certaines conditions sont remplies. Ainsi, le Groupe applique cette exception lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers et d’autres contrats entrant dans le champ d’application de la norme sur les instruments financiers est géré sur la base de son exposition nette à des risques similaires, de marché ou de crédit, qui se compensent, conformément à une stratégie interne de gestion des risques dûment documentée.
Les actifs et passifs évalués ou présentés à la valeur de marché sont répartis selon la hiérarchie suivante :
- Niveau 1 : les valeurs de marché sont déterminées en utilisant directement les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs identiques. Les caractéristiques d’un marché actif incluent l’existence d’un volume et d’une fréquence suffisants de transactions ainsi qu’une disponibilité continue des prix.
- Niveau 2 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres significatifs sont observables sur les marchés, directement ou indirectement. Ces techniques sont régulièrement calibrées et les paramètres corroborés par des données provenant de marchés actifs.
- Niveau 3 : les valeurs de marché sont déterminées avec des techniques de valorisation dont les paramètres significatifs utilisés sont non observables ou ne peuvent être corroborés par des données de marché, par exemple en raison de l’absence de liquidité de l’instrument ou d’un risque de modèle significatif. Un paramètre non observable est une donnée pour laquelle aucune information de marché n’est disponible. Il provient donc d’hypothèses internes sur les données qui seraient utilisées par les autres participants de marché. L’évaluation de l’absence de liquidité ou l’identification d’un risque de modèle suppose l’exercice du jugement.
Le niveau de hiérarchie de la valeur de marché au sein duquel l'actif ou le passif est classé dans son intégralité correspond au niveau le plus bas des paramètres qui sont significatifs pour la valeur de marché.
Pour les instruments financiers présentés dans le Niveau 3 de la hiérarchie, et plus marginalement pour certains instruments financiers présentés dans le Niveau 2, une différence peut apparaître entre le prix de transaction et la valeur de marché. Cette marge (“Day One Profit”) est différée et étalée en résultat sur la durée d’inobservabilité anticipée des paramètres de valorisation. Lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ou lorsque la valorisation peut être justifiée par comparaison avec celle de transactions récentes et similaires opérées sur un marché actif, la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.
1.f.11DECOMPTABILISATION D’ACTIFS OU DE PASSIFS FINANCIERS
Décomptabilisation des actifs financiers
Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un actif financier lorsque les droits contractuels aux flux de trésorerie de l’actif expirent, ou lorsque le Groupe transfère l'actif - soit sur la base d'un transfert des droits contractuels à ses flux de trésorerie, soit en conservant les droits contractuels à recevoir les flux de trésorerie de l’actif tout en assumant l'obligation de payer les flux de trésorerie de l'actif dans le cadre d'un dispositif de rétrocession éligible – de même que la quasi-totalité des risques et des avantages de l’actif.
Dans le cas où le Groupe a transféré les flux de trésorerie d’un actif financier mais n’a ni transféré ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de l’actif financier et n’a pas conservé en pratique le contrôle de l’actif financier, le Groupe décomptabilise l’actif financier et enregistre alors distinctement, si nécessaire, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif. Si le Groupe a conservé le contrôle de l’actif financier, il maintient ce dernier à son bilan à hauteur de son implication continue dans cet actif.
Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue, corrigée le cas échéant de tout profit ou perte latent qui aurait été antérieurement comptabilisé directement en capitaux propres.
Si l’ensemble de ces conditions n’est pas réuni, le Groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.
Décomptabilisation des passifs financiers
Le Groupe décomptabilise tout ou partie d’un passif financier lorsque tout ou partie de ce passif est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, est annulée ou est arrivée à expiration. Un passif financier peut également être décomptabilisé en cas de modification substantielle de ses conditions contractuelles ou d’échange avec le prêteur contre un instrument dont les conditions contractuelles sont substantiellement différentes.
Opérations de pension et prêts/emprunts de titres
Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé au coût amorti sous la rubrique de « Passifs financiers au coût amorti » appropriée, à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles le passif correspondant est comptabilisé en « Instruments financiers à la valeur de marché par résultat ».
Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée au coût amorti sous la rubrique « Actifs financiers au coût amorti » appropriée, à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de négoce du Groupe, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Instruments financiers à la valeur de marché par résultat ».
Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés. Dans le cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Instruments financiers à la valeur de marché par résultat ».
1.f.12 COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS
Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.
Les opérations de pension livrées et de dérivés dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme font l'objet d'une compensation au bilan.
1.g ACTIVITES D’ASSURANCE
1.g.1 PLACEMENTS DES ACTIVITES D’ASSURANCE
Les modalités d’application d’IFRS 9 sont identiques à celles des autres entités du Groupe (cf. note 1.f).
Les placements des activités d’assurance incluent les immeubles de placement qui sont évalués en valeur de marché en tant qu’éléments sous-jacents de contrats participatifs directs.
1.g.2 CONTRATS D’ASSURANCE
Le Groupe applique IFRS 17 aux contrats d’assurance émis, aux contrats de réassurance émis et détenus et aux contrats d’investissement à participation discrétionnaire émis (si l’entité émet également des contrats d’assurance). Les principaux contrats d’assurance émis par le Groupe correspondent :
- à des contrats couvrant des risques liés aux personnes ou aux biens : contrats d’assurance des emprunteurs (ADE), de prévoyance, contrats couvrant les autres risques non vie (automobile, multirisque habitation, etc.). Ces contrats sont évalués selon le modèle général (Building Block Approach - BBA) ou la méthode d’affectation des primes (Premium Allocation Approach - PAA) pour les contrats éligibles à cette méthode;
- à des contrats de type vie ou épargne : contrats mono et multi-supports (investis en actifs de fonds généraux et en unité de comptes) avec ou sans risque d’assurance incluant une composante à participation aux bénéfices discrétionnaire et contrats en unités de compte avec une garantie plancher en cas de décès. Ces contrats sont évalués selon le modèle des honoraires variables (Variable Fee Approach - VFA).
Un contrat (ou traité) de réassurance est un contrat d’assurance par lequel un assureur (le cédant) transfère une partie de ses risques auprès d’un réassureur (le cessionnaire). Le Groupe intervient comme réassureur en acceptant des risques liés aux personnes ou aux biens d’assureurs externes et comme cédant en transférant de tels risques à des réassureurs externes. Les contrats peuvent être proportionnels ou non proportionnels selon la nature des risques et l’appétence pour le risque accepté ou conservé. Ils sont évalués soit selon le modèle général, soit selon la méthode d’affectation des primes puisque la norme interdit l’utilisation de la méthode des honoraires variables.
Les contrats d’investissement sans participation aux bénéfices discrétionnaire et sans risque d’assurance adossés à des actifs sous-jacents en unités de compte sont évalués selon la norme IFRS 9 en valeur de marché par résultat.
Les modalités d’évaluation et de comptabilisation de ces différents contrats selon le modèle d’évaluation retenu sont précisées ci-après.
Ces contrats sont détaillés dans la note 5.d Actifs et passifs relatifs aux contrats d’assurance.
- Séparation préalable des composants relevant d’autres normes et non étroitement liés
Lorsque les contrats d’assurance ou d’investissement à participation discrétionnaire comportent des composants qui relèveraient du champ d'application d'une autre norme s'il s'agissait de contrats distincts, une analyse doit être menée afin de déterminer si ces composants doivent être comptabilisés séparément. Ainsi :
- un dérivé incorporé est séparé du contrat d’assurance hôte et comptabilisé selon IFRS 9 lorsque ses caractéristiques économiques et ses risques ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte ;
- une composante d’investissement correspond au montant que l’assureur est tenu de rembourser à l’assuré dans tous les cas de figure que l’événement assuré se produise ou non. Elle est séparée du contrat d’assurance hôte et comptabilisée selon IFRS 9 lorsqu’elle est distincte de celui-ci et lorsque des contrats équivalents pourraient être vendus séparément dans le même marché ou espace juridique. Elle n’est pas séparée si elle est étroitement liée au contrat hôte. Les variations d’une composante d’investissement non séparée (et notamment les paiements y afférents) ne sont pas constatées en compte de résultat ;
- une promesse de transfert à l’assuré de biens ou de services distincts autres que les services du contrat d'assurance est séparée du contrat d’assurance hôte et comptabilisée selon IFRS 15.
- Contrats d’assurance
Un contrat d'assurance est un contrat selon lequel une partie, l'émetteur, prend en charge un risque d'assurance important pour une autre partie, le titulaire, en convenant d'indemniser le titulaire si un événement futur incertain spécifié, l'événement assuré, porte préjudice au titulaire.
Un risque d'assurance est important si, et seulement si, un événement assuré peut amener l’assureur à payer des sommes supplémentaires importantes dans n'importe quel scénario, à l'exclusion des scénarios qui sont dénués de substance commerciale. Un contrat transfère un risque d’assurance important uniquement s’il existe un scénario ayant une substance commerciale dans lequel il y a une possibilité que l’émetteur subisse une perte sur la base de la valeur actualisée.
Les risques d’assurance couverts par les entités du Groupe sont :
- soit, des risques liés à la personne physique : la mortalité (garanties en cas de décès), la longévité (garanties en cas de vie, par exemple les rentes viagères), la morbidité (garanties en cas d’invalidité), l’incapacité, la santé (couverture médicale), le chômage ;
- soit, des risques de dommage aux biens ou à la responsabilité civile.
Les contrats vie ou épargne émis par les entités du Groupe sont qualifiés de contrats d’assurance si ils incluent un risque en cas de survie (cas de contrats de retraite à sortie en rente obligatoire) ou un risque en cas de décès (cas des contrats en unités de compte comportant une garantie plancher en cas de décès et des contrats d’épargne avec garantie d’un montant additionnel en cas de décès). En l’absence de tels risques, ces contrats sont des contrats d’investissement avec ou sans participation aux bénéfices discrétionnaire.
- Contrats d’investissement avec participation aux bénéfices discrétionnaire
Les contrats d’investissement n’exposent pas l’assureur à un risque d’assurance important. Ils sont dans le champ d’IFRS 17 s’ils sont émis par des entités émettant également des contrats d’assurance.
La participation discrétionnaire est définie comme le droit contractuel de recevoir, en supplément d’un montant qui n’est pas à la discrétion de l’émetteur, des sommes additionnelles qui sont susceptibles de représenter une part importante du total des prestations prévues au contrat. Prestations, dont l’échéancier ou le montant sont contractuellement laissés à la discrétion de l’émetteur et qui sont contractuellement fondées sur les rendements tirés d’un ensemble défini de contrats ou d’un type de contrats ou sur les rendements d’investissement réalisés et/ou latents d’un ensemble défini d’actifs détenus par l’émetteur, ou le résultat de l’entité ou du fonds qui émet le contrat.
Les contrats d’épargne investis sur un fonds en euros et les contrats multi-supports investis sur des actifs en unités de compte et sur un fonds en euros sont considérés par le Groupe comme des contrats d’investissement avec participation aux bénéfices discrétionnaire, évalués selon la méthode des honoraires variables.
Comptabilisation et évaluation
- Regroupement des contrats
La comptabilisation et l’évaluation des contrats d’assurance s’effectuent par groupes de contrats au sein de portefeuilles regroupant les contrats couvrant des risques similaires et gérés ensemble. Les groupes de contrats sont définis en fonction de la profitabilité attendue à l’origine : contrats onéreux, contrats profitables avec un faible risque de devenir onéreux et autres. Un groupe de contrats ne peut contenir que des contrats émis à un an d’intervalle au maximum (correspondant à une « cohorte » annuelle), sauf lorsque l’exemption optionnelle prévue par le règlement européen trouve à s’appliquer, ce qui est le cas pour les contrats d’assurance vie épargne, comme décrit ci-dessous.
Pour les contrats d’assurance des emprunteurs (ADE), de prévoyance et ceux couvrant les autres risques non vie, le Groupe retient pour la constitution des portefeuilles de contrats homogènes les critères discriminants suivants : entité juridique, nature des risques et partenaire distributeur. Les contrats de réassurance acceptée suivent les mêmes principes.
Pour les contrats vie et épargne, le Groupe retient pour les portefeuilles de contrats homogènes d’assurance les critères suivants: entité juridique, produit et actifs sous-jacents. Les contrats d’épargne et de retraite ont été classées dans des portefeuilles distincts (y compris sur la période précédant la transition) du fait de l’existence d’un risque de longévité dans les contrats de retraite.
Pour les traités de réassurance détenus, le Groupe retient les critères suivants : entité juridique, produit couvert et contrepartie. Un portefeuille peut parfois correspondre à un unique traité.
- Comptabilisation et décomptabilisation
Un groupe de contrats d’assurance (ou de réassurance émis) est comptabilisé à compter de la première des dates suivantes : le début de la période de couverture du groupe de contrats, celle à laquelle le premier paiement d’un assuré du groupe devient exigible (ou en l’absence d’une telle date, quand le premier paiement est reçu) et, dans le cas d’un groupe de contrats déficitaires, la date à laquelle le groupe devient déficitaire.
Un groupe de contrats de réassurance détenus est comptabilisé à compter du début de la période de couverture du groupe de contrats de réassurance détenus ou, si la réassurance a été souscrite en anticipation de la couverture d’un groupe de contrats d’assurance sous-jacents déficitaire, lors de la première comptabilisation de ce groupe déficitaire.
Lors de la comptabilisation initiale de portefeuilles de contrats d’assurance acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises ou d’un transfert distinct, les groupes de contrats acquis sont traités comme si les contrats avaient été émis à la date de la transaction. La contrepartie reçue ou payée en échange des contrats est traitée comme l’approximation des primes reçues pour les besoins du calcul de la marge sur services contractuels lors de la comptabilisation initiale à partir de ce montant. Dans le cas d’un regroupement d’entreprises dans le champ d’application d’IFRS 3, la contrepartie reçue ou payée est la valeur de marché des contrats à cette date. Pour les regroupements d’entreprises intervenus depuis l’entrée en vigueur d’IFRS 17, cette valeur de marché a été déterminée par la projection de l’évaluation des passifs selon l’approche prudentielle Solvabilité 2 qui constitue une référence de marché. Pour les contrats déficitaires, l’excédent des flux de trésorerie d’exécution par rapport à la contrepartie payée ou reçue est enregistré dans l’écart d’acquisition (ou le profit résultant d’une acquisition à des conditions avantageuses) s’il s’agit d’un regroupement d’entreprises et sinon, en résultat. Pour les autres contrats, la différence est enregistrée en marge sur services contractuels. En outre, un actif au titre des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition doit être reconnu, pour sa valeur de marché, au titre des coûts d’acquisition liés au renouvellement des contrats d’assurance existants ou des coûts d’acquisition déjà payés par l’entreprise acquise au titre de contrats futurs.
Un contrat d’assurance est décomptabilisé lorsque l’obligation qu’il couvre est éteinte, par paiement ou échéance, ou si les conditions du contrat sont modifiées de telle sorte que la comptabilisation du contrat aurait été substantiellement différente si ces modifications avaient existé à l’origine. La décomptabilisation d’un contrat entraîne l’ajustement des flux de trésorerie d’exécution, de la marge sur services contractuels et des unités de couverture du groupe dans lequel il était inclus.
• Modèle général d’évaluation (Building Block Approach – BBA) - Caractéristiques
Le modèle général d’évaluation des contrats d’assurance correspond à la meilleure estimation des flux de trésorerie futurs à payer ou à recevoir, nécessaires à l’exécution des obligations contractuelles. Cette estimation doit refléter les différents scénarios possibles et l’effet des options et des garanties incluses dans les contrats, sur l’horizon limite ou « frontière ». La détermination de cette frontière nécessite une analyse des droits et obligations issus du contrat et notamment de la capacité de l’assureur à en modifier le prix pour en refléter les risques. Ceci conduit par exemple à exclure les tacites reconductions si le tarif peut être modifié ou à les inclure dans le cas contraire.
Les flux de trésorerie sont actualisés pour tenir compte de la valeur temps de l’argent. Ils correspondent aux flux rattachables aux contrats d’assurance directement ou par des méthodes d’allocation : primes, frais d’acquisition et de gestion des contrats, sinistres et prestations, frais indirects, taxes et amortissements des actifs corporels et incorporels.
L’estimation des flux de trésorerie est complétée par un ajustement pour risque explicite pour couvrir l’incertitude sur les flux de trésorerie au titre du risque non financier. Ces deux éléments constituent les flux d’exécution des contrats, auxquels s’ajoute une marge sur services contractuels représentant le résultat attendu sur les services futurs liés à un groupe de contrats.
Si la marge sur services contractuels est positive, elle est présentée au bilan dans l’évaluation des contrats et amortie au fur et à mesure des services rendus ; si elle est négative, elle est constatée immédiatement au compte de résultat. La perte à l’origine (ou « élément de perte ») est suivie extra-comptablement afin de permettre la reconnaissance ultérieure du produit des activités d’assurance.
Les frais d’acquisition sont déduits de la marge sur services contractuels du groupe de contrats auquel ils se rapportent et amortis sur la durée de couverture des contrats.
A chaque clôture, la valeur comptable d’un groupe de contrats d’assurance correspond à la somme du passif pour la couverture restante qui comprend les flux de trésorerie d'exécution liés aux services futurs (estimation des flux de trésorerie et ajustement pour risque) et la marge sur services contractuels restante à cette date, et du passif pour les sinistres survenus qui comprend l’estimation des flux de trésorerie futurs et l’ajustement pour risque et n’intègre pas de marge sur services contractuels. Les hypothèses utilisées pour estimer les flux de trésorerie futurs et l’ajustement pour risque non financier, ainsi que le taux d’actualisation, sont mis à jour afin de refléter la situation à la clôture.
La marge sur services contractuels est ajustée des changements d’estimation des hypothèses non financières relatifs aux services futurs, capitalisée au taux d’actualisation à l’origine puis amortie au compte de résultat au titre des services rendus sur la période en produits des activités d’assurance. Dans le cas de contrats qui deviennent onéreux, après consommation de la marge sur services contractuels, la perte est constatée sur la période. Dans le cas des contrats onéreux qui redeviennent profitables du fait de changements favorables d’hypothèses, la marge sur services contractuels n’est reconstituée qu’après compensation de l’élément de perte.
Le relâchement des flux d’exécution des contrats (estimation des flux de trésorerie et ajustement pour risque) attendus au titre de la période, à l’exception du montant affecté à l’élément de perte, est enregistré en produits des activités d’assurance. La variation des estimations au titre des services passés (estimation des flux de trésorerie et ajustement pour risque) est enregistrée en « Charges des activités d’assurance ».
Le Groupe inclut la variation de l’ajustement du risque non financier au titre des services courants et passés en totalité dans le « Résultat des activités d’assurance ».
Le Groupe enregistre en capitaux propres l’effet de la variation du taux d’actualisation des flux de trésorerie. La charge de désactualisation est enregistrée en « Produits ou charges financiers d’assurance » sur la base du taux à l’origine (taux à la souscription pour le passif au titre de la couverture restante et taux à la date de survenance pour le passif au titre des sinistres survenus). La différence entre la valeur des passifs actualisés à un taux figé à l’origine et la valeur de ces mêmes passifs estimée en utilisant les taux d’actualisation courants est ainsi reconnue en capitaux propres. L’effet sur les passifs des variations des variables financières, notamment l’indexation des prestations prévues au contrat, est également comptabilisé en capitaux propres.
Le taux d’actualisation est constitué à partir du taux sans risque ajusté pour tenir compte de l’illiquidité des passifs. En protection, la prime de liquidité est actuellement évaluée à zéro en raison de la durée de règlement courte des sinistres sur les principaux risques couverts et de la non transférabilité aux assurés de l'illiquidité des passifs.
L’ajustement pour risque est déterminé selon la méthode des quantiles.
L’unité de couverture retenue pour l’amortissement de la marge sur services contractuels est dérivée de la prime de risque acquise à la période.
- Contrats concernés
Les contrats couvrant des risques liés aux personnes ou aux biens (contrats d’assurance des emprunteurs (ADE), de prévoyance, et ceux couvrant les autres risques non vie) sont évalués selon le modèle général lorsque la frontière des contrats, les variations attendues des flux de trésorerie et l’effet de la valeur temps sur la durée de la couverture ne les rendent pas éligibles à l’approche simplifiée, ou par choix opérationnel (un modèle d’évaluation unique pour les contrats courts et longs).
• Modèle d’évaluation des contrats participatifs directs (Variable Fee Approach – VFA)
- Caractéristiques
Les contrats participatifs directs sont des contrats d’assurance ou d’investissement pour lesquels :
- les modalités contractuelles précisent que le titulaire a droit à une part d’un portefeuille d’éléments sousjacents clairement défini ;
- l’assureur s’attend à verser au titulaire une somme correspondant à une part substantielle du rendement obtenu sur la valeur de marché des éléments sous-jacents ;
- l’assureur s’attend à ce que toute variation des sommes à verser au titulaire soit, dans une proportion substantielle, attribuable à la variation de la valeur de marché des éléments sous-jacents.
Le contrôle du respect de ces conditions est effectué à la date de souscription et n’est pas revu ultérieurement.
Pour ces contrats, pour lesquels l’assureur doit payer à l’assuré une somme correspondant à la valeur de marché d’éléments sous-jacents clairement identifiés, diminuée d’une rémunération variable, un modèle spécifique (appelé « méthode des honoraires variables ») a été développé en adaptant le modèle général.
A chaque clôture, le passif de ces contrats est ajusté du rendement réalisé et des variations de la valeur de marché des éléments sous-jacents : la part revenant aux assurés est enregistrée dans les flux d’exécution des contrats par contrepartie des produits ou charges financiers d’assurance et la part revenant à l’assureur, correspondant aux honoraires variables, vient alimenter la marge sur services contractuels.
La marge sur services contractuels est également ajustée de l’effet des variations des flux de trésorerie d’exécution qui ne varient pas en fonction des rendements d’éléments sous-jacents et qui se rapportent aux services futurs : estimation des flux de trésorerie, ajustement pour risque, variations de l’effet de la valeur temps de l’argent et des risques financiers qui ne résultent pas des éléments sous-jacents (par exemple, l’effet des garanties financières).
Les variations des flux de trésorerie d’exécution qui ne varient pas en fonction des rendements d’éléments sousjacents et qui se rapportent aux services passés sont enregistrées en résultat. C’est le cas des commissions de gestion et des frais rattachables.
Les frais d’acquisition sont déduits de la marge sur services contractuels du groupe de contrats auquel ils se rapportent et amortis sur la durée de couverture des contrats, comme dans le modèle général.
En raison du mécanisme de répartition entre les assurés et l’assureur de la variation de valeur des éléments sousjacents, le résultat de ces contrats est en principe essentiellement représenté par le relâchement des flux d’exécution et par l’amortissement de la marge sur services contractuels. En effet, lorsque les éléments sous-jacents adossent parfaitement les passifs et sont évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat, le résultat financier au titre de ces contrats devrait être nul. Le Groupe a choisi l’option consistant à reclasser en capitaux propres la variation du passif liée aux actifs sous-jacents qui ne sont pas évalués en valeur de marché ou de modèle par résultat.
Les contrats vie répondant à la définition de contrats participatifs directs indiquée ci-dessus sont évalués selon la méthode des honoraires variables. Lorsque ces contrats incluent une valeur de rachat, celle-ci répond à la définition d’une composante d’investissement non distincte et les variations de cette composante d’investissement (notamment les paiements y afférents) ne sont donc pas constatées en compte de résultat.
Le Groupe a choisi d’appliquer l’option introduite par le règlement européen de ne pas diviser par cohorte annuelle les portefeuilles de contrats participatifs qui reposent sur une mutualisation intergénérationnelle. Du fait de ce choix, l’appréciation du caractère onéreux s’effectue sur la base du portefeuille et non pas sur la base des cohortes annuelles.
La frontière des contrats inclut les versements futurs dès lors que la tarification applicable n’est pas modifiable (par exemple, les chargements d’acquisition ou de gestion), ainsi que la phase de rente en service lorsque les contrats prévoient une sortie en rente obligatoire ou optionnelle (dans ce cas, l’option est probabilisée).
Le taux d’actualisation est constitué à partir du taux sans risque, extrapolé sur la durée excédant la période pour laquelle des données observables sont disponibles et corrigé d’une prime de liquidité déterminée sur la base des actifs sous-jacents pour tenir compte de l’illiquidité des passifs.
L’ajustement pour risque est déterminé en combinant selon la méthode du coût du capital, sans prise en compte du risque de rachat massif, en incluant les versements libres, et en considérant uniquement les frais rattachables, et la méthode des quantiles pour la composante des versements libres.
L’unité de couverture retenue pour l’amortissement de la marge sur services contractuels correspond à la variation de l’épargne revenant aux assurés (déterminée en valeur actualisée), ajustée pour tenir compte de l’impact du rendement réel des placements financiers ou immobiliers sous-jacents par rapport à la projection actuarielle en risque neutre.
- Contrats concernés
Les contrats d’assurance et les contrats d’investissement à participation discrétionnaire adossés à des ensembles d’actifs désignés communément comme « fonds généraux » ou cantons » qui correspondent à des actifs isolés analytiquement, contractuellement ou réglementairement, ainsi que les contrats en unités de comptes comportant une garantie plancher et les contrats multi-supports incluant un support de type « fond général » sont évalués selon le modèle des honoraires variables.
L’option prévue par le règlement européen d’exemption des cohortes annuelles est appliquée aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement à participation discrétionnaire pour lesquels la participation aux bénéfices des assurés est mutualisée entre les différentes générations de souscripteurs : il s’agit des contrats monosupports euros ou multi-supports incluant un fonds en euros, en France, en Italie et au Luxembourg.
Dans le cas du passif au titre des sinistres survenus, il est évalué selon le modèle des honoraires variables s’il est sensible à la variation de valeur des éléments sous-jacents et selon le modèle général dans le cas contraire.
• Modèle d’évaluation simplifié (Premium Allocation Approach – PAA)
- Caractéristiques
Les contrats de courte durée (moins d’un an) peuvent être évalués et comptabilisés selon une approche simplifiée appelée méthode d’affectation des primes, également applicable aux contrats de plus longue durée si elle conduit à des résultats similaires à ceux du modèle général pour le passif au titre de la couverture restante.
Les contrats dont la frontière est longue, pour lesquels des variations importantes des flux de trésorerie sont attendues sur la durée de la couverture ou pour lesquels l’effet de la valeur temps sur la durée de la couverture est matériel, ne sont pas éligibles à l’approche simplifiée.
Pour les contrats profitables, le passif relatif à la couverture restante correspond au report des primes encaissées selon un profil représentant la couverture restante à la date d’arrêté. Pour les contrats onéreux, les primes reportées sont complétées d’une estimation de la perte attendue sur la durée de la couverture. Le passif pour les sinistres survenus est évalué selon le modèle général. Dans ce cas, la méthode retenue pour déterminer l’ajustement pour risque est la même que pour le modèle général.
Le Groupe a choisi l’option de reporter les frais d’acquisition sur la durée de la couverture et par conséquent de les présenter en déduction des primes reportées, sauf lorsque la couverture des contrats coïncide avec l’année civile ou que les frais reportables ne sont pas matériels.
Les passifs pour les sinistres survenus sont actualisés si le règlement attendu des sinistres a lieu au-delà d’un an à compter de la connaissance de la survenance. La charge de désactualisation est enregistrée en produits ou charges financiers d’assurance comme dans le modèle général. Dans ce cas, l’option de classement en capitaux propres de l’effet des variations de taux d’actualisation est également applicable. Le Groupe a retenu cette option pour les passifs au titre des sinistres survenus.
A chaque clôture, l’ajustement des passifs au titre de la couverture restante et des sinistres survenus est enregistré en résultat.
- Contrats concernés
Les contrats d’assurance des emprunteurs (ADE), de prévoyance et ceux couvrant les autres risques non vie sont évalués selon l’approche simplifiée si les conditions sont remplies (sauf s’il est fait le choix du modèle général pour des raisons opérationnelles).
• Traitement de la réassurance
- Contrats de réassurance émis (réassurance acceptée)
La réassurance acceptée est traitée comme les contrats d’assurance émis, soit en modèle général, soit en modèle simplifié, en fonction de la durée de couverture des contrats de réassurance.
Le Groupe accepte surtout des risques correspondant à ceux qu’il garantit en tant qu’assureur direct, dans le cadre de traités proportionnels ou non proportionnels.
- Contrats de réassurance détenus (réassurance cédée)
La réassurance cédée est également traitée selon le modèle général ou en modèle simplifié mais l’équivalent de la marge sur services contractuels représente le gain ou la perte attendu au titre de la réassurance et peut être positif ou négatif. Dans le cas où un traité de réassurance vient compenser les pertes d’un groupe de contrats onéreux sous-jacent, le gain de réassurance est constaté immédiatement en résultat. Cette composante de recouvrement de perte sert à comptabiliser les montants qui sont présentés ultérieurement en résultat net.
Par ailleurs, les flux d’exécution des contrats incluent le risque de non-performance du réassureur.
Le Groupe cède en réassurance les risques dont il souhaite se prémunir (par exemple, traités non proportionnels couvrant le risque de pointe, le risque d’accumulation ou excédant la rétention souhaitée) ou dans le cadre de partage des risques dans les traités proportionnels pour des raisons techniques ou commerciales.
Les traités de réassurance cédés sont évalués par le Groupe selon l’approche simplifiée ou le modèle général.
Présentation au bilan et au compte de résultat
Le Groupe a choisi de présenter les placements des activités d’assurance et leur résultat distinctement des actifs et passifs financiers de l’activité bancaire.
Les produits financiers ou charges financières des contrats d’assurance émis sont présentés séparément entre le compte de résultat et les capitaux propres pour les portefeuilles pour lesquels cette décomposition a été jugée pertinente. Pour les contrats Protection évalués en modèle général et pour les passifs pour des sinistres survenus sur des contrats en modèle simplifié, le choix des portefeuilles concernés a été fait en tenant compte à la fois des effets en résultat de la désactualisation des passifs et des modalités de comptabilisation des actifs les adossant. Dans le cas des contrats évalués selon la méthode des honoraires variables, ce choix a été fait pour neutraliser les non-concordances comptables pouvant exister dans le compte de résultat entre l’effet des variations de valeur de marché des passifs d’assurance ou d’investissement et celui des actifs sous-jacents lorsque ces derniers ne sont pas comptabilisés en valeur de marché par résultat.
Des contrats d’assurance peuvent être distribués et gérés par des entités non assurance du Groupe qui sont rémunérées à ce titre par des commissions payées par les entités d’assurance. Le modèle d’évaluation des contrats d’assurance nécessite de projeter dans les flux d’exécution des contrats les frais d’acquisition et de gestion qui seront versés dans le futur et de présenter dans le compte de résultat d’une part, la libération des frais estimés au titre de la période et, d’autre part, les frais réels. Dans le cas de commissions entre des sociétés du Groupe, le Groupe procède au retraitement de la marge interne au bilan et au compte de résultat (dans la décomposition des passifs d’assurance et des résultats liés entre flux d’exécution et marge sur services contractuels) en présentant en charges afférentes aux contrats d’assurance la part des frais généraux (hors marges internes) des entités bancaires rattachables à l’activité d’assurance. Les marges des distributeurs internes sont déterminées à partir de données de gestion normalisées de chacun des réseaux concernés.
Effet des estimations comptables établies dans les états financiers intermédiaires
Le Groupe a fait le choix prévu par IFRS 17 de comptabiliser dans ses états financiers annuels les effets des changements d’estimations comptables relatives aux contrats d’assurance émis ou détenus, sans tenir compte des estimations précédemment effectuées dans ses états financiers intermédiaires.
1.h IMMOBILISATIONS
Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation ainsi que les immeubles de placement. Les droits d’utilisation relatifs aux actifs pris en location (cf. note 1.i.2) sont présentés dans les postes d’immobilisations correspondant aux actifs similaires détenus.
Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.
Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.
Les immeubles de placement sont comptabilisés au coût, à l’exception de ceux détenus en tant qu’éléments sousjacents de contrats participatifs directs (par amendement à IAS 40), qui sont valorisés à la valeur de marché par résultat et présentés au bilan dans la rubrique « Placements des activités d’assurance » (cf. note 1.g.1).
Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation. Par exception, les immeubles occupés par l’entité propriétaire qui constituent des éléments sous-jacents de contrats participatifs directs sont évalués en valeur de marché (par amendement à IAS 16).
Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.
Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.
Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. L’approche par composants a été retenue pour les immeubles d’exploitation et de placement.
Les durées d’amortissement retenues pour les immeubles de bureaux sont de 80 et 60 ans pour le gros œuvre des immeubles de prestige et les autres immeubles respectivement, 30 ans pour les façades, 20 ans pour les installations générales et techniques et 10 ans pour les agencements.
Les logiciels sont amortis, selon leur nature, sur des durées n’excédant pas 8 ans pour les développements d’infrastructure et 3 ans ou 5 ans pour les développements essentiellement liés à la production de services rendus à la clientèle.
Les coûts de maintenance des logiciels sont enregistrés en charges au compte de résultat lorsqu’ils sont encourus. En revanche, les dépenses qui participent à l’amélioration des fonctionnalités du logiciel ou contribuent à en allonger la durée de vie sont portées en augmentation du coût d’acquisition ou de confection initial.
Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an sur le modèle de celui effectué pour les survaleurs affectées aux ensembles homogènes de métiers.
S’il existe un tel indice de dépréciation, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas de modification de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.
Les plus ou moins-values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Gains nets sur autres actifs immobilisés ».
Les plus ou moins-values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat sous la rubrique « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ».
1.i CONTRATS DE LOCATION
Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.
1.i.1 SOCIETE DU GROUPE BAILLEUR DU CONTRAT DE LOCATION
Les contrats de location consentis par le Groupe sont analysés en contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.
Contrats de location-financement
Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur l’essentiel des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.
La valeur actualisée des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance. Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant des intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.
Les provisions constatées sur ces créances suivent les mêmes règles que celles décrites pour les actifs financiers comptabilisés au coût amorti.
Contrats de location simple
Est un contrat de location simple un contrat par lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.
Lors de sa mise en location, le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations pour son coût d’acquisition diminué de sa valeur résiduelle et est ensuite amorti linéairement sur sa durée d’utilité. Les dotations aux amortissements du bien ainsi que les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location, respectivement sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».
Les véhicules mis en location par le Groupe et classés en contrat de location simple sont des actifs dont la durée moyenne de location s’établit entre un et cinq ans.
Le coût d’acquisition de ces actifs comprend leur prix d’acquisition, ainsi que tous les coûts directement attribuables nécessaires à la mise à disposition du véhicule auprès des clients locataires. La valeur résiduelle est une estimation selon un modèle statistique de la valeur de revente de l’actif et fait l’objet de réestimations à chaque date de clôture en tenant compte notamment des données historiques de vente des véhicules sur le marché de l’occasion et du contexte propre à chaque zone géographique. En cas d’évolution du montant de la valeur résiduelle de l’actif par rapport à sa valeur d’estimation, un ajustement prospectif du plan d’amortissement est effectué véhicule par véhicule.
1.i.2 SOCIETE DU GROUPE PRENEUR DU CONTRAT DE LOCATION
Les contrats de location conclus par le Groupe à l’exception des contrats d’une durée inférieure ou égale à 12 mois et des contrats de faible valeur sont comptabilisés au bilan à l’actif en tant que droits d’utilisation et au passif en dettes financières au titre des loyers et autres paiements liés pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation est amorti linéairement et la dette financière est amortie actuariellement sur la durée du contrat de location. Les coûts de démantèlement correspondant à des agencements spécifiques et significatifs sont intégrés au droit d’utilisation initial par contrepartie des provisions de passif.
Les principales hypothèses utilisées dans l’évaluation des droits d’utilisation et dettes de location sont les suivantes :
• les durées de location correspondent à la période non résiliable des contrats, complétée le cas échéant des options de renouvellement dont l’exercice est jugé raisonnablement certain. En France par exemple, le contrat type en immobilier est le contrat de bail commercial dit bail « trois, six, neuf », pour lequel la période exécutoire de base est au maximum de neuf ans, avec une première période de trois ans non résiliable suivie de deux périodes optionnelles de renouvellement de trois ans ; ainsi, suivant les analyses, les durées retenues peuvent être de trois, six ou neuf ans, suivant la durée économique raisonnablement prévisible des contrats. Lorsque des investissements de type agencements, aménagements et installations sont effectués dans le cadre du contrat, la durée du contrat de location est alignée sur la durée d’amortissement de ceuxci. Pour les contrats renouvelables tacitement (avec ou sans période exécutoire), des droits d’utilisation et des passifs de location sont comptabilisés sur la base d’une estimation de la durée économique raisonnablement prévisible des contrats, période minimale d’occupation incluse ;
• les taux d’actualisation utilisés pour calculer le droit d’utilisation et la dette de location sont déterminés pour chaque actif comme le taux implicite du contrat s’il est disponible, ou plus généralement en fonction du taux marginal d’endettement des preneurs à la date de signature. Le taux marginal d’endettement est déterminé en tenant compte de la durée moyenne (duration) du contrat ;
• en cas de modification du contrat, il est procédé à une nouvelle appréciation de l’obligation locative en tenant compte de la nouvelle durée résiduelle du contrat et donc à une nouvelle évaluation du droit d’utilisation et du passif de location.
1.j ACTIFS DETENUS EN VUE DE LA VENTE ET ACTIVITES ABANDONNEES
Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs ou un groupe d’actifs et de passifs, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs destinés à être cédés ». Lorsque le Groupe est engagé dans un plan de vente impliquant la perte de contrôle d'une filiale hautement probable dans le délai d'un an, il classe tous les actifs et les passifs de cette filiale comme détenus en vue de la vente.
Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs ou le groupe d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur valeur de marché nette des coûts de sortie.
Les actifs concernés cessent d’être amortis. En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées à ce titre sont réversibles.
En outre, lorsqu’un groupe d’actifs et de passifs destiné à la vente constitue un ensemble homogène de métiers, il est qualifié d’activité abandonnée. Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente.
Dans ce cas, les pertes et profits relatifs à ces opérations sont présentés séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net des activités destinées à être cédées ». Ce poste inclut les résultats nets après impôt des activités abandonnées, le résultat net après impôt lié à l’évaluation à la valeur de marché (nette des coûts de vente), et le résultat net après impôt de la cession.
1.k AVANTAGES BENEFICIANT AU PERSONNEL
Les avantages consentis au personnel du Groupe sont classés en quatre catégories :
- les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation, l’abondement ;
- les avantages à long terme qui comprennent les congés rémunérés et les primes liées à l’ancienneté, certaines rémunérations différées versées en numéraire ;
- les indemnités de fin de contrat de travail ;
- les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment en France par les compléments de retraite bancaire, et les primes de fin de carrière, et à l’étranger par des régimes de retraite portés pour certains d’entre eux par des fonds de pension.
• Avantages à court terme
L’entreprise comptabilise une charge lorsqu’elle a utilisé les services rendus par les membres du personnel en contrepartie des avantages qui leur ont été consentis.
• Avantages à long terme
Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail. Sont notamment concernées les rémunérations différées de plus de douze mois, versées en numéraire et non indexées sur le cours de l’action BNP Paribas, qui sont provisionnées dans les comptes de l’exercice auquel ces rémunérations se rapportent.
La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les éléments de réévaluation sont comptabilisés en résultat et non pas en capitaux propres.
• Indemnités de fin de contrat de travail
Les indemnités de fin de contrat de travail sont les avantages accordés à un membre du personnel en contrepartie de la cessation de son emploi résultant soit de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite soit de la décision du membre du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.
• Avantages postérieurs à l’emploi
Conformément aux principes généralement admis, le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies.
Les régimes qualifiés de « régimes à cotisations définies » ne sont pas représentatifs d’un engagement pour l’entreprise et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.
Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise qui donne lieu à évaluation et provisionnement.
Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel.
Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes postérieurs à l’emploi est la différence entre la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies et la valeur de marché des actifs du régime (s’ils existent).
La valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies est déterminée en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par l’entreprise et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres propres à chaque pays ou entité du Groupe tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation.
Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.
La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, des intérêts nets liés à l’actualisation du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies, des coûts des services passés résultant des éventuelles modifications ou réductions de régimes, ainsi que des conséquences des liquidations éventuelles de régimes.
Les éléments de réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies sont comptabilisés directement en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ils comprennent les écarts actuariels, le rendement des actifs du régime et la variation de l’effet du plafonnement éventuel de l’actif (à l’exclusion des montants pris en compte dans le calcul des intérêts nets sur le passif ou l’actif net au titre des prestations définies).
1.l PAIEMENTS A BASE D’ACTIONS
Les paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le Groupe, qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraire dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.
• Plans d’attribution d’options de souscription d’actions (stock-options) et d’actions gratuites
La charge afférente aux plans attribués est étalée sur la période d’acquisition des droits, dans la mesure où l’obtention de l’avantage est soumise à une condition de présence.
Cette charge, inscrite dans les frais de personnel, dont la contrepartie figure en capitaux propres, est calculée sur la base de la valeur globale du plan, déterminée à la date d’attribution par le Conseil d’administration.
En l’absence de marché pour ces instruments, des modèles financiers de valorisation prenant en compte le cas échéant les conditions de performance relative de l’action BNP Paribas sont utilisés. La charge totale du plan est déterminée en multipliant la valeur unitaire de l’option ou de l’action gratuite attribuée par le nombre estimé d’options ou d’actions gratuites acquises en fin de période d’acquisition des droits compte tenu des conditions de présence des bénéficiaires.
Seules les hypothèses relatives au départ des bénéficiaires et aux conditions de performance qui ne sont pas liées à la valeur du titre BNP Paribas font l’objet d’une réestimation au cours de la période d’acquisition des droits et donnent lieu à un réajustement de la charge.
• Rémunérations variables différées versées en espèces indexées sur le cours de l'action
Ces rémunérations sont comptabilisées dans les charges des exercices au cours desquels le salarié rend les services correspondants.
Lorsque le paiement à base d’actions des rémunérations variables différées est explicitement soumis à une condition exécutoire d’acquisition liée à la présence, les services sont présumés reçus sur la période d’acquisition et la charge de rémunération correspondante est inscrite, prorata temporis sur cette période, en frais de personnel en contrepartie d’une dette. La charge est révisée pour tenir compte de la non-réalisation des conditions de présence ou de performance, et de la variation de valeur du titre BNP Paribas.
En l’absence de condition de présence exécutoire, la charge est constatée, sans étalement, par contrepartie d’une dette qui est ensuite réestimée à chaque clôture en fonction des éventuelles conditions de performance et de la variation de valeur du titre BNP Paribas, et ce jusqu’à son règlement.
1.m PROVISIONS DE PASSIF
Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers, aux engagements sociaux et aux contrats d’assurance, concernent principalement les provisions pour restructuration, litiges, amendes et pénalités.
Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu'une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.
1.n IMPOT COURANT ET DIFFERE
La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe sur la période à laquelle se rapportent les résultats.
Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales.
Des passifs d'impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l'exception :
- des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d'un écart d'acquisition ;
- des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s'inversera et qu'il est probable que cette différence temporelle ne s'inversera pas dans un avenir prévisible.
Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.
Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et règlementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.
Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.
S’agissant de l’évaluation des positions fiscales incertaines, le Groupe adopte la démarche suivante :
- la probabilité qu’un traitement fiscal incertain soit agréé par les autorités fiscales est appréciée ;
- l’incertitude éventuelle est reflétée lors de la détermination du résultat fiscal en retenant soit le montant le plus probable (probabilité d’occurrence la plus élevée), soit l’espérance mathématique (somme des résultats possibles pondérés par leur probabilité d’occurrence).
Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux relatifs à une transaction ou un événement directement comptabilisé en capitaux propres, qui sont également imputés sur les capitaux propres. Ceci concerne en particulier l’effet d’impôt relatif aux coupons versés sur les instruments financiers émis par le Groupe et qualifiés d’instruments de capitaux propres, comme les titres super subordonnés à durée indéterminée.
Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.
Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 12, le Groupe applique l’exception obligatoire et temporaire de ne pas comptabiliser les impôts différés associés à l’imposition complémentaire résultant de l’imposition minimale des groupes internationaux en matière d’impôt sur le résultat.
1.o TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.
Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux placements des activités d’assurance et aux titres de créances négociables.
Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou coentreprises consolidées ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.
Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors titres de créances négociables).
1.p UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PREPARATION DES ETATS FINANCIERS
La préparation des états financiers du Groupe exige des responsables des métiers et des fonctions la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan, et dans la confection des notes annexes qui leur sont relatives. Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer sensiblement différents de celles-ci, notamment en fonction de conditions de marché différentes et avoir un effet significatif sur les états financiers.
Ainsi est-ce en particulier le cas :
- de l’analyse du critère des flux de trésorerie de certains actifs financiers ;
- du calcul des pertes de crédit attendues. Ceci concerne plus particulièrement l’évaluation du critère d’augmentation significative du risque de crédit, les modèles et hypothèses utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues, y compris celles relatives aux risques climatiques, la détermination des différents scénarios économiques et de leur pondération ;
- de l’analyse des crédits renégociés afin de déterminer leur maintien au bilan ou leur décomptabilisation ;
- de l’analyse du caractère actif ou non d’un marché et de l’usage de modèles internes pour le calcul de la valeur de marché des instruments financiers non cotés sur un marché actif classés en « Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres » ou en « Instruments financiers en valeur de marché par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels une information est donnée dans les notes annexes aux états financiers ;
- des hypothèses retenues pour apprécier la sensibilité de la valeur de marché des instruments financiers à chaque type de risque de marché, ainsi que la sensibilité de ces valorisations aux principaux paramètres non observables telles que présentées dans les notes annexes aux états financiers ;
- de la pertinence de la qualification de certaines couvertures de résultat par des instruments financiers dérivés et de la mesure de l’efficacité des stratégies de couverture ;
- des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;
- de l’estimation des valeurs résiduelles d’immobilisations faisant l’objet de contrats de location simple et servant de base à la détermination de leur amortissement, ainsi que leur dépréciation éventuelle, notamment en lien avec l’effet des considérations environnementales sur l’évaluation des prix futurs des véhicules d’occasion ;
- des actifs d’impôt différé ;
- de l’évaluation des passifs et actifs d’assurance et des contrats d’investissement à participation discrétionnaire, par groupes de contrats, sur la base des flux de trésorerie futurs d’exécution actualisés et probabilisées, reposant sur des hypothèses qui peuvent être dérivées de données de marché ou spécifiques à l’entité, et de la reconnaissance du résultat de ces contrats sur la base des services rendus sur la période de couverture ;
- de la détermination de l’incertitude sur les traitements fiscaux et des autres provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges. En particulier, l’issue et l’impact potentiel des enquêtes et litiges en cours sont difficiles à prédire avant leur terme. L’estimation des provisions est réalisée en prenant en compte toutes les informations disponibles à la date d’établissement des comptes notamment la nature du litige, les faits sous-jacents, les procédures en cours et les décisions de justice, y compris celles relatives à des cas similaires. Le Groupe peut également avoir recours à des avis d’experts et de conseillers indépendants afin d’exercer son jugement.
2. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT POUR L'EXERCICE 2024
2.a MARGE D’INTERETS
Le Groupe BNP Paribas présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif (intérêts, commissions et frais) des instruments financiers évalués au coût amorti et des instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres.
Ces rubriques incluent également la rémunération des instruments financiers non détenus à des fins de transaction dont les caractéristiques ne permettent pas une comptabilisation au coût amorti ou en valeur de marché par capitaux propres, ainsi que celle des instruments financiers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché par résultat. La variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments financiers en valeur de marché par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat ».
Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture de valeur de marché sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. De même, les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture économique des opérations désignées en valeur de marché par résultat sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts de ces opérations.
Dans le cas d’intérêts négatifs associés à des prêts et créances ou à des dettes envers la clientèle et les établissements de crédit, ceux-ci sont comptabilisés respectivement en charges d’intérêts ou en produits d’intérêts.
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||||
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Instruments financiers au coût amorti Comptes et prêts / emprunts | 69 819 (52 364) | 17 455 | 66 886 (48 617) 59 019 (36 827) | 18 269 22 192 | ||
59 598 (39 095) | 20 503 | |||||
Opérations de pension | 815 (1 248) | (433) | 681 (1 295) | (614) | ||
Opérations de location-financement | 3 134 (118) | 3 016 | 2 480 (109) | 2 371 | ||
Titres de dette | 6 272 | 6 272 | 4 706 | 4 706 | ||
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées
| (11 903) | (11 903) | (10 386) | (10 386) | ||
Instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres Instruments financiers en valeur de marché par résultat (hors portefeuille de transaction)
Instruments de couverture de résultats futurs
Instruments de couverture des portefeuilles couverts en taux
Passif de location
Total des produits et charges d'intérêts ou assimilés | 2 892 - | 2 892 | 1 856 - 243 (1 454)
3 897 (1 741) 6 660 (8 600) - (72)
| 1 856 (1 211)
2 156 (1 940) (72)
| ||
305 (1 595) | (1 290) | |||||
3 916 (1 961) |
1 955 | |||||
6 088 (7 497) | (1 409) | |||||
- (79) | (79) | |||||
|
| |||||
83 020 (63 496) | 19 524 | 79 542 (60 484) | 19 058 | |||
La marge d’intérêts comprend notamment une charge de 36 millions d’euros pour l’exercice 2024 contre 938 millions d’euros pour l’exercice 2023, due à l’ajustement des couvertures économiques à la suite des changements de modalités sur le TLTRO mentionnés ci-après.
La marge d’intérêts intègre des charges de financement relatives au métier Global Markets, dont les revenus sont essentiellement comptabilisés au sein des « Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat » (cf. note 2.c), ainsi qu’au métier Arval dont les produits de location simple sont présentés en note 2.e.
L’évolution de la marge d’intérêts s’apprécie donc conjointement avec celles observées sur ces postes.
Le total des produits d'intérêts sur les créances ayant fait l’objet d’une dépréciation individuelle s'élève à 338 millions d’euros pour l’exercice 2024 contre 342 millions d’euros pour l’exercice 2023.
Le Groupe a souscrit au programme de TLTRO III (Targeted Longer-Term Refinancing Operations), tel que modifié par le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne en mars 2020, décembre 2020 et octobre 2022 (cf. note 4.g). Le Groupe a répondu aux critères de croissance d’octroi de crédit lui permettant de bénéficier des conditions de taux favorables applicables pour chaque période de référence, à savoir :
- sur les deux périodes spéciales d’intérêt (i.e. de juin 2020 jusqu’en juin 2022) : le taux moyen de la facilité de dépôt (« DFR ») -50 points de base, soit -1 % ;
- sur la période suivante (i.e. de juin 2022 à novembre 2022) : la moyenne du DFR entre la date de souscription initiale à l’opération de TLTRO III et le 22 novembre 2022, soit, pour les principaux tirages, -0,36 % pour celui de juin 2020 et -0,29 % pour celui de mars 2021 ;
- sur la dernière période (depuis le 23 novembre 2022) : la moyenne du DFR entre le 23 novembre 2022 et la date de remboursement. Le taux d'intérêt effectif moyen appliqué au titre de cette dernière période est de 3,3 % (1,64 % jusqu’au 31 décembre 2022, 3,31 % pour l’année 2023 et 3,89 % pour l’année 2024 jusqu’au 29 septembre 2024, date de remboursement de la dernière tranche des emprunts TLTRO III).
Ce taux révisable est considéré comme un taux de marché car il est défini par la Banque centrale européenne et est applicable à tous les établissements de crédit répondant aux critères d’octroi. Le taux d’intérêt effectif de ces passifs financiers est déterminé pour chaque période de référence, ses deux composantes (taux de référence et marge) ayant un caractère révisable ; il correspond au taux nominal. L’ajout en octobre 2022 de la dernière période d’intérêt fait partie des décisions de la Banque centrale européenne dans le cadre de sa politique monétaire, et n’est pas considéré à ce titre comme une modification contractuelle au sens d’IFRS 9, mais comme la révision du taux de marché.
2.b COMMISSIONS
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||||
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Opérations avec la clientèle | 5 466 | (1 488) | 3 978 | 4 997 | (1 250) | 3 747 |
Opérations sur titres et dérivés | 2 619 | (2 004) | 615 | 2 483 | (1 965) | 518 |
Engagements de financement et de garantie | 1 267 | (92) | 1 175 | 1 155 | (189) | 966 |
Prestations de service et gestion d'actifs | 5 549 | (431) | 5 118 | 5 176 | (367) | 4 809 |
Autres | 1 295 | (1 480) | (185) | 1 200 | (1 419) | (219) |
Produits et charges de commissions | 16 196 | (5 495) | 10 701 | 15 011 | (5 190) | 9 821 |
- dont détention ou placement d'actifs pour le compte de la clientèle, de fiducies, d'institutions de retraite ou de prévoyance et d'autres institutions | 3 243 | (410) | 2 833 | 3 133 | (360) | 2 773 |
- dont instruments financiers non évalués à la valeur de marché par résultat | 3 421 | (311) | 3 110 | 3 133 | (453) | 2 680 |
2.c GAINS NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
Les gains nets sur instruments financiers évalués en valeur de marché par résultat recouvrent les éléments de résultat afférents aux instruments financiers gérés au sein d’un portefeuille de transaction, aux instruments financiers que le Groupe a désignés comme évaluables en valeur de marché par résultat, aux titres de capitaux propres non détenus à des fins de transaction pour lesquels l’option de comptabilisation en valeur de marché par capitaux propres n’a pas été retenue, ainsi qu’aux instruments de dette dont les flux de trésorerie ne sont pas uniquement constitués de paiements relatifs au principal et d’intérêts sur le principal, ou dont le modèle de gestion n’est pas de collecter les flux de trésorerie ni de collecter les flux de trésorerie et de vendre les actifs.
Ces éléments de résultat comprennent les dividendes sur ces instruments et excluent les revenus et charges d’intérêts des instruments financiers évalués en valeur de marché sur option et des instruments dont les flux de trésorerie ne sont pas uniquement des paiements relatifs au principal et aux intérêts sur le principal ou dont le modèle de gestion n’est pas de collecter les flux de trésorerie ni de collecter les flux de trésorerie et de vendre les actifs, qui sont présentés dans la « Marge d’intérêts » (cf. note 2.a).
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Instruments financiers du portefeuille de transaction | 11 633 | 13 801 |
Instruments financiers de taux et de crédit | (1 406) | 8 948 |
Instruments financiers de capital | 12 794 | 3 184 |
Instruments financiers de change | 6 269 | 5 452 |
Opérations de pension | (6 048) | (4 515) |
Autres instruments financiers | 24 | 732 |
Instruments évalués en valeur de marché sur option | (964) | (3 985) |
Autres instruments financiers comptabilisés en valeur de marché par résultat | 797 | 565 |
Incidence de la comptabilité de couverture | 103 | (35) |
Instruments dérivés de couverture de valeur | 1 677 | (1 247) |
Composantes couvertes des instruments financiers ayant fait l'objet d'une couverture de valeur | (1 574) | 1 212 |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat | 11 569 | 10 346 |
Les montants de gains et pertes des instruments financiers évalués en valeur de marché sur option sont relatifs principalement à des instruments dont les variations de valeur sont susceptibles d'être compensées par celles d'instruments financiers dérivés du portefeuille de transaction qui les couvrent économiquement.
Les gains nets du portefeuille de transaction comprennent, pour un montant négligeable au titre des exercices 2024 et 2023, l’inefficacité liée aux couvertures de résultats futurs.
Les facteurs potentiels d’inefficacité sont les différences entre les instruments de couverture et les instruments couverts, notamment du fait de divergences dans les caractéristiques des instruments, telles que la fréquence et la date de révision des index de taux, la fréquence des paiements et les courbes d’actualisation utilisées, ou lorsque les instruments dérivés ont une valeur de marché non nulle à la date de documentation de la relation de couverture. Les ajustements de valeur pour risque de contrepartie s’appliquant aux instruments de couverture sont également sources d’inefficacité.
Les variations de valeur cumulées en capitaux propres relatives à des couvertures de flux futurs interrompues qui ont été reclassées en résultat pour l’exercice 2024 sont non significatives, que l’instrument couvert existe ou n’existe plus.
2.d GAINS NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR CAPITAUX PROPRES
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Plus ou moins-values sur instruments de dette | 145 | (56) |
Produits de dividendes sur instruments de capitaux propres | 64 | 84 |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres | 209 | 28 |
Les produits d’intérêts relatifs aux titres de dette sont compris dans la note 2.a Marge d’intérêts et la charge de dépréciation liée à l’insolvabilité éventuelle des émetteurs est présentée au sein de la note 2.g Coût du risque.
2.e PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITES
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||||
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Produits nets des immeubles de placement | 53 (24) | 29 | 54 (28) | 26 | ||
Produits nets des immobilisations en location simple | 19 556 (15 729) | 3 827 | 15 787 (12 103) | 3 684 | ||
Produits nets de l'activité de promotion immobilière | 308 (277) | 31 | 488 (416) | 72 | ||
Autres produits nets | 2 005 (1 515) | 490 | 2 231 (1 778) | 453 | ||
Total net des produits et charges des autres activités | 21 922 (17 545) | 4 377 | 18 560 (14 325) | 4 235 | ||
2.f CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Frais de personnel des activités bancaires | (18 143) | (17 775) |
Autres charges générales d'exploitation des activités bancaires | (9 913) | (11 221) |
dont services extérieurs et autres charges générales d'exploitation | (8 737) | (8 865) |
dont taxes et contributions (1) | (1 176) | (2 356) |
Frais de gestion non rattachables des activités d'assurance (note 5.b) Reclassement des frais supportés par les distributeurs internes rattachables aux contrats d’assurance | (832) | (758) 1 041 |
1 085 | ||
Charges générales d'exploitation | (27 803) | (28 713) |
(1) Les contributions au Fonds de résolution unique, y compris contributions exceptionnelles, s'élèvent à 5 millions d'euros pour l'exercice 2024, contre 1 002 millions d'euros pour l'exercice 2023.
Les taxes et contributions, y compris celles relatives aux activités d’assurance, s’élèvent à 1 273 millions d’euros pour l’exercice 2024 (contre 2 442 millions d'euros pour l’exercice 2023). Cette évolution est notamment liée à l’absence d’appel à contribution au Fonds de résolution unique en 2024.
Les frais directement rattachables à des contrats d’assurance sont présentés au sein des « Produits nets des activités d’assurance ». Ces frais sont constitués principalement des commissions de distribution payées pour l’acquisition des contrats ainsi que des autres coûts nécessaires à la gestion des contrats. Ils sont inclus dans les charges d’exécution des contrats au sein du « Résultat des activités d’assurance » (cf. note 5.a).
Ces frais rattachables à des contrats d’assurance incluent les frais de gestion engagés par les réseaux bancaires du Groupe pour distribuer des contrats d’assurance. L’évaluation de ces coûts est effectuée sur la base des commissions payées par les entités d’assurance aux distributeurs internes déduction faite de leur marge. Ces coûts sont exclus des « Charges générales d’exploitation » pour être intégrés dans les flux d’exécution des contrats par le biais du « Reclassement des frais supportés par les distributeurs internes rattachables aux contrats d’assurance ».
Les frais de gestion non directement rattachables à des contrats d’assurance sont présentés au sein des « Charges générales d’exploitation ».
La réconciliation par nature et par destination des charges générales d’exploitation des activités d’assurance est présentée dans la note 5.b.
2.g COUT DU RISQUE
Le modèle général d’évaluation des dépréciations décrit dans la note 1.f.5 et utilisé par le Groupe s’articule autour des deux étapes suivantes :
- évaluer s’il y a une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale ; et
- mesurer la provision pour dépréciation sur la base d’une perte attendue sur 12 mois ou sur la base d’une perte attendue sur la durée de vie (i.e. perte attendue à maturité).
Ces deux étapes s’appuient sur des informations prospectives.
Augmentation significative du risque de crédit
Au 31 décembre 2022, BNP Paribas a fait évoluer ses critères d’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit en ligne avec les recommandations émises par l’Autorité bancaire européenne et la Banque centrale européenne.
Selon ces critères, le risque de crédit est présumé avoir augmenté significativement, et l’actif classé en strate 2, si la probabilité de défaut à maturité de l’instrument a été multipliée au moins par 3 depuis l’origination. Ce critère en variation relative est complété par un critère en variation absolue de la probabilité de défaut de 400 points de base.
De plus, pour l’ensemble des portefeuilles (hors métier spécialisé du crédit à la consommation) :
- la facilité est présumée être en strate 1 lorsque sa probabilité de défaut « Point in Time » (PD PiT) à 1 an, intégrant l’information prospective, est inférieure à 0,3 % en date de clôture, car les changements de probabilité de défaut liés à des dégradations de notation dans cette zone sont faibles, et donc considérés comme non « significatifs » ;
- quand la PD PiT à 1 an est supérieure à 20 % en date de clôture, compte tenu des pratiques du Groupe en matière d’émission de crédits, la détérioration est considérée comme significative et la facilité classée en strate 2 (dans la mesure où la facilité n’est pas dépréciée).
Dans le métier spécialisé du crédit à la consommation, l’existence d’un incident de paiement intervenu au cours des 12 derniers mois, éventuellement régularisé, est considérée comme une indication d’augmentation significative du risque de crédit et la facilité est alors classée en strate 2. A compter de 2024, cette spécificité ne s’applique plus sur l’essentiel des expositions dans la zone euro.
Le risque de crédit est présumé avoir augmenté significativement depuis la comptabilisation initiale et l’actif classé en strate 2, en cas de retard de paiement de plus de 30 jours ou de restructuration en raison de difficultés financières (dans la mesure où la facilité n’est pas dépréciée). Depuis le 31 décembre 2023, les clients entreprise sains sous surveillance sont systématiquement déclassés en strate 2.
En 2022, les notes internes des contreparties russes (y compris la note souveraine) ont fait l’objet d’une dégradation systématique pour prendre en considération la situation géopolitique du pays, entraînant ainsi le transfert de leurs encours en strate 2. Compte tenu du niveau d'exposition limité du Groupe sur ce pays, cette dégradation n'a toutefois pas eu d'effet significatif sur le coût du risque.
Informations prospectives
Le Groupe prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues (Expected Credit Loss – « ECL »).
S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le Groupe a fait le choix de retenir 4 scénarios macroéconomiques par zone géographique, couvrant un large panel de conditions économiques futures potentielles :
- un scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire et de réestimés ;
- un scénario favorable, prenant en compte des situations où les performances économiques sont meilleures que prévues ;
- un scénario adverse, correspondant au scénario utilisé trimestriellement dans le cadre des exercices de test de résistance réalisés par le Groupe ;
- un scénario sévère qui correspond à un choc d’amplitude plus importante que celle du scénario adverse.
Le lien entre les scénarios macroéconomiques et la mesure de l’ECL est principalement établi au travers de la modélisation des probabilités de défaut et par la déformation des matrices de migration de note interne (ou paramètre de risque). Les probabilités de défaut ainsi déterminées par les scénarios macroéconomiques permettent de mesurer les pertes attendues pour chaque scénario.
Le dispositif du Groupe est décliné par secteur afin de prendre en compte l’hétérogénéité des dynamiques sectorielles dans l’évaluation de la probabilité de défaut pour les entreprises.
La prise en compte de l’information prospective est également intégrée à la détermination de la détérioration significative du risque de crédit. En effet, les probabilités de défaut servant de base à cette évaluation intègrent l’information prospective multi-scénario de la même manière que pour le calcul des pertes attendues.
Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est déterminé ainsi :
- le poids du scénario central est fixé à 50 % ;
- le poids des trois scénarios alternatifs est défini selon la position dans le cycle économique. Dans l’approche retenue, les scénarios adverse et sévère ont un poids plus important dans les situations en haut de cycle que dans les situations en bas de cycle, en anticipation d’un retournement potentiel défavorable de l’économie ;
- le poids du scénario favorable est au minimum de 10 % et au maximum de 40 % ;
- le poids total des scénarios défavorables fluctue symétriquement au scénario favorable dans un intervalle également compris entre 10 % et 40 % ; la composante sévère représente 20 % de ce poids et au minimum une pondération de 5 %.
Lorsque cela s’avère pertinent, la mesure des dépréciations peut prendre en compte des scénarios de vente des actifs.
Scénarios macroéconomiques
Les quatre scénarios macroéconomiques sont définis avec un horizon de projection à 3 ans. Ils correspondent à :
- un scénario central, qui décrit la situation économique la plus probable sur l’horizon de projection. Ce scénario est mis à jour à une fréquence trimestrielle. Il est élaboré par la cellule de Recherche Economique du Groupe, en collaboration avec divers experts du Groupe. Les projections sont déclinées pour les principaux marchés du Groupe (France, Italie, Belgique, Etats-Unis et zone euro), au travers des principales variables macroéconomiques (le Produit Intérieur Brut - PIB - et ses composantes, le taux de chômage, l’indice des prix à la consommation, les taux d’intérêt, les taux de change, le prix du pétrole, les prix du marché immobilier, etc.) qui sont déterminantes dans la modélisation des paramètres de risque utilisés dans le cadre du processus de test de résistance ;
- un scénario adverse, qui reflète l’impact de la matérialisation de risques pesant sur le scénario central, et dont il résulte une situation économique beaucoup plus défavorable. Le choc sur le PIB est appliqué avec une ampleur variable, mais de manière simultanée, aux différentes économies considérées. Les hypothèses retenues sont généralement cohérentes avec celles proposées par les régulateurs. Les autres variables (taux de chômage, inflation, taux d’intérêt, etc.) sont définies sur la base de relations économétriques établies, et de jugement d’expert ;
- un scénario sévère, qui est une version aggravée du scénario adverse ;
- un scénario favorable, qui reflète l’impact de la matérialisation de risques ayant un effet positif sur l’économie, et dont il résulte une situation économique plus favorable. Le choc favorable sur le PIB est déduit du choc adverse sur le PIB de telle sorte que les probabilités des deux chocs sont égales en moyenne sur le cycle. Les autres variables (taux de chômage, inflation, taux d’intérêt, etc.) sont définies de la même manière que dans le scénario adverse.
Le lien entre les scénarios macroéconomiques et la mesure de l’ECL est complété par une approche permettant de prendre en compte des aspects d’anticipation non capturés par les modèles dans l’approche générique. Cela est en particulier le cas lorsque des événements sans précédent dans la chronique historique prise en compte pour construire les modèles se réalisent ou sont anticipés, ou lorsque la nature ou l’amplitude de variation d’un paramètre macroéconomique vient remettre en cause les corrélations passées. Ainsi, la situation d’inflation élevée et le niveau des taux d’intérêt constatés précédemment n’étaient pas observés dans l’historique de référence. Dans ce contexte, le Groupe a développé une approche permettant de prendre en compte les perspectives économiques à venir dans l'appréciation de la solidité financière des contreparties. Cette approche consiste à projeter les conséquences de la hausse des taux sur les ratios financiers des clients en tenant compte notamment de leur niveau d’endettement. Les notes de crédit et les probabilités de défaut associées sont réestimées sur la base de ces ratios financiers simulés. Cette démarche est également utilisée pour anticiper les conséquences de la baisse des prix de l’immobilier commercial. A partir de 2024, cette approche est également utilisée afin de compléter l’évaluation prospective des conséquences potentielles du changement climatique (risques de transition et physiques) sur le risque de crédit des contreparties entreprises et des prêts immobiliers. A fin 2024, les risques physiques sont pris en compte au travers d’un ajustement post-modèle.
Scénario central
En 2024, l’activité mondiale a crû à un rythme relativement modéré. En zone euro, l’activité a retrouvé le chemin de la croissance, notamment soutenue par l’impact positif de la désinflation sur les revenus réels et la consommation, et l’assouplissement progressif des conditions monétaires. Aux Etats-Unis, l’économie est demeurée solide. Au
31 décembre 2024, les prévisions de croissance annuelle s’élevaient à +0,8 % dans la zone euro et +2,7 % aux Etats-Unis (en comparaison d’attentes de +0,8 % et +0,7 % respectivement au 31 décembre 2023).
Sur la période 2025-2027, le scénario central suppose une poursuite progressive de la reprise en zone euro, qui s’appuierait sur un renforcement de la demande intérieure privée, les dépenses publiques étant davantage contraintes. Aux Etats-Unis, une décélération de la croissance est envisagée, après quelques années de forte expansion.
L’inflation a continué à ralentir au cours de l’année 2024, se rapprochant des objectifs des principales banques centrales. Ceci a permis à la plupart d’entre elles (BCE, Réserve Fédérale, Banque d’Angleterre, etc.) de débuter un cycle de baisse des taux. Cet ajustement des politiques monétaires devrait se poursuivre en 2025. A la suite de ce mouvement, les taux des banques centrales resteraient stables sur les années suivantes (2026-2027), en présence d’une inflation maîtrisée, évoluant autour de 2 %.
Les taux d’intérêt à long terme ont atteint en 2023-2024 des niveaux qui n’avaient plus été constatés depuis plus d’une décennie et sont supposés rester relativement stables sur l’horizon de projection (les scénarios de croissance et d’inflation ne montrant pas d’inflexions marquées).
L'incertitude entourant ce scénario central paraît relativement élevée. D’une part, le contexte géopolitique actuel, caractérisé par deux conflits majeurs en cours (invasion de l’Ukraine, conflit au Moyen-Orient) et des tensions significatives dans d’autres régions (en Asie en particulier) est susceptible d’évoluer rapidement. D’autre part, le changement de majorité présidentielle aux Etats-Unis à partir de janvier 2025 est de nature à causer certaines évolutions notables en matière de politique économique américaine, en particulier dans le domaine des droits de douane, qui pourraient avoir des effets sur l’économie mondiale.
Le graphique ci-après présente une comparaison des projections du PIB de la zone euro retenues dans le scénario central pour le calcul des ECL au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023.
• Variables macroéconomiques, scénario central au 31 décembre 2024
(moyennes annuelles) | 2024 | 2025 | 2026 | 2027 |
Taux de croissance du PIB | ||||
Zone euro | 0,8 % | 1,1 % | 1,5 % | 1,6 % |
France | 1,2% | 0,8 % | 1,3 % | 1,6 % |
Italie | 0,5 % | 0,7 % | 1,3 % | 1,3 % |
Belgique | 1,1 % | 1,3 % | 1,5 % | 1,5 % |
États-Unis Taux de chômage | 2,7 % | 1,9 % | 1,9 % | 1,7 % |
Zone euro | 6,4 % | 6,6 % | 6,4 % | 6,0 % |
France | 7,6 % | 7,7 % | 7,4 % | 6,7 % |
Italie | 6,6 % | 6,7 % | 6,8 % | 6,7 % |
Belgique | 5,6 % | 5,8 % | 5,7 % | 5,6 % |
États-Unis Taux d’inflation | 4,0 % | 4,2 % | 4,0 % | 4,0 % |
Zone euro | 2,4 % | 1,9 % | 2,0 % | 2,1 % |
France | 2,3 % | 1,4 % | 1,9 % | 1,9 % |
Italie | 1,1 % | 1,9 % | 2,0 % | 2,1 % |
Belgique | 4,3 % | 2,8 % | 2,2 % | 2,2 % |
États-Unis Taux des obligations souveraines à 10 ans | 2,9 % | 2,1 % | 2,3 % | 2,3 % |
Allemagne | 2,37 % | 2,45 % | 2,50 % | 2,50 % |
France | 2,99 % | 3,20 % | 3,25 % | 3,25 % |
Italie | 3,75 % | 3,75 % | 3,80 % | 3,80 % |
Belgique | 2,95 % | 3,05 % | 3,10 % | 3,10 % |
États-Unis | 4,19 % | 4,25 % | 4,25 % | 4,25 % |
Scénarios adverse et sévère
Les scénarios adverse et sévère supposent la matérialisation de certains risques baissiers, entraînant des trajectoires économiques beaucoup moins favorables que dans le scénario central.
Les risques principaux suivants sont identifiés :
- Des risques géopolitiques. Les tensions géopolitiques peuvent peser sur l’économie mondiale via divers canaux, tels que les chocs sur les prix des matières premières, les marchés financiers, la confiance des entreprises, les chaînes d’approvisionnement et le commerce international. Ces évolutions sont susceptibles de conduire simultanément à une inflation plus élevée et à un ralentissement de l’activité, compliquant d’autant plus la tâche des banques centrales.
- Commerce et mondialisation. Les tensions liées au commerce et à la mondialisation se sont accrues ces dernières années entraînant une certaine fragmentation de l'économie mondiale. Bien que les barrières tarifaires et non tarifaires aient déjà considérablement augmenté, des mesures protectionnistes supplémentaires entre les principales zones économiques (par exemple les États-Unis, la Chine et l'UE) sont probables. Elles sont susceptibles d'entraîner une hausse des prix et de peser sur l'activité.
- Finances publiques. De nombreux gouvernements sont confrontés à une combinaison de niveaux d'endettement élevés, de coûts d'emprunt accrus et de croissance modérée. Il s'agit d'un environnement difficile pour les finances publiques à l'heure où les gouvernements sont confrontés à des défis structurels majeurs (action climatique, capacités de défense, dépenses liées au vieillissement). Ces évolutions pourraient engendrer dans certains pays des tensions de marché (élargissement des spreads des obligations souveraines) et affecter l'activité par plusieurs canaux (hausse des taux d'intérêt, hausse des impôts, réduction des dépenses publiques).
- Événements et politiques climatiques. Les développements liés au changement climatique peuvent générer des chocs défavorables par divers canaux. Premièrement, les mesures de politique climatique annoncées peuvent susciter des protestations, des incertitudes, et peser sur la confiance ; ces évolutions peuvent générer des turbulences sur les marchés financiers et freiner certaines dépenses. Deuxièmement, les événements météorologiques extrêmes peuvent perturber l'activité (destructions, perturbations de la chaîne d'approvisionnement), peser sur les prix de l'immobilier et faire grimper les primes d’assurances et celles des marchés financiers.
Les scénarios adverse et sévère supposent la matérialisation de ces risques à partir du premier trimestre 2025. Bien que les risques identifiés soient présents dans ces deux scénarios, leurs répercussions sont supposées être nettement plus prononcées dans le scénario sévère, en raison de chocs directs plus prononcés, notamment concernant la hausse des prix des matières premières, et du développement d’une spirale négative entre les principaux facteurs (activité, dette publique, taux obligataires, marchés boursiers).
Parmi les pays considérés, les niveaux du PIB dans le scénario adverse se situent entre 7,8 % et 11,2 % plus bas que dans le scénario central à la fin de la période de choc. En particulier, cet écart atteint 8,2 % dans la zone euro et 8,4 % aux États-Unis. Dans le scénario sévère, les niveaux du PIB sont inférieurs de 11,5 % à 16,4 % à ceux du scénario central à la fin de la période de choc. Cet écart atteint 12,1 % en zone euro et 12,3 % aux États-Unis.
Pondération des scénarios et sensibilité du coût du risque
Au 31 décembre 2024, la pondération du scénario favorable retenue par le Groupe est de 28 %, de 17 % pour le scénario adverse et de 5 % pour le scénario sévère. Au 31 décembre 2023, la pondération du scénario favorable était de 33 %, de 12% pour le scénario adverse et de 5 % pour le scénario sévère.
La sensibilité du montant des pertes attendues (ECL) sur l’ensemble des actifs financiers au coût amorti ou à la valeur de marché par capitaux propres et aux engagements de crédit est appréciée en comparant l’estimation des pertes attendues issue de la pondération des scénarios ci-dessus à celle issue de chacun des deux scénarios principaux :
- une hausse des ECL de 21 %, soit 870 millions d’euros selon le scénario adverse (23 % au 31 décembre 2023) ;
- une baisse des ECL de 14 %, soit 570 millions d’euros selon le scénario favorable (12 % au 31 décembre 2023).
Ajustements post-modèles
Les ajustements post-modèles sont réalisés lorsque des limitations du dispositif sont identifiées dans un contexte particulier, par exemple, dans le cas de données statistiques insuffisantes ne permettant pas de refléter la situation spécifique dans les modèles. Des ajustements post-modèles peuvent être également considérés pour prendre en compte le cas échéant les conséquences d’incidents climatiques sur les pertes attendues.
Notamment, des ajustements complémentaires ont été constitués en 2022 afin de tenir compte des effets de l’inflation et de la hausse des taux lorsque cet effet n’est pas directement estimé par les modèles. Par exemple, au sein du métier spécialisé du crédit à la consommation, des ajustements ont été considérés pour les catégories de clientèle les plus sensibles à la baisse progressive de leur reste-à-vivre. Compte tenu de l’évolution du contexte macroéconomique en 2023 et en 2024, ces ajustements ont fait l’objet d’une réévaluation et sont progressivement repris ou utilisés.
L’ensemble des ajustements représente 3,7 % du montant total des pertes de crédit attendues au 31 décembre 2024, contre 4,5 % au 31 décembre 2023.
l Coût du risque de la période
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Dotations nettes aux dépréciations | (2 689) | (2 596) |
Récupérations sur créances amorties | 250 | 250 |
Pertes sur créances irrécouvrables | (560) | (561) |
Total du coût du risque de la période | (2 999) | (2 907) |
Coût du risque de la période par catégorie comptable et nature d’actifs
l Dépréciations constituées au titre du risque de crédit
Variations au cours de la période des dépréciations constituées par catégorie comptable et nature d’actifs
En millions d'euros, au | 31 décembre 2023 | Dotations nettes aux dépréciations | Utilisation de dépréciations | Variation de périmètre, de parités monétaires et divers | 31 décembre 2024 |
Dépréciations des actifs Banques centrales | 20 |
(4) |
| (1) |
15 |
Instruments financiers en valeur de marché par résultat | 108 | 61 | (87) | 8 | 90 |
Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | 121 | 2 | 123 | ||
Actifs financiers au coût amorti | 17 715 | 2 769 | (3 647) | 344 | 17 181 |
dont prêts et créances | 17 611 | 2 665 | (3 619) | 336 | 16 993 |
dont titres de dette | 104 | 104 | (28) | 8 | 188 |
Autres actifs | 30 | 6 | (1) | 15 | 50 |
Total des dépréciations d'actifs financiers | 17 994 | 2 834 | (3 735) | 366 | 17 459 |
dont strate 1 | 1 966 | (122) | (3) | (28) | 1 813 |
dont strate 2 | 2 429 | (458) | (23) | 3 | 1 951 |
dont strate 3 | 13 599 | 3 414 | (3 709) | 391 | 13 695 |
Provisions inscrites au passif Provisions pour engagements de financement et de garantie | 883 |
(148) |
(1) | (28) |
706 |
Autres dépréciations | 387 | 3 | (38) | (3) | 349 |
Total des provisions constituées au titre des engagements de crédit | 1 270 | (145) | (39) | (31) | 1 055 |
dont strate 1 | 269 | (91) | 4 | 182 | |
dont strate 2 | 301 | (98) | 3 | 206 | |
dont strate 3 | 700 | 44 | (39) | (38) | 667 |
Total des dépréciations et provisions constituées | 19 264 | 2 689 | (3 774) | 335 | 18 514 |
Variation au cours de la période précédente des dépréciations constituées par catégorie comptable et nature d’actifs
En millions d'euros, au | 31 décembre 2022 | Dotations nettes aux dépréciations | Utilisation de dépréciations | Variation de périmètre, de parités monétaires et divers | 31 décembre 2023 |
Dépréciation des actifs |
|
|
|
|
Banques centrales 21 5 (6) 20
Instruments financiers en valeur de marché par résultat 108 30 (24) (6) 108
Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | 130 | (3) | (6) | 121 | |
Actifs financiers au coût amorti | 18 511 | 2 620 | (3 273) | (143) | 17 715 |
dont prêts et créances | 18 381 | 2 627 | (3 264) | (133) | 17 611 |
dont titres de dette | 130 | (7) | (9) | (10) | 104 |
Autres actifs | 43 | (14) | 1 | 30 | |
Total des dépréciations d'actifs financiers | 18 813 | 2 652 | (3 311) | (160) | 17 994 |
dont strate 1 | 2 074 | (60) | (2) | (46) | 1 966 |
dont strate 2 | 2 881 | (347) | (41) | (64) | 2 429 |
dont strate 3 | 13 858 | 3 059 | (3 268) | (50) | 13 599 |
Provisions inscrites au passif Provisions pour engagements de financement et de garantie |
980 |
(69) |
(1) |
(27) | 883 |
Autres dépréciations | 450 | 13 | (44) | (32) | 387 |
Total des provisions constituées au titre des engagements de crédit | 1 430 | (56) | (45) | (59) | 1 270 |
dont strate 1 | 326 | (47) |
| (10) | 269 |
dont strate 2 | 338 | (25) |
| (12) | 301 |
dont strate 3 | 766 | 16 | (45) | (37) | 700 |
Total des dépréciations et provisions constituées | 20 243 | 2 596 | (3 356) | (219) | 19 264 |
Variations des dépréciations sur actifs financiers au coût amorti sur la période
Au 31 décembre 2023 | 1 938 | 2 416 | 13 361 | 17 715 |
Dotations nettes aux dépréciations | (123) | (458) | 3 350 | 2 769 |
Actifs financiers acquis ou émis pendant la période | 686 | 188 | 3 | 877 |
Actifs financiers décomptabilisés pendant la période (1) | (367) | (500) | (724) | (1 591) |
Transfert vers strate 2 | (263) | 2 005 | (320) | 1 422 |
Transfert vers strate 3 | (72) | (908) | 2 280 | 1 300 |
Transfert vers strate 1 | 206 | (914) | (47) | (755) |
Autres dotations / reprises sans changement de strate (2) | (313) | (329) | 2 158 | 1 516 |
Utilisation de dépréciations | (3) | (23) | (3 621) | (3 647) |
Variation des parités monétaires | (1) | 4 | 173 | 176 |
Variation de périmètre et divers | (26) |
| 194 | 168 |
Au 31 décembre 2024 | 1 785 | 1 939 | 13 457 | 17 181 |
(1)Y compris cessions.
(2)Y compris amortissements.
Variations des dépréciations sur actifs financiers au coût amorti sur la période précédente
En millions d'euros | Dépréciations sur encours avec pertes attendues à 12 mois (Strate 1) | Dépréciations sur encours avec pertes attendues à maturité (Strate 2) | Dépréciations sur encours dépréciés
(Strate 3) | Total |
Au 31 décembre 2022 2 035 2 860 13 616 18 511
Dotations nettes aux dépréciations | (63) | (339) | 3 022 | 2 620 |
Actifs financiers acquis ou émis pendant la période | 691 | 294 | 985 | |
Actifs financiers décomptabilisés pendant la période (1) | (405) | (490) | (726) | (1 621) |
Transfert vers strate 2 | (371) | 2 121 | (199) | 1 551 |
Transfert vers strate 3 | (74) | (990) | 2 258 | 1 194 |
Transfert vers strate 1 | 288 | (860) | (86) | (658) |
Autres dotations / reprises sans changement de strate (2) | (192) | (414) | 1 775 | 1 169 |
Utilisation de dépréciations | (2) | (41) | (3 230) | (3 273) |
Variation des parités monétaires | (16) | (7) | (80) | (103) |
Variation de périmètre et divers | (16) | (57) | 33 | (40) |
Au 31 décembre 2023 | 1 938 | 2 416 | 13 361 | 17 715 |
(1)Y compris cessions.
(2)Y compris amortissements.
2.h AUTRES CHARGES NETTES POUR RISQUE SUR INSTRUMENTS FINANCIERS
En 2023, le Groupe a modifié sa politique comptable relative au risque de perte de flux de trésorerie sur instruments financiers octroyés non liée au défaut de la contrepartie, tels que les risques juridiques remettant en cause la validité ou la force exécutoire de ces contrats.
L’effet sur les flux de trésorerie attendus du fait de ces risques est désormais considéré comme une modification des flux de trésorerie du contrat, suivant IFRS 9 B5.4.6, et est enregistré en diminution de la valeur brute de l’actif. Il était précédemment comptabilisé séparément selon IAS 37 en « Provisions pour risques et charges » (cf. note 4.n). Les pertes attendues relatives à des instruments financiers décomptabilisés, comme c’est le cas lorsque les prêts ont été remboursés, continuent d'être comptabilisées selon IAS 37.
Les pertes de flux de trésorerie correspondantes, attendues et réalisées, sont désormais présentées en « Autres charges nettes pour risque sur instruments financiers ».
Sur l’année 2024, les charges ainsi constatées concernent les prêts hypothécaires en franc suisse ou indexés sur le franc suisse en Pologne à hauteur de 186 millions d’euros, et les pertes liées à la loi sur l’assistance des emprunteurs en Pologne à hauteur de 16 millions d’euros. Sur l’année 2023, elles concernaient principalement les prêts hypothécaires en franc suisse ou indexés sur le franc suisse en Pologne à hauteur de 450 millions d’euros, et les prêts en devises émis par BNP Paribas Personal Finance à hauteur de 221 millions d’euros.
2.i GAINS NETS SUR AUTRES ACTIFS IMMOBILISES
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | |
Gains ou pertes sur participations consolidées (cf. note 8.d) | 133 | 29 | |
Gains ou pertes sur immobilisations corporelles et incorporelles | (30) | 139 | |
Résultat sur position monétaire nette | (294) | (272) | |
Gains nets sur autres actifs immobilisés | (191) | (104) |
En application d’IAS 29 en lien avec la situation d’hyperinflation de l’économie en Turquie, la ligne « Résultat sur position monétaire nette » correspond à l’effet de la réévaluation de l’actif monétaire net de l’évolution de l’indice des prix en Turquie sur la valorisation des actifs et passifs non monétaires (-549 millions d’euros) ainsi que sur les revenus du portefeuille d’obligations d’Etat turc indexées sur l’inflation détenu par Turk Ekonomi Bankasi AS (+255 millions d’euros, reclassés depuis la marge d’intérêts) pour l’exercice 2024 (contre respectivement -563 millions d’euros et +291 millions d’euros pour l’exercice 2023).
2.j IMPOT SUR LES BENEFICES
Rationalisation de la charge d'impôt par rapport au taux d'impôt sur les sociétés en France | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
en millions d'euros | taux d'impôt | en millions d'euros | taux d'impôt | |
Charge d'impôt théorique sur le résultat net avant impôt(1) |
|
(2 875) 25,8% | ||
(3 938) 25,8% | ||||
Effet du différentiel de taux d'imposition des entités étrangères | (160) 1,0% | (56) 0,5% | ||
Effet du taux réduit sur les dividendes et les cessions | 188 -1,2% | 131 -1,2% | ||
Effet lié à la non déductibilité des taxes et des contributions bancaires(2) Effet lié à l'activation des pertes reportables et des différences temporelles antérieures Effet lié à l'hyperinflation en Turquie | (132) 0,9% (98) 0,6% | (369) 3,3% | ||
432 | -3,9% 1,9% | |||
(202) | ||||
Autres effets | 139 -0,9% | (327) 2,9% | ||
Charge d'impôt sur les bénéfices des activités poursuivies | (4 001) 26,2% | (3 266) 29,3% | ||
Charge d'impôt courant (3) | (3 013) | (3 063) | ||
Charge d'impôt différé (note 4.i) | (988) | (203) | ||
(1) Retraité des quotes-parts de résultat des sociétés mises en équivalence et des écarts d’acquisition.
(2) Contributions au Fonds de Résolution Unique et autres taxes bancaires non déductibles.
(3) La charge d’impôt relative aux règles Pilier 2 de l’OCDE sur l’imposition minimale des groupes internationaux en matière d’impôt sur le résultat, applicable à compter du 1er janvier 2024, s’élève à 8 millions d’euros pour l’exercice 2024.
3. INFORMATIONS SECTORIELLES
Le Groupe est organisé en trois pôles opérationnels :
• Corporate & Institutional Banking (CIB) : ce pôle regroupe les activités de Global Banking, Global Markets et
Securities Services ;
• Commercial, Personal Banking & Services (CPBS) : ce pôle réunit les banques commerciales de la zone euro, avec la Banque Commerciale en France (BCEF), la Banque Commerciale en Italie (BNL bc), la Banque Commerciale en Belgique (BCEB) et la Banque Commerciale au Luxembourg (BCEL) et les banques commerciales hors zone euro, qui s’organisent autour d'Europe Méditerranée, pour couvrir l’Europe Centrale, l’Europe de l’Est et la Turquie. Enfin, le pôle regroupe aussi les métiers spécialisés (Arval, BNP Paribas Leasing Solutions, BNP Paribas Personal Finance, BNP Paribas Personal Investors et les Nouveaux Métiers Digitaux tels que Nickel, Floa, Lyf) ;
• Investment & Protection Services (IPS) : ce pôle regroupe l’Assurance (BNP Paribas Cardif), la Gestion Institutionnelle et Privée (BNP Paribas Asset Management, BNP Paribas Wealth Management et BNP Paribas Real Estate) et la gestion du portefeuille de participations industrielles et commerciales non cotées et cotées du Groupe BNP Paribas (BNP Paribas Principal Investments).
Les Autres Activités comprennent essentiellement les activités liées à la fonction de centrale financière du Groupe, certains coûts relatifs aux projets transversaux, l’activité de crédit immobilier de Personal Finance (dont une partie significative est gérée en extinction) et certaines participations.
Elles regroupent également les éléments ne relevant pas de l’activité courante qui résultent de l’application des règles propres aux regroupements d’entreprises. Afin de préserver la pertinence économique des éléments de résultat présentés pour chacun des domaines d’activité opérationnels, les effets d’amortissement des ajustements de valeur constatés dans la situation nette des entités acquises ainsi que les coûts de restructuration constatés au titre de l’intégration des entités ont été affectés au segment Autres Activités. Il en est de même des coûts de transformation, d’adaptation et de renforcement IT liés aux programmes transverses du Groupe.
En outre, les Autres Activités portent l’impact, lié à l’application de la norme IFRS 17, du reclassement en déduction du produit net bancaire des frais de gestion dits « rattachables aux contrats d’assurance » des métiers du Groupe, hors métier Assurance, distribuant des contrats d’assurance (dits distributeurs internes), afin de ne pas perturber la lecture de leur performance financière. C’est également le cas de l’impact de la volatilité sur le résultat financier généré par la comptabilisation en valeur de marché par résultat des actifs adossant les fonds propres ou les contrats non participatifs des entités d’assurance. En cas de cession en lien avec ce portefeuille, les gains ou pertes réalisés sont alloués en résultat au métier Assurance.
Les transactions entre les différents métiers du Groupe sont conclues à des conditions commerciales de marché. Les informations sectorielles sont présentées en prenant en compte les prix de transfert négociés entre les différents secteurs en relation au sein du Groupe.
Les fonds propres sont alloués par métier en fonction des risques encourus, sur la base d’un ensemble de conventions principalement fondées sur la consommation en fonds propres résultant des calculs d’actifs pondérés fixés par la règlementation relative à la solvabilité des établissements de crédit et entreprises d’investissement. Les résultats par métier à fonds propres normalisés sont déterminés en affectant à chacun des métiers le produit des fonds propres qui lui sont ainsi alloués. L’allocation de capital dans les différents métiers s’effectue au minimum sur la base de 11 % des actifs pondérés. La ventilation du bilan par pôle d’activité suit les mêmes règles que celles utilisées pour la ventilation du résultat par pôle d’activité.
Pour fournir une référence homogène avec la présentation des comptes et des résultats, appliquée à partir du 1er janvier 2024, l’exercice 2023 de cette note a été retraité des effets suivants, comme s’ils étaient intervenus au 1er janvier 2023 :
- la prise en compte de la fin de la constitution du Fonds de Résolution Unique (FRU) à compter du 1er janvier 2024, et l’hypothèse d’une contribution similaire aux taxes bancaires locales à un niveau estimé d’environ
200 millions d’euros par an à partir de 2024. Concernant le résultat publié 2023, la contribution au FRU (1 002 millions d’euros) était entièrement allouée aux pôles et métiers (y compris Autres Activités). La recomposition conduit à réallouer au segment Autres activités un montant d’environ 800 millions d’euros n’ayant pas vocation à perdurer à partir de 2024, et à n’allouer que les 200 millions d’euros précités aux pôles et métiers ;
- la prise en compte des règles de gestion retenues en 2024, pour la présentation des actifs et passifs se rapportant aux activités de gestion d’actifs et de banque privée en 2023.
• Résultats par pôle d’activité
(1) incluant les « Autres charges nettes pour risque sur instruments financiers ».
(2) Banque Commerciale en France, BNL banca commerciale, Banque Commerciale en Belgique et Banque Commerciale au Luxembourg, Europe Méditerranée et Personal Investors après réaffectation chez Gestion Institutionnelle et Privée d’un tiers de l’activité Wealth Management France, Italie, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Turquie et Pologne.
(3) incluant Real Estate et Principal Investments.
• Commissions nettes par pôle d’activité
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Corporate & Institutional Banking Global Banking | 2 401 | 2 214 |
1 959 | 1 784 | |
Global Markets | (1 008) | (975) |
Securities Services | 1 450 | 1 405 |
Commercial, Personal Banking & Services Banques Commerciales dans la zone euro | 7 216 | 6 777 |
5 194 | 5 019 | |
Banque Commerciale en France(1) | 3 006 | 2 875 |
BNL banca commerciale(1) | 1 077 | 1 043 |
Banque Commerciale en Belgique(1) | 1 023 | 1 014 |
Banque Commerciale au Luxembourg(1) | 88 | 87 |
Banques Commerciales dans le reste du monde | 607 | 442 |
Europe Méditerranée(1) | 607 | 442 |
Métiers spécialisés | 1 415 | 1 316 |
Personal Finance | 795 | 776 |
Arval & Leasing Solutions | 56 | 54 |
Nouveaux Métiers Digitaux & Personal Investors(1) | 564 | 486 |
Investment & Protection Services Assurance | 2 018 | 1 850 |
(361) | (368) | |
Wealth Management | 896 | 749 |
Asset Management (2) | 1 483 | 1 469 |
Autres Activités - hors retraitements relatifs aux activités d'assurance | 151 | 21 |
Autres Activités - retraitements relatifs aux activités d'assurance Total Groupe | (1 085) | (1 041) 9 821 |
10 701 |
(1) Banque Commerciale en France, BNL banca commerciale, Banque Commerciale en Belgique et Banque Commerciale au Luxembourg, Europe Méditerranée et Personal Investors après réaffectation chez Gestion Institutionnelle et Privée d’un tiers de l’activité Wealth Management France, Italie, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Turquie et Pologne.
(2) incluant Real Estate et Principal Investments.
• Bilan par pôle d’activité
(1) Banque Commerciale en France, BNL banca commerciale, Banque Commerciale en Belgique et Banque Commerciale au Luxembourg, Europe Méditerranée et Personal Investors après réaffectation chez Gestion Institutionnelle et Privée d’un tiers de l’activité Wealth Management France, Italie, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Turquie et Pologne.
(2) incluant Real Estate et Principal Investments.
L’information par pôle d’activité relative aux écarts d’acquisition est présentée dans la note 4.m Écarts d’acquisition.
• Informations par secteur géographique
L’analyse géographique des actifs et des résultats sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités ajusté afin de se rapprocher de l’origine managériale de l’activité. Il ne reflète pas nécessairement la nationalité de la contrepartie ou la localisation des activités opérationnelles.
- Produit net bancaire des activités poursuivies par secteur géographique
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
EMEA | 39 688 | 37 822 |
Amériques (Nord et Sud) | 4 898 | 4 286 |
APAC | 4 245 | 3 766 |
Total Groupe | 48 831 | 45 874 |
- Bilan en contribution aux comptes consolidés, par secteur géographique
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
EMEA | 2 196 747 | 2 148 461 |
Amériques (Nord et Sud) | 316 411 | 255 099 |
APAC | 191 750 | 187 939 |
Total Groupe | 2 704 908 | 2 591 499 |
4. NOTES RELATIVES AU BILAN AU 31 DECEMBRE 2024
4.a INSTRUMENTS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT
Les actifs et passifs financiers enregistrés en valeur de marché ou de modèle par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction – y compris les instruments financiers dérivés –, de certains actifs et passifs que le Groupe a choisi de valoriser sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat dès la date de leur émission, ainsi que d’instruments non détenus à des fins de transaction dont les caractéristiques ne permettent pas la comptabilisation au coût amorti ou en valeur de marché par capitaux propres.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||||||
Portefeuille de transaction | Instruments financiers évalués en valeur de marché sur option | Autres actifs financiers évalués à la valeur de marché par résultat | Total | Portefeuille de transaction | Instruments financiers évalués en valeur de marché sur option | Autres actifs financiers évalués à la
valeur de marché par résultat | Total | |
Portefeuille de titres |
256 779 15 10 563 |
267 357 |
202 225 549 8 860 |
211 634 | ||||
Prêts et opérations de pension | 221 622 4 077 | 225 699 | 224 700 2 475 | 227 175 | ||||
ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT | 478 401 15 14 640 | 493 056 | 426 925 549 11 335 | 438 809 | ||||
Portefeuille de titres |
79 958 |
|
79 958 |
104 910 |
|
104 910 | ||
Dépôts et opérations de pension | 302 488 2 329 | 304 817 | 271 486 2 128 | 273 614 | ||||
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (note 4.h) | 104 934 | 104 934 | 83 763 | 83 763 | ||||
PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ PAR RÉSULTAT | 382 446 107 263 |
| 489 709 | 376 396 85 891 |
| 462 287 |
Le détail de ces rubriques est présenté dans la note 4.d.
• Passifs financiers évalués en valeur de marché sur option
Les passifs financiers valorisés sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat enregistrent principalement les émissions originées et structurées pour le compte de la clientèle dont les risques et la couverture sont gérés dans un même ensemble. Ces émissions recèlent des dérivés incorporés significatifs dont les variations de valeur sont susceptibles d’être compensées par celles des instruments dérivés qui les couvrent économiquement.
La valeur de remboursement des dettes émises évaluées sur option en valeur de marché ou de modèle par résultat s'établit à 110 823 millions d'euros au 31 décembre 2024 contre 89 910 millions d'euros au 31 décembre 2023.
• Autres actifs financiers évalués à la valeur de marché par résultat
Les autres actifs financiers en valeur de marché par résultat sont des actifs financiers non détenus à des fins de transaction :
- instruments de dette qui ne remplissent pas les critères prévus par la norme IFRS 9 pour être classés dans les catégories d’instruments en « valeur de marché par capitaux propres » ou au « coût amorti » :
- leur modèle de gestion n’est pas « de collecter les flux de trésorerie contractuels » ni « de collecter les flux de trésorerie contractuels et de vendre les instruments » ; et/ou
- leurs flux de trésorerie ne représentent pas seulement le remboursement du principal et des intérêts sur le principal.
- instruments de capitaux propres que le Groupe n’a pas choisi de classer en « valeur de marché par capitaux propres ».
INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES
Les instruments financiers dérivés du portefeuille de transaction relèvent majoritairement d’opérations initiées par les activités de négoce d’instruments financiers. Ils peuvent être contractés dans le cadre d'activités de mainteneur de marché ou d'arbitrage. BNP Paribas est un négociant actif d’instruments financiers dérivés, soit sous forme de transactions portant sur des instruments "élémentaires" (tels que les "credit default swaps") soit en structurant des profils de risque complexe adaptés aux besoins de sa clientèle. Dans tous les cas, la position nette est encadrée par des limites.
D’autres instruments financiers dérivés du portefeuille de transaction relèvent d’opérations négociées à des fins de couverture d’instruments d’actif ou de passif que le Groupe n’a pas documentées comme telles ou que la règlementation comptable ne permet pas de qualifier de couverture.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Valeur de marché positive | Valeur de marché négative | Valeur de marché positive | Valeur de marché négative | |
Instruments dérivés de taux | 121 491 95 045 | 133 500 105 976 | ||
Instruments dérivés de change | 158 085 152 269 | 119 094 118 126 | ||
Instruments dérivés de crédit | 10 767 11 085 | 8 427 10 320 | ||
Instruments dérivés sur actions | 28 065 40 185 | 24 067 38 027 | ||
Autres instruments dérivés | 4 223 3 369 | 6 991 6 443 | ||
Instruments financiers dérivés | 322 631 301 953 | 292 079 278 892 | ||
Le tableau ci-après présente les montants notionnels des instruments financiers dérivés classés en portefeuille de transaction. Le montant notionnel des instruments financiers dérivés ne constitue qu'une indication de volume de l'activité du Groupe sur les marchés d'instruments financiers, et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||||||
Négociés sur un marché organisé | Gré à gré, admis en chambre de compensation | Gré à gré | Total | Négociés sur un marché organisé | Gré à gré admis en chambre de compensation | Gré à gré | Total | |
Instruments dérivés de taux | 983 378 15 690 701 7 277 395 | 23 951 474 | 1 327 902 14 448 396 6 811 394 | 22 587 692 | ||||
Instruments dérivés de change | 74 516 194 540 10 769 644 | 11 038 700 | 57 625 173 339 8 980 659 | 9 211 623 | ||||
Instruments dérivés de crédit | 436 041 463 565 | 899 606 | 357 964 465 403 | 823 367 | ||||
Instruments dérivés sur actions | 1 356 158 798 676 | 2 154 834 | 1 130 554 638 904 | 1 769 458 | ||||
Autres instruments dérivés | 184 941 93 181 | 119 024 | 203 275 | |||||
Instruments financiers dérivés | 2 598 993 16 321 282 19 402 461 | 2 635 105 14 979 699 | 34 595 415 | |||||
Dans le cadre de son activité de Client Clearing, le Groupe garantit le risque de défaut de ses clients aux chambres de compensation. Le notionnel des engagements concernés s’élève à 1 271 milliards d’euros au 31 décembre 2024 (contre 1 197 milliards d’euros au 31 décembre 2023).
4.b INSTRUMENTS FINANCIERS DERIVES A USAGE DE COUVERTURE
Le tableau suivant présente les montants notionnels et les valeurs de marché des instruments financiers dérivés utilisés à des fins de couverture.
La description des modalités de gestion des risques de taux et de change est incluse dans le chapitre 5 Pilier 3 du Document d’enregistrement universel (partie 5.7 – Risque de marché – Risque de marché relatif aux activités bancaires). Les données quantitatives relatives aux couvertures des investissements nets en devises par des emprunts de devises sont également présentées dans ce chapitre.
Le tableau suivant présente le détail des relations de couverture de valeur d’instruments identifiés et de portefeuilles d’instruments financiers dont la couverture se poursuit au 31 décembre 2024 :
| Instruments de couverture | Instruments couverts | ||||||
En millions d'euros, au 31 décembre 2024 | Montants notionnels | Valeur de marché positive | Valeur de marché négative | Variations de valeurs cumulées utilisées pour le calcul de l'inefficacité | Valeur nette comptable -
actif | Variations de valeur cumulées - actif | Valeur nette comptable - passif | Variations de valeur cumulées - passif |
Couverture de valeur d'instruments identifiés | 467 277 | 10 935 14 372 (408) 171 514 (4 723) 149 961 (5 075) | ||||||
Instruments dérivés de taux en couverture
du risque de taux lié aux | 462 854 | 10 786 14 154 (396) 169 146 (4 721) 148 362 (5 061) | ||||||
Prêts et créances | 21 678 | 459 504 (35) 17 111 34 | ||||||
Titres de dette | 220 047 | 9 896 6 286 4 680 152 035 (4 755) | ||||||
Dépôts | 21 350 | 134 137 (9) 16 851 (11) | ||||||
Dettes émises | 199 779 | 297 7 227 (5 032) 131 511 (5 050) | ||||||
Instruments dérivés de change en couverture des risques de taux et change liés aux | 4 423 | 149 218 (12) 2 368 (2) 1 599 (14) | ||||||
Prêts et créances | 1 403 | 137 47 3 1 007 (3) | ||||||
Titres de dette | 1 435 | 8 5 1 361 1 | ||||||
Dépôts | 36 | 2 2 41 2 | ||||||
Dettes émises | 1 549 | 4 164 (17) 1 558 (16) | ||||||
Couverture des portefeuilles couverts en taux | 747 907 | 8 554 18 238 (8 868) 200 215 (1 745) 151 658 (10 592) | ||||||
Instruments dérivés de taux en couverture
du risque de taux lié aux (1) | 747 319 | 8 519 18 237 (8 865) 199 658 (1 747) 151 658 (10 592) | ||||||
Prêts et créances | 319 703 | 5 461 2 721 1 848 199 658 (1 747) | ||||||
Dépôts | 427 616 | 3 058 15 516 (10 713) 151 658 (10 592) | ||||||
Instruments dérivés de change en couverture des risques de taux et change liés aux | 588 | 35 1 (3) 557 2 | ||||||
Prêts et créances | 588 | 35 1 (3) 557 2 | ||||||
Total couverture de valeur | 1 215 184 | 19 489 32 610 (9 276) 371 729 (6 468) 301 619 (15 667) | ||||||
(1) Sont inclus dans cette rubrique les notionnels de couverture et les swaps de retournement de la position de taux réduisant la relation de couverture lorsque le sous-jacent existe toujours, pour respectivement 129 507 millions d'euros pour les couvertures de prêts et créances et 263 952 millions d'euros pour les couvertures de dépôts.
Le tableau suivant présente le détail des relations de couverture de valeur d’instruments identifiés et de portefeuilles d’instruments financiers dont la couverture se poursuit au 31 décembre 2023 :
En millions d'euros, au 31 décembre 2023 | Instruments de couverture | Instruments couverts | ||||||
Montants notionnels | Valeur de marché positive | Valeur de marché négative | Variations de valeurs cumulées utilisées pour le calcul de l'inefficacité | Valeur nette comptable - actif | Variations de valeur cumulées - actif | Valeur nette comptable - passif | Variations de valeur cumulées - passif | |
Couverture de valeur d'instruments identifiés 405 307 9 539 13 084 (582) 133 418 (6 571) 154 708 (7 030)
Instruments dérivés de taux en couverture du risque de taux lié aux | 398 328 | 8 653 | 11 932 | (491) | 129 967 | (6 575) | 151 227 | (6 948) |
Prêts et créances | 20 674 | 487 | 449 | 88 | 20 886 | (82) | ||
Titres de dette | 162 254 | 7 826 | 2 383 | 6 369 | 109 081 | (6 493) | ||
Dépôts | 24 158 | 123 | 222 | (203) | 20 487 | (201) | ||
Dettes émises | 191 242 | 217 | 8 878 | (6 745) | 130 740 | (6 747) | ||
Instruments dérivés de change en couverture des risques de taux et change liés aux | 6 979 | 886 | 1 152 | (91) | 3 451 | 4 | 3 481 | (82) |
Prêts et créances | 2 069 | 687 | 737 | (11) | 2 055 | 10 | ||
Titres de dette | 1 405 | 184 | 193 | 8 | 1 396 | (6) | ||
Dépôts | 833 | 6 | 21 | 4 | 846 | 3 | ||
Dettes émises | 2 672 | 9 | 201 | (92) | 2 635 | (85) | ||
Couverture des portefeuilles couverts en taux | 743 001 | 9 870 | 20 724 | (10 261) | 233 224 | (3 803) | 228 527 | (14 009) |
Instruments dérivés de taux en couverture du risque de taux lié aux (1) | 741 319 | 9 862 | 20 685 | (10 263) | 231 609 | (3 801) | 228 527 | (14 009) |
Prêts et créances | 339 035 | 6 302 | 1 938 | 3 780 | 231 609 | (3 801) | ||
Dépôts | 402 284 | 3 560 | 18 747 | (14 043) | 228 527 | (14 009) | ||
Instruments dérivés de change en couverture des risques de taux et change liés aux | 1 682 | 8 | 39 | 2 | 1 615 | (2) | ||
Prêts et créances | 1 682 | 8 | 39 | 2 | 1 615 | (2) | ||
Total couverture de valeur | 1 148 308 | 19 409 | 33 808 | (10 843) | 366 642 | (10 374) | 383 235 | (21 039) |
(1) Sont inclus dans cette rubrique les notionnels de couverture et les swaps de retournement de la position de taux réduisant la relation de couverture lorsque le sous-jacent existe toujours, pour respectivement 93 839 millions d'euros pour les couvertures de prêts et créances et 177 833 millions d'euros pour les couvertures de dépôts.
Un actif ou un passif ou des ensembles d’actifs et de passifs, peuvent faire l’objet d’une couverture par périodes avec différents instruments financiers dérivés. De même, certaines couvertures sont réalisées par la combinaison de deux instruments dérivés. Dans ces cas, les montants notionnels se cumulent et leur montant total est supérieur au montant couvert. La première situation s’observe plus particulièrement pour les couvertures de portefeuilles et la seconde pour les couvertures de dettes émises.
En ce qui concerne les couvertures de valeur interrompues par rupture du contrat de dérivé, le montant cumulé de réévaluation restant à amortir sur la durée de vie résiduelle des instruments couverts au 31 décembre 2024 s’élève à 986 millions d’euros à l’actif et -104 millions d’euros au passif pour les couvertures de portefeuilles d’instruments. Au 31 décembre 2023, ces montants s’élevaient à 1 143 millions d’euros à l’actif et -166 millions d’euros au passif.
Concernant les couvertures d’instruments identifiés, le montant cumulé de réévaluation restant à amortir sur la durée de vie résiduelle des instruments couverts s’élève à 99 millions d’euros à l’actif au 31 décembre 2024. Au 31 décembre 2023, ce montant s’élevait à 105 millions d’euros.
Le montant notionnel de dérivés en couverture de résultats futurs s’élève à 267 840 millions d’euros au
31 décembre 2024. Les variations de valeur cumulées comptabilisées directement en capitaux propres s’élèvent à 48 millions d’euros. Au 31 décembre 2023, le montant notionnel de dérivés de couverture de résultats futurs s’élevait à 241 125 millions d’euros et le montant des variations de valeur cumulées comptabilisées directement en capitaux propres s’élevait à 189 millions d’euros.
Les tableaux suivants présentent la ventilation des montants notionnels des instruments dérivés à usage de couverture par date d’échéance au 31 décembre 2024 et au 31 décembre 2023 :
En millions d'euros, au 31 décembre 2024 | Date d'échéance | |||
Inférieure à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Total | |
Couverture de valeur | 454 601 | 456 223 304 360 | 1 215 184 | |
Instruments dérivés de taux | 452 137 | 454 004 304 032 | 1 210 173 | |
Instruments dérivés de change | 2 464 | 2 219 328 | 5 011 | |
Couverture de résultats futurs | 198 515 | 55 256 14 069 | 267 840 | |
Instruments dérivés de taux | 41 299 | 25 253 9 278 | 75 830 | |
Instruments dérivés de change | 156 886 | 29 563 4 788 | 191 237 | |
Autres instruments dérivés | 330 | 440 3 | 773 | |
Couverture des investissements nets en devises | 2 432 | 453 - | 2 885 | |
Instruments dérivés de change | 2 432 | 453 | 2 885 | |
En millions d'euros, au 31 décembre 2023 | Date d'échéance | |||
Inférieure à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Total | |
Couverture de valeur | 328 104 | 487 495 | 332 709 | 1 148 308 |
Instruments dérivés de taux | 323 853 | 483 325 | 332 469 | 1 139 647 |
Instruments dérivés de change | 4 251 | 4 170 | 240 | 8 661 |
Couverture de résultats futurs | 176 330 | 52 161 | 12 634 | 241 125 |
Instruments dérivés de taux | 30 565 | 28 999 | 6 570 | 66 134 |
Instruments dérivés de change | 145 532 | 22 832 | 6 062 | 174 426 |
Autres instruments dérivés | 233 | 330 | 2 | 565 |
Couverture des investissements nets en devises | 2 648 | - | - | 2 648 |
Instruments dérivés de change | 2 648 | 2 648 |
4.c ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR CAPITAUX PROPRES
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | |
Titres de dette États | 71 430 (1 285) | 50 274 (585) 23 334 (207) | ||
36 128 (545) | ||||
Autres administrations publiques | 20 721 (432) | 16 188 (117) | ||
Etablissements de crédit | 11 148 (306) | 7 388 (248) | ||
Autres | 3 433 (2) | 3 364 (13) | ||
Titres de capitaux propres
Total des actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | 1 610 489 | 2 275 767 | ||
| 52 549 182 | |||
73 040 (796) | ||||
Les titres de dette classés en actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres incluent 106 millions d’euros de titres classés en strate 3 au 31 décembre 2024 (contre 109 millions d’euros au 31 décembre 2023) pour lesquels les dépréciations au titre du risque de crédit portées en compte de résultat ont été imputées sur les variations de valeur négatives enregistrées en capitaux propres à hauteur de 102 millions d’euros au 31 décembre 2024 (inchangé par rapport au 31 décembre 2023).
L’option de comptabilisation en valeur de marché par capitaux propres a été retenue pour des titres de capitaux propres détenus notamment dans le cadre de partenariats stratégiques et des titres nécessaires à l’exercice de certaines activités.
Au cours de l’exercice 2024, le Groupe a cédé plusieurs de ces investissements. En conséquence, une plus-value nette d’impôt de 207 millions d’euros a été transférée vers les réserves (contre 9 millions d’euros au cours de l’exercice 2023).
4.d MESURE DE LA VALEUR DE MARCHE DES INSTRUMENTS FINANCIERS
DISPOSITIF DE VALORISATION
BNP Paribas a retenu pour principe de disposer d’une filière unique et intégrée de production et de contrôle de la valorisation des instruments financiers utilisée à des fins de gestion quotidienne du risque et d’information financière. Ce dispositif se fonde sur une valorisation économique unique, sur laquelle s’appuient les décisions de BNP Paribas et ses stratégies de gestion du risque.
La valeur économique se compose de la valorisation milieu de marché et d’ajustements additionnels de valorisation.
La valorisation milieu de marché est obtenue à partir de données externes ou de techniques de valorisation qui maximisent l’utilisation de paramètres de marché observables. La valorisation milieu de marché est une valeur théorique additive, indépendante du sens de la transaction ou de son impact sur les risques existants au sein du portefeuille et de la nature des contreparties. Elle ne dépend pas non plus de l’aversion d’un intervenant de marché aux risques spécifiques de l’instrument, du marché sur lequel il est négocié, ou de la stratégie de gestion du risque.
Les ajustements de valorisation tiennent compte des incertitudes de valorisation, ainsi que des primes de risques de marché et de crédit afin de refléter les coûts que pourrait induire une opération de sortie sur le marché principal.
En règle générale, la valeur de marché est égale à la valeur économique, sous réserve d’ajustements supplémentaires limités, tels que les ajustements pour risque de crédit propre, spécifiquement requis par les normes IFRS.
Les principaux ajustements de valorisation sont présentés ci-après.
AJUSTEMENTS DE VALORISATION
Les ajustements additionnels de valorisation retenus par BNP Paribas pour déterminer les valeurs de marché sont les suivants :
Ajustement de bid/offer : l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur reflète le coût de sortie marginal d’un « price taker » (client potentiel). Symétriquement, il représente la rémunération exigée par un opérateur au titre du risque à détenir une position ou à devoir la céder à un prix proposé par un autre opérateur.
BNP Paribas considère que la meilleure estimation d’un prix de sortie est le cours acheteur ou le cours vendeur, à moins que plusieurs éléments ne montrent qu’un autre point de cette fourchette est plus représentatif du prix de sortie.
Ajustement lié à l’incertitude sur les paramètres : lorsque l’observation des prix ou des paramètres utilisés par les techniques de valorisation est difficile ou irrégulière, le prix de sortie de l’instrument est incertain. Le degré d’incertitude sur le prix de sortie est mesuré de différentes manières, dont l’analyse de la dispersion des indications de prix disponibles ou l’estimation d’intervalles de valeurs raisonnables de paramètres.
Ajustement lié à l’incertitude de modèle : une incertitude peut survenir lors de l’utilisation de certaines techniques de valorisation, bien que des données observables soient disponibles. C’est le cas lorsque les risques inhérents aux instruments diffèrent de ceux portés par les paramètres observables. Dès lors la technique de valorisation s’appuie sur des hypothèses qui ne peuvent être aisément corroborées.
Ajustement de valeur lié aux coûts futurs de couverture (Future Hedging Costs adjustments – FHC) : cet ajustement s'applique aux positions qui nécessitent une couverture dynamique tout au long de leur durée de vie donnant lieu à des coûts de bid/offer supplémentaires encourus sur les instruments de couverture. La méthodologie de calcul de l’ajustement vise à évaluer ces coûts, notamment en fonction de la fréquence optimale anticipée des adaptations de la couverture.
Ajustement de valeur pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA) : cet ajustement s’applique aux valorisations et cotations de marché qui ne tiennent pas compte de la qualité de crédit de la contrepartie. Il vise à prendre en compte le fait que la contrepartie puisse faire défaut et que BNP Paribas ne puisse pas recouvrer la totalité de la valeur de marché des transactions.
Lors de la détermination du coût de sortie ou de transfert d’une exposition portant du risque de contrepartie, le marché pertinent à considérer est celui des intermédiaires financiers. Toutefois, la détermination de cet ajustement suppose l’exercice du jugement pour prendre en considération i) la possible absence ou indisponibilité d’information sur les prix sur le marché des intermédiaires financiers, ii) l’influence du cadre règlementaire en matière de risque de contrepartie sur la politique de tarification des intervenants du marché, et iii) l’absence de modèle économique dominant pour la gestion du risque de contrepartie.
Le modèle de valorisation utilisé pour établir l’ajustement de valeur pour risque de contrepartie est fondé sur les mêmes expositions que celles utilisées pour les besoins des calculs règlementaires. Ce modèle s’efforce d’estimer le coût d’une stratégie optimale de gestion du risque en tenant compte des incitations et contraintes implicites aux règlementations en vigueur et à leurs évolutions, de la perception par le marché des probabilités de défaut, ainsi que des paramètres liés au défaut utilisés pour les besoins règlementaires.
Ajustement de valeur pour financement (Funding Valuation Adjustment – FVA) : lorsque des techniques de valorisation sont utilisées pour calculer la valeur de marché, les hypothèses de coût de financement des flux futurs de trésorerie attendus contribuent à la valorisation milieu de marché, notamment à travers l’utilisation de taux d’actualisation appropriés. Ces hypothèses reflètent l’anticipation de la Banque de ce qu’un acteur de marché retiendrait comme conditions effectives de refinancement de l’instrument. Elles tiennent compte, le cas échéant, des termes des contrats de collatéral. En particulier, pour les dérivés non collatéralisés, ou imparfaitement collatéralisés, elles contiennent un ajustement explicite par rapport au taux d'intérêt interbancaire.
Ajustement de valeur pour risque de crédit propre pour les dettes (Own Credit Adjustment – OCA) et pour les dérivés (Debit Valuation Adjustment – DVA) : ces ajustements reflètent l’effet de la qualité de crédit de BNP Paribas sur la valorisation des émissions évaluées en valeur de marché sur option et des instruments financiers dérivés. Ces deux ajustements se fondent sur le profil des expositions passives attendues. Le risque de crédit propre est évalué à partir de l’observation des conditions des émissions de titres de dettes appropriées réalisées par le Groupe sur le marché. L’ajustement de DVA est établi après prise en compte de l’ajustement du coût de financement (FVA).
A ce titre, la valeur comptable des titres de dette en valeur de marché sur option est augmentée de 388 millions d'euros au 31 décembre 2024, à comparer à une diminution de valeur de 198 millions d'euros au 31 décembre 2023, soit une variation de 586 millions d’euros constatée directement en capitaux propres ne pouvant être reclassés en résultat.
CLASSES D’INSTRUMENTS ET CLASSIFICATION AU SEIN DE LA HIERARCHIE POUR LES ACTIFS ET PASSIFS EVALUES A LA VALEUR DE MARCHÉ
Comme énoncé dans le résumé des principes comptables (cf. note 1.f.10), les instruments financiers évalués à la valeur de marché sont répartis selon une hiérarchie qui comprend trois niveaux.
Portefeuille de titres 171 172 30 482 571 202 225 1 205 1 079 7 125 9 409 44 707 7 095 747 52 549
États | 80 933 | 14 291 | 10 | 95 234 | 225 | 225 | 19 919 | 3 367 | 48 | 23 334 | ||
Autres titres de dette | 19 776 | 15 747 | 439 | 35 962 | 327 | 363 | 380 | 1 070 | 23 218 | 3 515 | 207 | 26 940 |
Actions et autres titres de capitaux propres | 70 463 | 444 | 122 | 71 029 | 653 | 716 | 6 745 | 8 114 | 1 570 | 213 | 492 | 2 275 |
Prêts et opérations de pension | - | 224 512 | 188 | 224 700 | - | 913 | 1 562 | 2 475 | - | - | - | - |
Prêts | 8 441 | 8 441 | 913 | 1 562 | 2 475 | - | ||||||
Opérations de pension | 216 071 | 188 | 216 259 | - | ||||||||
ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ | 171 172 | 254 994 | 759 | 426 925 | 1 205 | 1 992 | 8 687 | 11 884 | 44 707 | 7 095 | 747 | 52 549 |
Portefeuille de titres | 102 913 | 1 955 | 42 | 104 910 | - | - | - | - |
| |
États | 69 811 | 398 | 70 209 | |||||||
Autres titres de dette | 9 670 | 1 544 | 41 | 11 255 | ||||||
Actions et autres titres de capitaux propres | 23 432 | 13 | 1 | 23 446 | ||||||
Dépôts et opérations de pension | - | 270 854 | 632 | 271 486 | - | 1 973 | 155 | 2 128 |
| |
Emprunts | 4 846 | 4 846 | 1 973 | 155 | 2 128 | |||||
Opérations de pension | 266 008 | 632 | 266 640 | |||||||
Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (note 4.h) | - | - | - | - | - | 52 080 | 31 683 | 83 763 |
| |
Dettes représentées par un titre (1) | 51 345 | 31 683 | 83 028 | |||||||
Dettes subordonnées | 735 | - | 735 | |||||||
PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHÉ | 102 913 | 272 809 | 674 | 376 396 | - | 54 053 | 31 838 | 85 891 |
|
(1) La répartition par niveau de hiérarchie a été modifiée à hauteur de 8,1 milliards d’euros du niveau 2 vers le niveau 3. Cette modification n’est pas liée à une moindre observabilité des paramètres de valorisation et ne remet pas en cause la mesure de la valeur de marché des instruments concernés.
Les valeurs de marché des instruments dérivés sont ventilées selon le facteur de risque dominant, à savoir le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque de crédit et le risque action. Les instruments dérivés de couverture sont principalement des instruments dérivés de taux d’intérêt.
31 décembre 2024 | |||||||||||
| Valeur de marché positive | Valeur de marché négative | |||||||||
En millions d'euros, au | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |||
Instruments dérivés de taux | 479 | 119 383 | 1 629 | 121 491 | 505 | 92 636 | 1 904 | 95 045 | |||
Instruments dérivés de change | 57 | 157 499 | 529 | 158 085 | 53 | 151 964 | 252 | 152 269 | |||
Instruments dérivés de crédit | 10 161 | 606 | 10 767 | 10 362 | 723 | 11 085 | |||||
Instruments dérivés sur actions | 9 | 24 977 | 3 079 | 28 065 | 4 | 34 165 | 6 016 | 40 185 | |||
Autres instruments dérivés | 693 | 3 400 | 130 | 4 223 | 851 | 2 466 | 52 | 3 369 | |||
Instruments financiers dérivés (hors dérivés de couverture) | 1 238 | 315 420 | 5 973 | 322 631 | 1 413 | 291 593 | 8 947 | 301 953 | |||
Instruments financiers dérivés de couverture | - | 20 851 | - | 20 851 | - | 36 864 | - | 36 864 | |||
Instruments dérivés de taux Instruments dérivés de change | 734 18 | 131 382 118 300 | 1 384 776 | 133 500 119 094 | 714 16 | 103 334 118 065 | 1 928 45 | 105 976 118 126 |
Instruments dérivés de crédit | 7 663 | 764 | 8 427 | 8 697 | 1 623 | 10 320 | ||
Instruments dérivés sur actions | 15 | 21 177 | 2 875 | 24 067 | 659 | 31 222 | 6 146 | 38 027 |
Autres instruments dérivés | 586 | 6 365 | 40 | 6 991 | 607 | 5 769 | 67 | 6 443 |
Instruments financiers dérivés (hors dérivés de couverture) | 1 353 | 284 887 | 5 839 | 292 079 | 1 996 | 267 087 | 9 809 | 278 892 |
Instruments financiers dérivés de couverture | - | 21 692 | - | 21 692 | - | 38 011 | - | 38 011 |
Les transferts entre les niveaux de la hiérarchie peuvent intervenir lorsque les instruments répondent aux critères de classification dans le nouveau niveau, ces critères étant dépendants des conditions de marché et des produits. Les changements d'observabilité, le passage du temps et les événements affectant la vie de l'instrument sont les principaux facteurs qui déclenchent les transferts. Les transferts sont réputés avoir été réalisés en début de période.
Au cours de l’exercice 2024, les transferts entre le Niveau 1 et le Niveau 2 n’ont pas été significatifs.
DESCRIPTION DES PRINCIPAUX INSTRUMENTS AU SEIN DE CHAQUE NIVEAU DE LA HIERARCHIE
Cette partie présente les critères d’affectation à chacun des niveaux de la hiérarchie, et les principaux instruments qui s’y rapportent. Sont décrits plus particulièrement les instruments classés en Niveau 3 et les méthodologies de valorisation correspondantes.
Des informations quantitatives sont également fournies sur les paramètres utilisés pour déterminer la valeur de marché des principaux instruments comptabilisés en portefeuille de transaction et les instruments financiers dérivés classés en Niveau 3.
Niveau 1
Ce niveau regroupe l'ensemble des instruments dérivés et des valeurs mobilières qui sont cotés en continu sur des marchés actifs.
Le Niveau 1 comprend notamment les actions et les obligations liquides, les ventes à découvert sur ces mêmes instruments, les instruments dérivés traités sur les marchés organisés (futures, options, etc.). Il comprend les parts de fonds et OPCVM dont la valeur liquidative est calculée quotidiennement.
Niveau 2
Les titres classés en Niveau 2 comprennent les titres moins liquides que ceux de Niveau 1. Il s’agit principalement d’obligations d'entreprises, d’obligations d’État, de titres adossés à des prêts hypothécaires (Mortgage Backed Securities – MBS), de parts de fonds et de titres à court terme tels que des certificats de dépôt. Ils sont classés au Niveau 2 notamment lorsque les prix externes proposés par un nombre raisonnable de teneurs de marché actifs sont régulièrement observables, sans qu’ils soient pour autant directement exécutables. Ces prix sont issus notamment des services de publication de consensus de marché auxquels contribuent les teneurs de marché actifs ainsi que des cours indicatifs produits par des courtiers ou des négociateurs actifs. D'autres sources peuvent être également utilisées, telles que le marché primaire.
Les opérations de pension sont classées principalement au Niveau 2. La classification s’appuie essentiellement sur l'observabilité et la liquidité du marché des pensions en fonction du collatéral sous-jacent et de la maturité de l’opération de pension.
Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread d’émission est considéré comme observable.
Les instruments dérivés de Niveau 2 comprennent principalement les instruments suivants :
- les instruments dérivés simples, tels que les swaps de taux d’intérêt, les caps, les floors, les swaptions, les dérivés de crédit, les contrats à terme et les options sur actions, sur cours de change, sur matières premières ;
- les instruments dérivés structurés, dont l’incertitude de modèle est non significative, tels que les options de change exotiques, les dérivés sur actions ou sur fonds à sous-jacents uniques ou multiples, les instruments dérivés de taux d’intérêt exotiques sur courbe unique et les instruments dérivés sur taux d’intérêt structuré.
Les instruments dérivés cités ci-dessus sont classés au Niveau 2 lorsque l’un des éléments suivants peut être démontré et documenté :
- la valeur de marché est déterminée principalement à partir du prix ou de la cotation d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2, au moyen de techniques usuelles d’interpolation ou de démembrement dont les résultats sont régulièrement corroborés par des transactions réelles ;
- la valeur de marché est déterminée à partir d’autres techniques usuelles telles que la réplication ou l’actualisation des flux de trésorerie calibrées par rapport aux prix observables, comportant un risque de modèle limité, et permettant de neutraliser efficacement les risques de l’instrument par la négociation d’instruments de Niveau 1 ou de Niveau 2 ;
- la valeur de marché est déterminée à partir d’une technique de valorisation plus sophistiquée ou interne mais directement vérifiée par la comparaison régulière avec les paramètres de marché externes.
Déterminer si un instrument dérivé de gré à gré est éligible au Niveau 2 relève de l’exercice du jugement. Dans cette appréciation sont considérés l’origine, le degré de transparence et de fiabilité des données externes utilisées, ainsi que le degré d’incertitude associé à l’utilisation de modèles. Les critères de classification du Niveau 2 impliquent donc de multiples axes d’analyse au sein d’une « zone observable » dont les limites sont établies en fonction d’une liste prédéfinie de catégories de produits et d’un ensemble de sous-jacents et de bandes de maturité. Ces critères sont régulièrement revus et actualisés, de même que les ajustements de valorisation associés, afin que la politique d’ajustements de valorisation et le classement par niveau restent cohérents.
Niveau 3
Les titres de Niveau 3 comprennent principalement les parts de fonds et les actions non cotées mesurées en valeur de marché par résultat ou par capitaux propres.
Les titres non cotés sont systématiquement classés en Niveau 3, à l'exception des OPCVM à valeur liquidative quotidienne qui sont classés en Niveau 1 dans la hiérarchie des valorisations.
Les actions et autres titres à revenu variable non cotés de Niveau 3 sont évalués en utilisant l’une des méthodes suivantes : quote-part d’actif net réévalué, multiples de sociétés équivalentes, actualisation des flux futurs générés par l’activité de la société, approche multicritères.
Opérations de pension principalement à long terme ou structurées, sur les obligations d’entreprises et les ABS : l'évaluation de ces transactions nécessite de recourir à des méthodologies internes compte tenu de leurs spécificités, du manque d'activité et de l’indisponibilité de l’information sur le prix de marché des pensions à long terme. Les courbes utilisées dans la valorisation sont corroborées par les prix de transactions récentes et les indications de prix obtenues. Les ajustements de valorisation apportés à ces expositions sont fonction du degré d’incertitude inhérent aux choix de modélisation et au volume de données disponibles.
Les dettes émises évaluées en valeur de marché sur option sont classées selon le niveau de leur instrument dérivé incorporé pris isolément. Le spread d’émission est considéré comme observable.
Instruments dérivés
Les instruments dérivés simples sont classés au Niveau 3 lorsque l’exposition est au-delà de la zone observable des courbes de taux ou des surfaces de volatilité, ou lorsqu’elle porte sur des instruments ou des marchés moins liquides tels que ceux des taux d’intérêt des marchés émergents ou ceux des tranches sur les anciennes séries d’indices de crédit. Les principaux instruments sont :
- Instruments dérivés de taux d’intérêt : les expositions sont constituées principalement de swaps dans des devises peu liquides. La classification résulte également du niveau de liquidité plus faible sur certaines maturités, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. La technique de valorisation est courante et emploie des paramètres de marché externes et des techniques d’extrapolation.
- Instruments dérivés de crédit (CDS) : il s’agit principalement de CDS dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable et, dans une moindre mesure, de CDS sur des émetteurs non liquides ou en difficulté et sur indices de prêts. La classification résulte du manque de liquidité, bien que certaines observations soient disponibles à travers le consensus de marché. Les expositions de Niveau 3 comprennent également les CDS et les Total Return Swaps sur actifs titrisés. Elles sont valorisées à partir des mêmes techniques de modélisation que les obligations sous-jacentes, en prenant en considération la base cash contre synthétique et la prime de risque spécifique.
- Instruments dérivés sur actions : l’essentiel de l’exposition est constitué de contrats à terme et de produits indexés sur la volatilité, de maturité longue, et de produits sur des marchés optionnels peu profonds. La détermination des courbes à terme et des surfaces de volatilité dont la maturité est au-delà de l’échéance maximale observable est effectuée à l’aide de techniques d’extrapolation. Toutefois, en l’absence de données de marché pour alimenter le modèle, la détermination de la volatilité ou des cours à terme se fonde généralement sur des valeurs de substitution ou sur l’analyse historique. De même, les transactions longues sur paniers d’actions sont également classées en Niveau 3 du fait de l’absence d’observabilité de la corrélation action sur les maturités longues.
Ces dérivés simples font l’objet d’ajustements de valorisation au titre de l’incertitude sur la liquidité, selon la nature des sous-jacents et les bandes de maturité concernées.
Les instruments dérivés structurés classés au Niveau 3 sont principalement constitués de produits hybrides (hybrides taux-change et hybrides actions), de produits de corrélation de crédit, de produits sensibles aux remboursements anticipés, de certaines options sur panier d’actions, et d’options sur taux d'intérêt. Les principales expositions, techniques de valorisation liées et sources d’incertitude associées sont les suivantes :
- les options de taux structurés sont classées en Niveau 3 lorsqu’elles impliquent des devises pour lesquelles les observations disponibles sont insuffisantes ou lorsqu’elles comprennent une option quanto dont le calcul du pay-off est déterminé avec un taux de change à maturité fixe (à l’exception des principales devises). Les instruments dérivés structurés long terme sont également classés en Niveau 3.
- les instruments dérivés hybrides taux-change sont constitués essentiellement d’une famille spécifique de produits appelée Power Reverse Dual Currency (PRDC) lorsque l’incertitude de valorisation est matérielle. La valorisation de certains PRDCs nécessite une modélisation complexe du double comportement des cours de change et des taux d’intérêt, qui sont classés en Niveau 3. Elle est particulièrement sensible aux corrélations non observables entre taux et change, et corroborée par des transactions récentes et les prix des consensus de marché.
- les swaps de titrisation sont composés principalement de swaps à taux fixe, de swaps de devises ou de basis swaps dont le notionnel est indexé sur le comportement en termes de remboursements anticipés de certains portefeuilles sous-jacents. L’estimation du profil d’amortissement des swaps de titrisation est corroborée par des estimations statistiques fondées sur des données historiques externes.
- les options sur volatilité à terme sont des produits dont le pay-off est indexé sur la variabilité future d’indices de taux tels que les swaps de volatilité. Ces produits comportent un risque de modèle important dans la mesure où il est difficile de déduire les paramètres de volatilité à terme à partir d’instruments négociés sur le marché. Les ajustements de valorisation sont calibrés pour tenir compte de l’incertitude inhérente au produit, et de la fourchette d’incertitude des données du consensus externe.
- les instruments dérivés sur l’inflation classés au Niveau 3 correspondent principalement aux swaps sur les indices inflation qui ne sont pas associés à un marché liquide d’obligations indexées, à des options sur indices sur l’inflation et d’autres formes d’indices sur l’inflation comprenant une optionalité. Les techniques de valorisation utilisées pour les instruments dérivés sur l’inflation sont principalement des modèles de marché courants. Des techniques fondées sur des valeurs de substitution sont utilisées pour quelques expositions limitées. Bien que la valorisation soit corroborée chaque mois au travers de consensus de marché, les produits sont classés au Niveau 3 en raison de leur manque de liquidité et d’incertitudes inhérentes au calibrage.
- la valorisation des CDO de tranches « sur mesure » (bespoke CDO) nécessite des paramètres de corrélation sur les événements de défaut lorsque l’incertitude de valorisation est matérielle. Ces informations sont déduites de données issues de marchés actifs de tranches d’indices à l’aide d’un modèle interne de projection qui met en œuvre des techniques internes d’extrapolation et d’interpolation. Les CDO multi-géographies nécessitent une hypothèse de corrélation supplémentaire. Enfin, le modèle de CDO bespoke implique également des hypothèses et des paramètres internes liés à la dynamique du facteur de recouvrement. La modélisation des CDO est calibrée sur le marché observable des tranches sur indices, et fait régulièrement l’objet d’une comparaison avec les consensus de marché sur les paniers standards de sous-jacents. Les incertitudes sont liées aux techniques de projection, d’évaluation de la corrélation entre géographies, de modélisation des recouvrements et des paramètres associés.
- les paniers « N to Default » représentent un autre type de produit de corrélation de crédit, modélisés à travers la méthode usuelle des copules. Les principaux paramètres nécessaires sont les corrélations par paires entre les composantes du panier qui peuvent être observées dans les données du consensus et les données transactionnelles. Les paniers linéaires sont toutefois considérés comme observables.
- les produits de corrélation actions et hybrides actions sont des instruments dont le pay-off dépend du comportement relatif d’actions ou indices d’un panier de sorte que la valorisation est sensible à la corrélation entre les composantes du panier. Des versions hybrides de ces instruments portent sur des paniers qui contiennent à la fois des actions et d’autres instruments sous-jacents tels que des indices de matières premières ou bien un taux de change. La plupart des corrélations entre instruments ne sont pas actives, seul un sousensemble de la matrice de corrélation actions-indice est régulièrement observable et négocié. Par conséquent, la classification en Niveau 3 dépend de la composition du panier, de sa maturité, et de la nature hybride du produit. Les paramètres de corrélation sont déterminés à partir d’un modèle interne fondé sur des estimations historiques et d’autres facteurs d’ajustement, corroborés par référence à des opérations récentes ou à des données externes. Pour l’essentiel, la matrice de corrélation est fournie par les services de consensus, et lorsqu’une corrélation entre deux sous-jacents n’est pas disponible, elle peut être obtenue par des techniques d’extrapolation ou des techniques fondées sur des valeurs de substitution.
Ces instruments dérivés structurés font l’objet d’ajustements de valorisation pour couvrir les incertitudes relatives à la liquidité, aux paramètres et au risque de modèle.
Ajustements de valorisation (CVA, DVA et FVA)
Les ajustements de valorisation pour risque de contrepartie (CVA) et pour risque de crédit propre (DVA) et l’ajustement explicite du coût de financement (FVA) sont considérés comme composantes non observables du dispositif de valorisation et par conséquent classés en Niveau 3. Ceci n’interfère pas, dans le cas général, dans la classification des transactions individuelles au sein de la hiérarchie. Toutefois, un dispositif spécifique permet d’identifier les transactions individuelles pour lesquelles la contribution marginale de ces ajustements, et l’incertitude associée, est significative et justifie de classer ces transactions en Niveau 3.
Le tableau ci-après fournit un intervalle de valeurs des principales données non observables utilisées pour la valorisation des instruments financiers de Niveau 3. Ces fourchettes correspondent à une série de sous-jacents différents et n’ont de sens que dans le contexte de la technique de valorisation mise en œuvre par BNP Paribas. Les moyennes pondérées, le cas échéant, sont fondées sur les valeurs de marché, les valeurs nominales ou les sensibilités.
Les principaux paramètres non observables utilisés pour valoriser les dettes émises de Niveau 3 sont équivalents à ceux de leur dérivé de couverture économique. Les informations sur ces dérivés, présentées dans ce tableau, s’appliquent également à ces dettes.
Classes d'instruments | Évaluation au bilan (en millions d'euros) | Principaux types de produits composant le Niveau 3 au sein de la classe de risque | Technique de valorisation utilisée pour les types de produits considérés | Principales données non observables pour les types de produits considérés | Intervalle de données non observables au sein des produits de Niveau 3 considérés | Moyenne pondérée | |
Actif | Passif |
Techniques utilisant des valeurs de
Opérations de 15 pension | 1 452 | Opérations de pension à long terme | substitution, fondées en particulier sur la Spread des opérations de pension à long base de financement d'un pool d’obligations terme sur les obligations privées (haut de référence négocié activement et rendement, investment grade) et sur les ABS représentatif des pensions livrées sousjacentes. | 0 pb à 107 pb | 32 pb (a) |
Instruments dérivés hybrides change / taux | Corrélation entre taux de change et taux Modèle de valorisation des options hybrides d'intérêt. Parités principales : EUR/JPY, taux de change / taux d'intérêt USD/JPY, AUD/JPY | 3 % à 56 % | 9 % (a) | ||
Instruments dérivés mêlant taux d'inflation et taux d'intérêt | Modèle de valorisation des options hybrides Corrélation entre taux d'intérêt et taux inflation / taux d'intérêt d'inflation principalement en Europe | 19 % à 45 % | 35% |
Floors et caps sur le taux d'inflation ou sur Volatilité de l'inflation cumulée 1,3 % à 11,6 % l'inflation cumulée (ex. : planchers de Modèle de valorisation des produits
Instruments (b)
1 629 1 904 remboursement), essentiellement sur d'inflation dérivés de taux Volatilité du taux d'inflation en glissement
l'inflation européenne et française 0,3 % à 2,6 % annuel
Produits de volatilité à terme tels que les Modèle de valorisation des options sur taux Volatilité à terme des taux d'intérêt swaps de volatilité, principalement en euro d'intérêt | 0,5 % à 0,8 % | (b) | ||||
Swaps de titrisation (balance guaranteed) comprenant swaps à taux fixe, basis swaps ou swaps de devises dont le notionnel est Modélisation des remboursements anticipés Taux constants de remboursements indexé sur le comportement de Actualisation des flux de trésorerie attendus anticipés remboursement anticipé d'actifs sous-jacents principalement européens | 0 % à 25 % | 0,2 % (a) | ||||
Instruments dérivés de crédit | 606 | 723 | Courbe de corrélation spécifique du portefeuille sous-jacent du CDO CDO et tranches d'indices sur des indices Technique de projection de la corrélation et | 27 % à 88 % | (b) | |
inactifs de modélisation du recouvrement | Variance du taux de recouvrement des sousjacents d'un émetteur unique | 0 % à 25 % | (b) | |||
Paniers N to Default Modèle de défaillance sur crédit | Corrélation des défaillances | 50 % à 83 % | 54 % (a) | |||
Instruments dérivés de crédit sur un émetteur de référence peu liquide (autre que Démembrement, extrapolation et CDS sur actifs de titrisation et CDS sur interpolation indices de prêts) | Spreads CDS au-delà de la limite d'observation (10 ans) | 19 pb à 20 pb | 19 pb | |||
Courbes CDS non liquides (sur les principales échéances) | 1 pb à 2 217 pb (1) | 102 pb (c) | ||||
Instruments dérivés sur actions | 3 079 | 6 016 | Instruments dérivés simples et complexes Différents modèles d'options sur volatilité sur les paniers multi-sous-jacents d'actions | Volatilité non observable des actions | 0 % à 184 % (2) | 24 % (d) |
Corrélation non observable des actions 16 % à 99 % 62 % (c) |
(1) Le haut de la fourchette est lié à des émetteurs des secteurs de la construction, de la distribution, de la consommation, et des services qui représentent une part négligeable du bilan (CDS avec des sous-jacents non liquides).
(2) Les sous-jacents avec une volatilité implicite supérieure à 50% représentent une part négligeable de l’exposition totale.
(a) Pondérations fondées sur l'axe de risque pertinent au niveau du portefeuille.
(b) Pas de pondération dans la mesure où aucune sensibilité explicite n'a été attribuée à ces données.
(c) La pondération n'est pas fondée sur le risque, mais sur une méthodologie alternative en rapport avec les instruments de Niveau 3 (valeur actualisée ou notionnel).
(d) Calcul de moyenne simple.
TABLEAU DE VARIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS DE NIVEAU 3
Pour les instruments financiers de Niveau 3, les mouvements suivants sont intervenus au cours de l’exercice 2024 :
En millions d'euros | Actifs financiers | Passifs financiers | |||||
Instruments financiers en valeur de marché par résultat détenus à des fins de transaction | Instruments financiers en valeur de marché par résultat non détenus à des fins de transaction | Instruments financiers évalués en valeur de marché par capitaux propres | TOTAL | Instruments financiers en valeur de marché par résultat détenus à des fins de transaction | Instruments financiers en valeur de marché par résultat sur option | TOTAL | |
Situation au 31 décembre 2023 | 6 598 | 8 687 747 | 16 032 | (10 483) (31 838) | (42 321) | ||
Achats | 2 327 | 1 797 306 | 4 430 | - | |||
Emissions | - | (21 959) | (21 959) | ||||
Ventes | (1 856) | (1 383) (281) | (3 520) | 167 | 167 | ||
Règlements (1) | 1 970 | (9) (20) | 1 941 | (1 045) 14 371 | 13 326 | ||
Transferts vers le Niveau 3 | 724 | 2 145 | 871 | (760) (517) | (1 277) | ||
Transferts hors du Niveau 3 | (1 227) | (36) (51) | (1 314) | 659 1 583 | 2 242 | ||
Gains (ou pertes) comptabilisés en compte de résultat au titre des opérations échues ou rompues au cours de l'exercice | (95) | 623 (8) | 520 | 147 55 | 202 | ||
Gains (ou pertes) comptabilisés en compte de résultat pour les instruments en vie en fin de période | (1 303) | (9) | (1 312) | 825 (209) | 616 | ||
Eléments relatifs aux variations de parités monétaires | 1 | 72 (11) | 62 | (5) (43) | (48) | ||
Variations d'actifs et passifs comptabilisées en capitaux propres
| (58) | (58) | - | ||||
Situation au 31 décembre 2024 | 7 139 | 9 744 769 | 17 652 | (10 495) (38 557) | (49 052) | ||
(1) Comprend, pour les actifs, les remboursements de principal, les règlements des intérêts et les flux de paiements et d'encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est positive et, pour les passifs, les remboursements d'emprunts, les intérêts versés sur emprunts et les flux de paiements et d'encaissements sur dérivés lorsque leur valorisation est négative.
Les transferts hors du Niveau 3 des dérivés incluent essentiellement l’actualisation de l’horizon d'observabilité de certaines courbes de taux d’intérêt et de paramètres de marché sur les opérations de pension et de crédit mais également l’effet de dérivés devenant uniquement ou essentiellement sensibles à des paramètres observables du fait de la réduction de leur durée de vie.
Les transferts vers le Niveau 3 des instruments en valeur de marché reflètent l’effet de l’actualisation régulière des zones d’observabilité.
Les transferts sont réputés avoir été réalisés en début de période.
Les instruments financiers de Niveau 3 sont susceptibles d’être couverts par d’autres instruments de Niveau 1 et de Niveau 2 dont les gains et pertes ne relèvent pas de ce tableau. Aussi, les montants de gains et pertes apparaissant dans ce tableau ne sont pas représentatifs des résultats liés à la gestion du risque net de l’ensemble de ces instruments.
SENSIBILITE DE LA VALEUR DE MARCHE DES INSTRUMENTS FINANCIERS DE NIVEAU 3 AUX CHANGEMENTS D'HYPOTHESES RAISONNABLEMENT POSSIBLES
Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des actifs et passifs financiers classés au Niveau 3 pour lesquels des changements d'hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation significative de la valeur de marché.
Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de Niveau 3, ou dans le choix des techniques de valorisation. Ils reflètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation, et bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du portefeuille.
Pour estimer les sensibilités, BNP Paribas a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements de valorisation.
Par simplification, la sensibilité de la valeur des titres (hors positions de titrisation) est mesurée par une variation uniforme de 1 % du cours. Des variations plus spécifiques ont été calibrées pour chacune des classes d’expositions titrisées de Niveau 3, en fonction des intervalles de paramètres non observables envisagés.
Pour l’exposition aux instruments dérivés, la sensibilité est mesurée à travers l’ajustement de valorisation pour risque de contrepartie (CVA), l’ajustement explicite du coût de financement (FVA) et la part des ajustements de valorisation liés aux incertitudes sur les paramètres et les modèles relative aux instruments de Niveau 3.
Dans le cas de l’ajustement de valorisation pour risque de contrepartie (CVA) et de l’ajustement explicite du coût de financement (FVA), l’incertitude a été calibrée selon les modalités d’établissement des ajustements prudents de valorisation décrits dans le standard technique « Prudent Valuation » de l’Autorité bancaire européenne. Pour les autres ajustements de valorisation, deux scénarios ont été envisagés : un scénario favorable dans lequel tout ou partie de l’ajustement de valorisation ne serait pas pris en compte par les intervenants de marché, et un scénario défavorable dans lequel les intervenants de marché exigeraient le double des ajustements envisagés par BNP Paribas pour effectuer une transaction.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Effet potentiel en compte de résultat | Effet potentiel en capitaux propres | Effet potentiel en compte de résultat | Effet potentiel en capitaux propres | |
Titres de dette | +/-10 +/-4 | +/-6 +/-2 | ||
Actions et autres titres de capitaux propres | +/-84 +/-4 | +/-68 +/-5 | ||
Prêts et pensions | +/-26 | +/-20 | ||
Instruments financiers dérivés | +/-584 | +/-586 | ||
Instruments dérivés de taux et de change | +/-194 | +/-218 | ||
Instruments dérivés de crédit | +/-79 | +/-94 | ||
Instruments dérivés sur actions | +/-308 | +/-271 | ||
Autres instruments dérivés | +/-3 | +/-3 | ||
Sensibilité des instruments financiers du Niveau 3 | +/-704 +/-8 | +/-680 +/-7 | ||
MARGE DIFFEREE SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS VALORISES AVEC DES TECHNIQUES DEVELOPPEES PAR L’ENTREPRISE ET FONDEES SUR DES PARAMETRES POUR PARTIE NON OBSERVABLES SUR LES MARCHES ACTIFS
La marge différée (« Day One Profit ») concerne principalement le périmètre des instruments financiers de Niveau 3, et plus marginalement certains instruments financiers de Niveau 2 dont les ajustements de valorisation liés à l’incertitude sur les paramètres ou les modèles sont non négligeables au regard de la marge initiale.
La marge différée est déterminée après constitution des ajustements de valorisation pour incertitude tels que décrits précédemment, et reprise en résultat sur la durée anticipée d’inobservabilité des paramètres. Le montant non encore amorti est inscrit au bilan dans la rubrique « Instruments financiers en valeur de marché par résultat », en déduction de la valeur de marché des opérations concernées.
En millions d'euros | Marge différée au 31 décembre 2023 | Marge différée sur les transactions de la période | Marge comptabilisée en résultat de la période | Marge différée au 31 décembre 2024 |
Instruments dérivés de taux et de change | 167 | 68 (68) | 167 229 | |
Instruments dérivés de crédit | 225 | 145 | (141) | |
Instruments dérivés sur actions | 381 | 385 | (393) | 373 |
Autres instruments | 11 | 29 | (28) | 12 |
Instruments financiers | 784 | 627 (630) | 781 |
4.e ACTIFS FINANCIERS AU COUT AMORTI
• Détail des prêts et créances par type de produit
31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||||
En millions d'euros, au | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | 31 232 (85) 31 147 | 24 434 (99) 24 335 | ||||
Comptes à vue | 8 384 (4) 8 380 | 7 252 (6) 7 246 | ||||
Prêts (1) | 14 447 (81) 14 366 | 12 267 (93) 12 174 | ||||
Opérations de pension | 8 401 8 401 | 4 915 4 915 | ||||
Prêts et créances envers la clientèle Comptes ordinaires débiteurs | 917 049 (16 908) 900 141 | 876 712 (17 512) 859 200 | ||||
59 558 (2 720) 56 838 | 46 733 (2 752) 43 981 | |||||
Prêts consentis à la clientèle (2) | 804 734 (12 941) 791 793 | 780 638 (13 593) 767 045 | ||||
Opérations de location-financement | 52 268 (1 247) 51 021 | 48 842 (1 167) 47 675 | ||||
Opérations de pension
Total prêts et créances au coût amorti | 489 489
| 499 499 | ||||
948 281 (16 993) 931 288 | 901 146 (17 611) 883 535 | |||||
(1)Les prêts consentis aux établissements de crédit incluent les dépôts à terme auprès des banques centrales.
(2)Dont 352 millions d’euros de décote au titre des prêts hypothécaires en franc suisse ou indexés sur le franc suisse en Pologne au 31 décembre 2024 contre 480 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 47 millions d’euros de provisions au titre des prêts en devises émis par BNP Paribas Personal Finance au 31 décembre 2024 contre 255 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Echéancier des opérations de location-financement :
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Investissement brut | 57 602 | 53 562 |
A recevoir dans moins d'1 an | 17 772 | 15 771 |
A recevoir dans plus d'1 an et moins de 5 ans | 34 434 | 32 539 |
A recevoir au-delà de 5 ans | 5 396 | 5 252 |
Produits financiers non acquis | (5 334) | (4 720) |
Investissement net avant dépréciation | 52 268 | 48 842 |
A recevoir dans moins d'1 an | 15 858 | 14 057 |
A recevoir dans plus d'1 an et moins de 5 ans | 31 481 | 29 999 |
A recevoir au-delà de 5 ans | 4 929 | 4 786 |
Dépréciations | (1 247) | (1 167) |
Investissement net après dépréciation | 51 021 | 47 675 |
• Détail des titres de dette par catégorie d’émetteur
31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||||
En millions d'euros, au | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable |
États | 69 172 (31) 69 141 | 62 659 (11) 62 648 | ||||
Autres administrations publiques | 25 709 (2) 25 707 | 16 288 (2) 16 286 | ||||
Etablissements de crédit | 14 743 (2) 14 741 | 10 318 (2) 10 316 | ||||
Autres
Total titres de dette au coût amorti | 37 539 (153) 37 386 | 32 000 (89) 31 911 | ||||
147 163 (188) 146 975 |
121 265 (104) 121 161 | |||||
• Détail des actifs financiers au coût amorti par strate
31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||||
En millions d'euros, au | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable | Valeur brute avant dépréciation | Dépréciation (note 2.g) | Valeur nette comptable |
Prêts et créances sur les établissements de crédit | 31 232 (85) 31 147 | 24 434 (99) 24 335 | ||||
Strate 1 | 30 998 (8) 30 990 | 23 673 (19) 23 654 | ||||
Strate 2 | 157 (6) 151 | 679 (13) 666 | ||||
Strate 3 | 77 (71) 6 | 82 (67) 15 | ||||
Prêts et créances envers la clientèle | 917 049 (16 908) 900 141 | 876 712 (17 512) 859 200 | ||||
Strate 1 | 821 576 (1 762) 819 814 | 777 190 (1 906) 775 284 | ||||
Strate 2 | 69 649 (1 904) 67 745 | 74 214 (2 399) 71 815 | ||||
Strate 3 Titres de dette | 25 824 (13 242) 12 582 | 25 308 (13 207) 12 101 121 265 (104) 121 161 | ||||
147 163 (188) 146 975 | ||||||
Strate 1 | 144 987 (15) 144 972 | 120 991 (12) 120 979 | ||||
Strate 2 | 1 911 (28) 1 883 | 94 (5) 89 | ||||
Strate 3 | 265 (145) 120 | 180 (87) 93 | ||||
Total actifs financiers au coût amorti | 1 095 444 (17 181) 1 078 263 | 1 022 411 (17 715) 1 004 696 | ||||
4.f ENCOURS DEPRECIES (STRATE 3)
Les tableaux suivants présentent la valeur nette comptable des encours dépréciés d’actifs financiers au coût amorti et d’engagements de financement et de garantie, ainsi que les garanties reçues en couverture de ces encours.
Le montant déclaré au titre des garanties reçues est la valeur de la garantie, plafonnée par le montant des encours couverts.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | ||||
Encours dépréciés (Strate 3) | Garanties reçues | ||||
Brut | Dépréciation | Net | |||
Prêts et créances sur les établissements de crédit (note 4.e) | 77 (71) | 6 | |||
Prêts et créances envers la clientèle (note 4.e) | 25 824 (13 242) | 12 582 8 044 | |||
Titres de dette au coût amorti (note 4.e) | 265 (145) | 120 | |||
Total des encours au coût amorti dépréciés (strate 3) | 26 166 (13 458) | 12 708 8 044 | |||
Engagements de financement donnés | 1 384 (95) | 1 289 554 | |||
Engagements de garantie donnés | 1 054 (223) | 831 195 | |||
Total des engagements dépréciés hors-bilan (strate 3) | 2 438 (318) | 2 120 749 | |||
En millions d'euros, au | 31 décembre 2023 | |||||||||
En | cours dépréciés (Strate 3) | Garanties reçues | ||||||||
Brut | Dépréciation | Net | ||||||||
Prêts et créances sur les établissements de crédit (note 4.e) | 82 | (67) | 15 | |||||||
Prêts et créances envers la clientèle (note 4.e) | 25 308 | (13 207) | 12 101 | 7 720 | ||||||
Titres de dette au coût amorti (note 4.e) | 180 | (87) | 93 | |||||||
Total des encours au coût amorti dépréciés (strate 3) | 25 570 | (13 361) | 12 209 | 7 720 | ||||||
Engagements de financement donnés | 889 | (96) | 793 | 263 | ||||||
Engagements de garantie financière donnés | 769 | (218) | 551 | 135 | ||||||
Total des engagements dépréciés hors-bilan (strate 3) | 1 658 | (314) | 1 344 | 398 | ||||||
Le tableau ci-après fournit les données relatives aux variations d’encours bruts de la strate 3 (EU CR2) :
Valeur brute En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Encours dépréciés (Strate 3) en début de période | 25 570 | 25 517 |
Passage en strate 3 | 9 163 | 8 632 |
Retour en strate 1 ou strate 2 | (2 041) | (2 166) |
Passage en pertes | (4 101) | (3 769) |
Autres variations | (2 425) | (2 644) |
Encours dépréciés (Strate 3) en fin de période | 26 166 | 25 570 |
4.g DETTES AU COUT AMORTI ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT ET LA CLIENTELE
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Dettes envers les établissements de crédit | 66 872 | 95 175 |
Comptes à vue | 10 608 | 10 770 |
Emprunts interbancaires(1) | 33 753 | 54 825 |
Opérations de pension | 22 511 | 29 580 |
Dettes envers la clientèle | 1 034 857 | 988 549 |
Comptes ordinaires créditeurs | 562 520 | 542 133 |
Comptes d'épargne | 162 064 | 152 636 |
Comptes à terme et assimilés | 307 335 | 292 491 |
Opérations de pension | 2 938 | 1 289 |
(1)Les emprunts interbancaires incluent les emprunts à terme auprès des banques centrales. Au 31 décembre 2024 aucun TLTRO III ne figure au bilan contre 18 milliards d'euros au 31 décembre 2023 (cf. note 2.a Marge d’intérêts).
4.h DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNEES
La présente note regroupe les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées comptabilisées au coût amorti et en valeur de marché par résultat sur option.
• Dettes comptabilisées en valeur de marché par résultat (note 4.a)
Emetteur / Date d'émission
En millions d'euros, au | Devise | Montant en devise à l'origine (en millions) | Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêt | Taux | Réinitialisation du taux d'intérêt | Conditions suspensives de versement des coupons (1) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNEES |
| 104 934 | 83 763 | |||||
Dettes représentées par un titre |
| 104 118 | 83 028 | |||||
Dettes subordonnées |
| 816 | 735 | |||||
- Dettes subordonnées remboursables | (2) | 18 | 18 | |||||
- Dettes subordonnées perpétuelles |
| 798 | 717 | |||||
BNP Paribas Fortis déc-07 (3) EUR | Euribor 3 3 000 déc.-14 mois A + 200 pb | 798 | 717 |
(1) Conditions suspensives de versement des coupons :
A Le paiement des coupons est interrompu en cas d'insuffisance de fonds propres de l’émetteur ou d'insolvabilité des garants ou lorsque le dividende déclaré sur les actions Ageas est inférieur à un certain seuil.
(2) Après accord de l’autorité de surveillance bancaire et à l’initiative de l’émetteur, les dettes subordonnées remboursables peuvent faire l’objet d’une clause de remboursement anticipé par rachat en Bourse, offre publique d’achat ou d’échange, ou de gré à gré lorsqu’il s’agit d’émissions privées. Les emprunts ayant fait l’objet d’un placement international, émis par BNP Paribas SA ou par les filiales étrangères du Groupe, peuvent faire l’objet d’un remboursement anticipé du principal et d’un règlement avant l’échéance des intérêts payables in fine, à l’initiative de l’émetteur, à partir d’une date fixée dans la notice d’émission (call option), ou dans l’hypothèse où des modifications aux règles fiscales en vigueur imposeraient à l’émetteur au sein du Groupe l’obligation de compenser les porteurs des conséquences de ces modifications. Ce remboursement peut intervenir moyennant un préavis, de 15 à 60 jours selon les cas, et en toute hypothèse sous réserve de l’accord des autorités de surveillance bancaire.
(3) Emission par BNP Paribas Fortis (anciennement Fortis Banque) en décembre 2007 de Convertible And Subordinated Hybrid Equity-linked Securities (CASHES).
Les CASHES ont une durée indéterminée mais peuvent être échangés en actions Ageas (anciennement Fortis SA/NV) au prix unitaire de 239,40 euros à la seule discrétion du détenteur. Néanmoins, à compter du 19 décembre 2014, les CASHES seront automatiquement échangés en actions Ageas si leur prix est égal ou supérieur à 359,10 euros pendant vingt séances de bourse consécutives. Le principal de ces titres ne sera jamais remboursé en espèces. Le seul recours dont disposent les titulaires des CASHES est limité aux actions Ageas détenues par BNP Paribas Fortis et nanties au profit de ces titulaires.
Ageas et BNP Paribas Fortis ont conclu un contrat de Relative Performance Note (RPN) dont la valeur varie contractuellement de telle sorte qu’elle neutralise l’impact sur BNP Paribas Fortis des différences relatives des variations de valeur des CASHES et des variations de valeur des actions Ageas.
Depuis le 1er janvier 2022, la dette n’est plus admise dans les fonds propres prudentiels.
• Dettes comptabilisées au coût amorti
Emetteur / Date d'émission
En millions d'euros, au | Devise | Montant en devise à l'origine (en millions) | Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêt | Taux | Réinitialisation du taux d’intérêt | Conditions suspensives de versement des coupons (1) | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Dettes représentées par un titre |
|
| 198 119 | 191 482 | ||||
- Dettes représentées par un titre dont l'échéance est inférieure à un an à l'émission |
| 82 327 | 75 743 | |||||
Titres de créances négociables | 82 327 | 75 743 | ||||||
- Dettes représentées par un titre dont l'échéance est supérieure à un an à l'émission |
| 115 792 | 115 739 | |||||
Titres de créances négociables | 31 109 | 30 592 | ||||||
Emissions obligataires | 84 683 | 85 147 | ||||||
Dettes subordonnées |
|
| 31 799 | 24 743 | ||||
- Dettes subordonnées remboursables (2) |
|
| 26 073 | 21 594 | ||||
- Titres subordonnés perpétuels |
|
| 5 460 | 2 920 | ||||
Obligations convertibles contingentes reconnues en fonds propres de catégorie Tier 1 | 3 851 | 1 352 | ||||||
BNP Paribas SA août-23 (5) USD 1 500 août-28 8,500% | CMT + 4,354% | E | 1 449 | 1 352 | ||||
BNP Paribas SA fév-24 (5) USD 1 500 août-31 8,000% | CMT +3,727% | E | 1 449 | - | ||||
BNP Paribas SA sept-24 (5) USD 1 000 sept.-34 7,375% | CMT +3,535% | E | 953 | - | ||||
Autres titres subordonnés perpétuels | 1 609 | 1 568 | ||||||
TMO BNP SA oct-85 (3) EUR 305 - - 0,25% | - | B | 254 | 254 | ||||
Libor 6 BNP SA sept-86 (4) USD 500 - mois + 0,075% | - | C | - | 248 | ||||
BNP Paribas Cardif nov-14 EUR 1 000 nov.-25 4,032% | Euribor 3 mois + 393 pb | D | 1 000 | 998 | ||||
BMCI fév-23 MAD 750 févr.-28 3,900% | 2,5%-2,6% | F | 71 | 68 | ||||
TEB sept-24 USD 300 sept.-29 9,375% | CMT +5,758% | G | 284 | - | ||||
- Titres participatifs perpétuels |
| 225 | 225 | |||||
BNP Paribas SA juil-84 (3)(6) EUR 337 - (7) | - | 219 | 219 | |||||
Autres | 6 | 6 | ||||||
- Frais et commissions, dettes rattachées |
|
| 41 | 4 |
(1) Conditions suspensives de versement des coupons :
B Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale des actionnaires a constaté qu’il n’existe pas de bénéfice distribuable, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende.
C Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf si le Conseil d’administration décide de différer cette rémunération lorsque l’Assemblée Générale des actionnaires a validé la décision de ne pas procéder à la distribution d’un dividende, et ceci dans les douze mois précédant l’échéance de paiement des intérêts. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise d’une distribution de dividende. La Banque a la faculté de reprendre le paiement des arriérés d’intérêts, même en l’absence de distribution d’un dividende.
D Le paiement des intérêts est obligatoire, sauf en cas d’événements d’insuffisance règlementaire, en accord avec le régulateur, ou en cas de cessation de paiement. Les intérêts sont cumulatifs et deviennent intégralement payables dès la reprise des versements de coupons, ou si ces événements se produisent en premier, au remboursement de l’émission ou à la liquidation de l’émetteur.
E Le paiement des intérêts est effectué de manière discrétionnaire et peut être entièrement ou partiellement annulé sur notification du régulateur sur la base de son évaluation de la situation financière et de solvabilité de l'émetteur. Les montants des intérêts sur les obligations ne seront pas cumulatifs à la reprise des versements de coupons.
F Le paiement des intérêts est effectué de manière discrétionnaire et peut être entièrement ou partiellement annulé après accord préalable de Bank Al-Maghrib pour une période indéterminée et sur une base non cumulative et ce, en vue de faire face à ses obligations. Les montants des intérêts sur les obligations ne seront pas cumulatifs à la reprise des versements de coupons.
G Le paiement des intérêts est effectué de manière discrétionnaire et peut être entièrement ou partiellement annulé à tout moment quelle que soit la raison pour une période indéterminée. Les montants des intérêts sur les obligations ne seront pas cumulatifs à la reprise des versements de coupons.
(2) Cf. renvoi relatif aux « Dettes comptabilisées en valeur de marché par résultat ».
(3) Ces titres ne sont plus reconnus en fonds propres prudentiels depuis le 31 décembre 2023.
(4) Cet instrument a été rappelé à sa date de call contractuelle le 28 mars 2024.
(5) Les instruments émis par BNP Paribas SA en août 2023 et en février et septembre 2024 sont des titres convertibles contingents enregistrés comptablement en dettes mais sont reconnus en fonds propres additionnels de catégorie 1 (cf. 1.f.8). La rémunération de ces instruments est comptabilisée directement en déduction des capitaux propres.
(6) Les titres participatifs émis par BNP Paribas SA peuvent faire l'objet de rachats dans les conditions prévues par la loi du 3 janvier 1983. Le nombre de titres en circulation est de 1 434 092.
(7) En fonction du résultat net encadré par un minimum de 85 % du TMO et un maximum de 130 % du TMO.
4.i ACTIFS ET PASSIFS D’IMPOTS COURANTS ET DIFFERES
Variation des impôts différés par nature au cours de la période :
En millions d'euros, au | 31 décembre 2023 | Variations comptabilisées en résultat | Variations comptabilisées en capitaux propres pouvant être reclassés en résultat | Variations comptabilisées en capitaux propres ne pouvant être reclassés en résultat | Variations de périmètre, des parités monétaires et divers | 31 décembre 2024 |
Instruments financiers |
(2 067) |
(862) 150 |
159 |
97 |
(2 523) | |
Provisions pour engagements sociaux | 897 | 252 - | (47) | 18 | 1 120 | |
Réserve latente de location-financement | (599) | (44) - | - | 37 | (606) | |
Provisions pour risque de crédit | 2 352 | (301) - | - | (32) | 2 019 | |
Déficits fiscaux reportables | 732 | 14 - | - | 340 | 1 086 | |
Autres éléments | 1 203 | (47) - | - | (184) | 972 | |
Total impôts différés nets | 2 518 | (988) 150 | 112 | 276 | 2 068 | |
Impôts différés actifs | 3 614 | 3 379 | ||||
Impôts différés passifs | (1 096) | (1 311) |
Afin de déterminer le montant des déficits fiscaux reportables activés, le Groupe procède chaque année à une étude spécifique pour chaque entité concernée, tenant compte du régime fiscal applicable – et notamment des éventuelles règles de péremption – ainsi que d'une projection réaliste des revenus et des charges conforme au plan de développement de leur activité.
Les déficits fiscaux activés sont en grande majorité reportables sans limitation de durée. La période prévisionnelle de recouvrabilité des impôts différés afférents est de 5 ans.
Les impôts différés actifs non reconnus s'élèvent à 658 millions d’euros au 31 décembre 2024 (dont 585 millions d’euros de déficits fiscaux reportables), contre 541 millions d'euros au 31 décembre 2023 (dont 491 millions d’euros de déficits fiscaux reportables).
4.j COMPTES DE REGULARISATION, ACTIFS ET PASSIFS DIVERS
4.k PARTICIPATIONS DANS LES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE
Les informations financières cumulées relatives aux coentreprises et entreprises associées sont détaillées dans le tableau ci-dessous :
Exercice 2024 | 31 décembre 2024 | Exercice 2023 | 31 décembre 2023 | |||||
En millions d'euros | Quote-part du résultat net | Quote-part des variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres | Quote-part du résultat net et des variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres | Participations dans les sociétés mises en équivalence | Quote-part du résultat net | Quote-part des variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres | Quote-part du résultat net et des variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres | Participations dans les sociétés mises en équivalence |
Coentreprises |
(10) 225 215 1 960 |
(49) (64) (113) 1 784 | ||||||
Entreprises associées (1)
Total sociétés mises en équivalence |
711 308 1 019 5 902
|
642 16 658 4 967
| ||||||
701 533 1 234 7 862 | 593 (48) 545 6 751 | |||||||
(1)Y compris les entités contrôlées faisant l'objet d'une consolidation simplifiée par mise en équivalence en raison de leur caractère non significatif.
Les engagements de garantie et de financement données par le Groupe aux coentreprises seront détaillés dans la note 8.i Relations avec les autres parties liées.
La valeur au bilan de la quote-part de mise en équivalence des principales coentreprises et entreprises associées du Groupe BNP Paribas est présentée ci-dessous :
En millions d'euros, au | Pays d'immatriculation | Activité | % d'intérêt | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Coentreprises |
|
|
|
| |
Union de Creditos Inmobiliarios | Espagne Prêts hypothécaires | 50% | 233 | 256 | |
BoB Cardif Life Insurance | Chine Assurance Vie | 50% | 454 | 240 | |
Genius Auto Finance Co Ltd | Chine Crédits spécialisés | 25% | 331 | 290 | |
Pinnacle Pet Holding Ltd Entreprises associées | Royaume-Uni Assurance
| 25%
| 407
| 393
| |
BON BNPP Consumer Finance Co Ltd | Chine Crédits spécialisés | 32% | 256 | 223 | |
AG Insurance | Belgique Assurance | 25% | 593 | 462 | |
Banque de Nankin | Chine Banque de détail | 16% | 3 661 | 2 813 | |
Allfunds Group Plc | Royaume-Uni Services financiers | 12% | 283 | 312 | |
4.l IMMOBILISATIONS DE PLACEMENT ET D’EXPLOITATION
En millions d'euros, au | 31 décembre 202 |
| 31 décembre 2023 | |||
Valeur brute comptable | Cumul des amortissements et pertes de valeur | Valeur nette comptable | Valeur brute comptable | Cumul des amortissements et pertes de valeur | Valeur nette comptable | |
|
|
|
| |||
Immeubles de placement | 855 (331) | 524 | 785 (299) 486 | |||
Terrains et constructions | 11 049 (4 758) | 6 291 | 11 317 (4 633) 6 684 | |||
Equipement, Mobilier, Installations | 7 067 (5 468) | 1 599 | 7 007 (5 321) 1 686 | |||
Biens mobiliers donnés en location | 51 333 (11 021) | 40 312 | 45 720 (10 567) 35 153 | |||
Autres immobilisations corporelles | 2 924 (1 336) | 1 588 | 2 338 (1 125) 1 213 | |||
Immobilisations corporelles | 72 373 (22 583) | 49 790 | 66 382 (21 646) 44 736 | |||
Dont droits d'utilisation
| 5 786 (3 387)
| 2 399
| 5 978 (3 322) 2 656
| |||
Immobilisations corporelles et immeubles de placement | 73 228 (22 914) | 50 314 | 67 167 (21 945) 45 222 | |||
Logiciels informatiques acquis |
4 135 (3 407) |
728 |
3 853 (3 145) 708 | |||
Logiciels informatiques produits par l'entreprise | 6 752 (5 137) | 1 615 | 6 908 (5 398) 1 510 | |||
Autres immobilisations incorporelles | 2 696 (647) | 2 049 | 2 547 (623) 1 924 | |||
Immobilisations incorporelles | 13 583 (9 191) | 4 392 | 13 308 (9 166) 4 142 | |||
• Immeubles de placement
Les terrains et immeubles donnés en location simple sont regroupés sous la rubrique « Immeubles de placement ».
La valeur de marché estimée des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti s’établit à 718 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 702 millions d’euros au 31 décembre 2023.
• Location simple
Les opérations réalisées sur les immobilisations données en location simple font l’objet, pour certaines d’entre elles, de contrats prévoyant les paiements futurs minimaux suivants :
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables | 12 142 | 10 718 |
Paiements à recevoir dans moins d'1 an | 5 131 | 4 570 |
Paiements à recevoir dans plus d'1 an et moins de 5 ans | 6 987 | 6 105 |
Paiements à recevoir au-delà de 5 ans | 24 | 43 |
Les paiements futurs minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables correspondent aux paiements que le preneur est tenu d’effectuer pendant la durée du contrat de location.
Les engagements d’achats de véhicules et d’équipements, destinés à une mise en location simple, s’élèvent à 5,2 milliards d’euros au 31 décembre 2024.
• Immobilisations incorporelles
Les autres immobilisations incorporelles comprennent les droits au bail, les fonds de commerce ainsi que les marques acquises par le Groupe.
• Amortissements et provisions
Le montant net des dotations et reprises d’amortissement effectuées au cours de l’exercice 2024 s’établit à 2 356 millions d’euros, contre 2 224 millions d’euros au titre de l’exercice 2023.
Le montant des dotations nettes aux dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles porté en résultat s’élève à 34 millions d’euros au cours de l’exercice 2024, contre 19 millions d’euros au cours de l’exercice 2023.
4.m ECARTS D’ACQUISITION
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Valeur nette comptable en début de période |
5 549 |
5 294 |
Acquisitions |
130 |
260 |
Cessions | (157) | (7) |
Dépréciations comptabilisées pendant la période | - | - |
Effets des variations de parités monétaires | 28 | 2 |
Valeur nette comptable en fin de période | 5 550 |
5 549 |
Valeur brute comptable | 8 636 | 8 639 |
Cumul des dépréciations enregistrées en fin de période | (3 086) | (3 090) |
Les écarts d’acquisition se répartissent par ensemble homogène de métiers de la manière suivante :
En millions d'euros | Valeur nette comptable | Dépréciation comptabilisée | Acquisitions | ||||
31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | Exercice 2024 | Exercice 2023 | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
| |||||||
Corporate & Institutional Banking | 1 275 | 1 275 | - | - | - | 67 | |
Global Banking | 280 | 277 |
|
| |||
Global Markets | 534 | 549 |
|
| 67 | ||
Securities Services | 461 | 449 |
|
| |||
Commercial, Personal Banking & Services | 2 954 | 3 058 | - | - | 30 | 166 | |
Arval | 641 | 633 |
|
| 23 | ||
Leasing Solutions | 147 | 147 |
|
| |||
Personal Finance | 1 360 | 1 432 |
|
| 30 | 143 | |
Personal Investors | 488 | 562 |
|
| |||
Nouveaux Métiers Digitaux | 253 | 220 |
|
| |||
Banque Commerciale en Belgique | 34 | 34 |
|
| |||
Autres | 31 | 30 |
|
| |||
Investment & Protection Services | 1 318 | 1 213 | - | - | 100 | 27 | |
Asset Management | 202 | 197 |
|
| 9 | ||
Assurance | 397 | 299 |
|
| 100 | 18 | |
Real Estate | 407 | 404 |
|
| |||
Wealth Management | 312 | 313 |
|
| |||
Autres Activités | 3 | 3 | - | - | - | - | |
Total des écarts d'acquisition | 5 550 | 5 549 | - | - | 130 | 260 | |
Ecart d'acquisition négatif |
| 241 |
| ||||
Variation des écarts d'acquisition portée en résultat |
| 241 | - |
|
Au cours de l'exercice 2024, les écarts d'acquisition relatifs à Cetelem SA de CV et de Sharekhan pour respectivement -84 millions d'euros et -73 millions d'euros, sont sortis à la suite de leur cession des ensembles homogènes de Personal Finance et de Personal Investors.
Le Groupe a effectué une analyse détaillée des écarts d’acquisition pour identifier si des dépréciations s’avéraient nécessaires en lien avec la situation économique actuelle.
Cette analyse s’appuie notamment sur les hypothèses de scénarios économiques (voir note 2.g).
Les ensembles homogènes de métiers auxquels sont alloués les écarts d’acquisition sont les suivants :
Global Banking : Global Banking regroupe l’offre de solutions de financement aux entreprises, l’ensemble des produits de transaction banking, les opérations de conseil en fusions-acquisitions de Corporate Finance et des activités primaires sur les marchés actions.
Global Markets : Global Markets propose aux entreprises et aux clients institutionnels – ainsi qu’aux réseaux de banque de détail et de banque privée – des services en matière d’investissement, de couverture, de financements et de recherche dans les différentes catégories d’actifs. Le modèle économique durable de Global Markets permet aux clients d’avoir accès aux marchés de capitaux dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), en AsiePacifique et dans la zone Amériques, en proposant des solutions innovantes et des plateformes digitales. Global Markets rassemble les activités Global Macro (Foreign Exchange, Global Rates, Local Markets, Commodity Derivatives), Global Credit (DCM Bonds, Credit, titrisation) et Global Equities (Equities, Cash Equities et Prime Services).
Securities Services : Securities Services propose des solutions intégrées à tous les acteurs du cycle d’investissement, sell-side, buyside et émetteurs.
Arval : spécialiste de la location longue durée de véhicules et de la mobilité, Arval offre aux entreprises (allant des grandes multinationales aux petites et moyennes entreprises), à leurs collaborateurs et aux particuliers des solutions sur mesure pour optimiser leur mobilité.
Leasing Solutions : BNP Paribas Leasing Solutions propose aux entreprises et aux professionnels, via plusieurs canaux – partenariats, prescriptions, ventes directes et réseaux bancaires – une gamme de solutions locatives allant du financement d’équipements à l’externalisation de parcs.
Personal Finance : BNP Paribas Personal Finance est le spécialiste des financements aux particuliers à travers ses activités de crédit à la consommation. Au travers de ses marques et partenariats comme Cetelem, Cofinoga, Findomestic, AlphaCredit ou Stellantis Financial Services, Personal Finance commercialise une gamme complète de crédits aux particuliers, disponibles en magasins, en concessions automobiles ou via ses centres de relations clients, sites internet et applications mobiles. Le métier, dans certains pays en dehors des marchés domestiques, est intégré au sein de la banque de détail du Groupe BNP Paribas.
Personal Investors : BNP Paribas Personal Investors est un spécialiste digital des services bancaires et d’investissement. Présent en Allemagne, il propose à ses clients particuliers un large éventail de services bancaires, d’épargne et d’investissement à court et à long terme via internet, et aussi via téléphone ou en face-à-face. En complément de ses activités à destination des particuliers, Personal Investors propose ses services et sa plateforme informatique à une clientèle de conseillers financiers indépendants, de gestionnaires d’actifs et de FinTechs.
Nouveaux Métiers Digitaux : ils intègrent le service de tenue de compte Nickel, 50 % de Floa depuis janvier 2022 et 50 % de Kantox depuis juillet 2023. Nickel est ouvert à tous, sans conditions de revenus, de dépôts ou de patrimoine, et sans possibilité de découvert ni de crédit. Ce service qui fonctionne en temps réel avec les technologies les plus modernes, est disponible auprès de plus de 11 500 points de vente en France, en Espagne, en Belgique, au Portugal et en Allemagne. Floa propose aux consommateurs des paiements fractionnés, des mini crédits et des cartes bancaires. L’entreprise est partenaire de grands e-commerçants, d’acteurs clés du voyage et de FinTechs, pour lesquels elle développe des services sur mesure. Déjà leader en France des facilités de paiement, Floa est présent en Espagne, en Belgique, en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Portugal. Kantox offre un logiciel d'automatisation pour la gestion des devises, permettant aux entreprises de gérer efficacement l'ensemble du flux de gestion des devises et de générer des opportunités de croissance.
Asset Management : BNP Paribas Asset Management est le métier spécialisé en gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas. Il offre des solutions d’investissement pour les épargnants individuels (par le biais de distributeurs internes – banque privée et banque de détail de BNP Paribas – et distributeurs externes), les entreprises et les investisseurs institutionnels (compagnies d’assurance, caisses de retraite, institutions officielles). Il vise à leur apporter une valeur ajoutée en puisant dans un large éventail d’expertises à travers sa gestion active actions et obligations, son activité de gestion de dette privée d’actifs réels et d’actifs privés, et de son pôle multi-actifs, quantitatif et solutions.
Assurance : BNP Paribas Cardif, acteur mondial en assurance de personnes, conçoit, développe et commercialise des produits et des services en épargne et protection pour assurer les personnes, leurs projets et leurs biens. BNP Paribas Cardif propose également des offres en matière d’assurance dommages, d’assurance santé, de protection du budget, des revenus et des moyens de paiement, de protection contre les aléas de la vie (chômage, accident, décès, vol ou casse) ou encore de protection des données numériques privées pour répondre à l’évolution des besoins des consommateurs.
Real Estate : BNP Paribas Real Estate propose une large gamme de services qui répond à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien immobilier, depuis la conception d’un projet de construction jusqu’à sa gestion quotidienne, et aux besoins de ses clients qui sont aussi bien des investisseurs institutionnels que des entreprises utilisatrices, des entités publiques et des particuliers. Le Groupe est actif en promotion, gestion de fonds immobiliers, ainsi qu’en administration de bien, transaction, conseil et expertise.
Wealth Management : Wealth Management regroupe les activités de banque privée au sein de BNP Paribas. Wealth Management a pour mission de répondre aux attentes d’une clientèle individuelle, des familles actionnaires ou d’entrepreneurs, avec un certain niveau de richesse, souhaitant un accompagnement et une prise en charge de l’ensemble de leurs besoins patrimoniaux et financiers.
Banque Commerciale En Belgique : Les activités de Banque Commerciale En Belgique sont constituées d’une offre de services bancaires pour une clientèle variée incluant les particuliers, les indépendants et les professions libérales, les petites et moyennes entreprises, les entreprises locales, les grandes entreprises et les associations sans but lucratif.
Les tests de valorisation des écarts d’acquisition reposent sur trois méthodes de valorisation distinctes, l’une fondée sur l’observation de transactions sur des entités aux activités comparables, la deuxième consistant à rechercher les paramètres de marché induits des cotations d’entités aux activités comparables, enfin la troisième résultant de la rentabilité future escomptée (discounted cash flow method – DCF).
Lorsque l’une des deux méthodes fondées sur des comparables suggère la nécessité d’une dépréciation, la méthode DCF est utilisée pour en valider le bien fondé et le cas échéant en déterminer le montant.
La méthode DCF repose sur un certain nombre d’hypothèses relatives aux projections de flux de revenus, de dépenses et de coût du risque (flux de trésorerie) fondées sur des plans à moyen terme sur une période de 5 ans. Les flux de trésorerie sont projetés au-delà de 5 ans sur la base d’un taux de croissance à l’infini et peuvent être normalisés lorsque l’environnement court terme ne reflète pas les conditions normales du cycle économique.
Les paramètres majeurs sensibles aux hypothèses sont le coût du capital, le coefficient d’exploitation, le coût du risque et le taux de croissance à l’infini.
Le coût du capital est déterminé sur la base d’un taux sans risque, d’une prime de risque de marché observée, pondérée par un facteur de risque déterminé par rapport à des comparables propres à chaque ensemble homogène de métiers. Les valeurs retenues pour ces paramètres sont déterminées en utilisant des sources d’information externes.
Le niveau de fonds propres alloués est déterminé pour chaque ensemble homogène de métiers en fonction des exigences de « Common Equity Tier One » requises par la règlementation de l’entité juridique à laquelle l’ensemble homogène est rattaché, avec un minimum de 7 %.
Le taux de croissance à l’infini utilisé est de 2 %. Il est calculé à partir de taux diffusés par des entreprises privées spécialisées dans la recherche et l’analyse macro-économique.
Le tableau ci-après représente la sensibilité de la valorisation de l’ensemble homogène Personal Finance à une variation normée de la valeur des paramètres utilisés dans la méthode DCF : le coût du capital après impôt, le coefficient d’exploitation en valeur terminale, le coût du risque en valeur terminale et le taux de croissance à l’infini.
• Sensibilité de la valorisation des principaux écarts d’acquisition à une variation de 10 points de base du coût du capital, de 100 points de base du coefficient d’exploitation en valeur terminale, de 5 % du coût du risque en valeur terminale et de 50 points de base du taux de croissance à l’infini
En millions d'euros | Personal Finance |
Coût du capital | 9,4 % |
Variation défavorable de + 10 points de base | (192) |
Variation favorable de - 10 points de base | 198 |
Coefficient d’exploitation | 46,2 % |
Variation défavorable de + 100 points de base | (453) |
Variation favorable de - 100 points de base | 453 |
Coût du risque | (1 762) |
Variation défavorable de + 5 % | (607) |
Variation favorable de - 5 % | 607 |
Taux de croissance à l'infini | 2,0 % |
Variation défavorable de - 50 points de base | (293) |
Variation favorable de + 50 points de base | 335 |
Pour l’ensemble homogène Personal Finance, il n’y aurait pas lieu de déprécier l’écart d’acquisition même en retenant, pour le test de dépréciation, les quatre variations les plus défavorables du tableau.
4.n PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
l Provisions pour risques et charges par nature
En millions d'euros, au | 31 décembre 2023 | Dotations nettes aux provisions | Utilisation des provisions | Réévaluations comptabilisées directement en capitaux propres | Variation des parités monétaires et divers | 31 décembre 2024 |
Provisions sur engagements sociaux | 6 509 | 1 414 (1 307) (182) 109 | 6 543 | |||
dont avantages postérieurs à l'emploi (note 7.b) | 3 198 | 205 (277) (175) 46 | 2 997 | |||
dont aide médicale postérieure à l'emploi (note 7.b) | 78 | 7 (3) (7) - | 75 | |||
dont provisions au titre des autres avantages à long terme (note 7.c) | 1 571 | 491 (382) 29 | 1 709 | |||
dont provisions au titre des plans de départ volontaire, pré-retraite, et plans d'adaptation des effectifs (note 7.d) | 482 | 65 (216) (3) | 328 | |||
dont provisions sur paiements à base d'actions (note 7.e) Provisions au titre des comptes et plans d'épargnelogement | 1 180 48 | 646 (429) 37 | 1 434 35 | |||
(13) - | - | |||||
Provisions au titre des engagements de crédit (note 2.g) | 1 270 | (145) (39) | (31) | 1 055 | ||
Provisions pour litiges (1) Autres provisions pour risques et charges | 1 005 1 686 | 193 (283) 148 (614) | (10) 48 | 905 | ||
1 268 | ||||||
Total des provisions pour risques et charges | 10 518 | 1 597 (2 243) (182) 116 | 9 806 |
(1) Dont 366 millions d’euros de provisions au titre des prêts hypothécaires en franc suisse ou indexés sur le franc suisse en Pologne au 31 décembre 2024 contre 265 millions d’euros au 31 décembre 2023 et 38 millions d’euros de provisions au titre des prêts en devises émis par BNP Paribas Personal Finance au 31 décembre 2024 contre 180 millions d’euros au 31 décembre 2023.
En 2023, le Groupe a modifié sa politique comptable relative au risque de perte de flux de trésorerie sur instruments financiers octroyés non liée au défaut de la contrepartie, tels que les risques juridiques remettant en cause la validité ou la force exécutoire de ces contrats (cf. note 2.h).
L’effet sur les flux de trésorerie attendus du fait de ces risques est désormais considéré comme une modification des flux de trésorerie du contrat, suivant IFRS 9 B5.4.6, et est enregistré en diminution de la valeur brute de l’actif. Il était précédemment comptabilisé séparément selon IAS 37 en « Provisions pour risques et charges ». Les pertes attendues relatives à des instruments financiers décomptabilisés, comme c’est le cas lorsque les prêts ont été remboursés, continuent d'être comptabilisées selon IAS 37.
l Provisions et assimilées au titre des comptes et plans d’épargne-logement
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement dont au titre des plans d'épargne-logement | 12 636 | 14 606 |
10 504 | 12 426 | |
ayant une ancienneté supérieure à 10 ans | 7 131 | 6 695 |
ayant une ancienneté comprise entre 4 ans et 10 ans | 2 610 | 4 926 |
ayant une ancienneté inférieure à 4 ans
| 763 | 805 |
Crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement dont au titre des plans d'épargne-logement | 18 | 9 |
14 | 4 | |
Provisions et assimilées constituées au titre des comptes et plans d'épargne-logement provisions constituées au titre des plans d'épargne-logement | 35 | 48 |
24 | 33 | |
provisions constituées au titre des comptes d'épargne-logement | 11 | 15 |
décote constituée au titre des comptes et plans d'épargne-logement | - | - |
4.o COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS
Les tableaux ci-dessous présentent les montants des actifs financiers et passifs financiers avant et après compensation. Ces informations, requises par la norme IFRS 7, ont pour but de permettre la comparabilité avec le traitement applicable selon les principes comptables généralement admis aux États-Unis (US GAAP), moins restrictifs que la norme IAS 32 en matière de compensation.
Les « montants compensés au bilan » ont été établis selon les critères de la norme IAS 32. Ainsi, un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés, et s’il a l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. L’essentiel des montants compensés provient des opérations de pension livrées et de dérivés traités avec des chambres de compensation.
Les « impacts des conventions-cadre de compensation et accords similaires » correspondent aux encours d’opérations au sein de contrats exécutoires mais qui ne satisfont pas les critères de compensation établis par la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.
Les « instruments financiers donnés ou reçus en garantie » regroupent les dépôts de garantie et les collatéraux échangés sous forme de titres à leur valeur de marché. L’exercice de ces garanties est conditionné à l’insolvabilité, à la défaillance ou à la faillite de l’une des parties au contrat.
Pour les opérations avec conventions-cadre, les dépôts de garantie reçus ou donnés en contrepartie des valeurs de marché positives ou négatives des instruments financiers sont comptabilisés au bilan dans les comptes de régularisation et actifs ou passifs divers.
Instruments financiers en valeur de marché par résultat Portefeuille de titres | 211 634 | 211 634 | 211 634 | |||
Prêts et opérations de pension | 462 109 | (234 934) | 227 175 | (28 383) | (181 529) | 17 263 |
Instruments financiers dérivés (incluant les dérivés de couverture) | 890 604 | (576 833) | 313 771 | (213 517) | (51 325) | 48 929 |
Actifs financiers au coût amorti | 1 005 096 | (400) | 1 004 696 | (676) | (4 325) | 999 695 |
Dont opérations de pension | 5 814 | (400) | 5 414 | (676) | (4 325) | 413 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 170 758 | 170 758 | (40 664) | 130 094 | ||
Dont dépôts de garantie donnés | 119 187 | 119 187 |
| (40 664) | 78 523 | |
Autres actifs non soumis à compensation | 663 465 | 663 465 | 663 465 | |||
TOTAL ACTIF | 3 403 666 | (812 167) | 2 591 499 | (242 576) | (277 843) | 2 071 080 |
Instruments financiers en valeur de marché par résultat Portefeuille de titres de transaction | 104 910 | 104 910 | 104 910 | |||
Dépôts et opérations de pension | 508 548 | (234 934) | 273 614 | (26 113) | (231 737) | 15 764 |
Dettes représentées par un titre | 83 763 | 83 763 | 83 763 | |||
Instruments financiers dérivés (incluant les dérivés de couverture) | 893 736 | (576 833) | 316 903 | (213 517) | (41 756) | 61 630 |
Passifs financiers au coût amorti | 1 084 124 | (400) | |
| (26 145) | 1 054 633 |
Dont opérations de pension | 31 269 | (400) | 30 869 | (2 946) | (26 145) | 1 778 |
Comptes de régularisation et passifs divers | 143 673 | 143 673 | (46 631) | 97 042 | ||
Dont dépôts de garantie reçus | 87 612 | 87 612 |
| (46 631) | 40 981 | |
Autres dettes non soumises à compensation | 456 045 | 456 045 | 456 045 | |||
TOTAL DETTES | 3 274 799 | (812 167) | 2 462 632 | (242 576) | (346 269) | 1 873 787 |
5. NOTES RELATIVES AUX ACTIVITES D’ASSURANCE
5.a PRODUITS NETS DES ACTIVITES D'ASSURANCE
Les différents produits et charges des contrats d’assurance sont regroupés dans les « Produits nets des activités d’assurance » :
- les « Produits des activités d’assurance » sont constitués des revenus des activités d’assurance liés aux groupes de contrats d’assurance émis. Ils reflètent la prestation des services se rapportant à un groupe de contrats pour un montant qui correspond à la contrepartie à laquelle l’assureur s’attend à avoir droit en échange de ceux-ci ;
- les « Charges afférentes aux contrats d’assurance » correspondent aux charges rattachables aux contrats d’assurance engagées sur la période, aux variations liées aux services passés et courants, à l’amortissement des frais d’acquisition et à l’élément de perte pour les contrats onéreux ;
- les « Produits nets des placements liés aux activités d’assurance » ;
- les « Produits ou charges financiers afférents aux contrats d’assurance » incluent la variation de la valeur comptable des contrats d’assurance résultant de l’effet de désactualisation et du risque financier y compris les changements d’hypothèses financières.
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Produits des activités d'assurance | 9 711 | 8 945 |
Charges afférentes aux contrats d'assurance (1) | (7 502) | (6 786) |
Produits nets des placements liés aux activités d'assurance | 11 554 | 10 254 |
Produits ou charges financiers afférents aux contrats d'assurance | (11 367) | (10 093) |
Produits nets des activités d'assurance | 2 396 | 2 320 |
(1) Ces charges incluent les charges rattachables aux contrats pour un montant de -4 125 millions d’euros pour l'exercice 2024, contre un montant de -3 723 millions d’euros pour l'exercice 2023 (cf. note 5.b).
• Résultat des activités d’assurance
Le « Résultat des activités d’assurance » regroupe :
- les « Produits des activités d’assurance », qui correspondent pour les contrats évalués selon la méthode générale et la méthode des honoraires variables au relâchement des flux d’exécution des contrats pour la période (à l’exclusion de la composante d’investissement et du montant affecté à l’élément de perte), la variation de l’ajustement au titre des risques non financiers, l’amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus pour la période, le montant alloué à l’amortissement des frais d’acquisition et, pour le modèle général spécifiquement, les écarts d’expérience sur primes.
Dans le cas des contrats évalués selon la méthode des honoraires variables, l’amortissement de la marge sur services contractuels est déterminé après ajustement de l’écart entre le rendement financier réel attendu et la projection en risque neutre. Les principales hypothèses financières sous-jacentes à la détermination du rendement financier réel attendu sont celles retenues par le Groupe à l’horizon du plan stratégique. Au-delà de cet horizon, les hypothèses de taux et de rendements retenues sont déterminées en cohérence avec celles sous-jacentes à la projection en risque neutre.
Le produit de récupération des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition correspond à la part des primes affectée au recouvrement de ces flux et une charge équivalente est comptabilisée sur la ligne « Amortissement des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition ».
Pour les contrats évalués selon la méthode d’affectation des primes, les produits correspondent au montant des flux de trésorerie d’exécution attendus durant la période.
- les « Charges afférentes aux contrats d’assurance », qui comprennent les charges de sinistres courants et passés de la période (à l’exclusion des remboursements des composantes d’investissement) et les autres charges afférentes aux activités d’assurance qui ont été engagées telles que l’amortissement des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition et les variations liées aux services passés, et aux services futurs pour les contrats onéreux. Ce poste inclut également la part des charges générales d’exploitation et des dotations et amortissements rattachables aux contrats d’assurance.
- les « Charges nettes afférentes aux contrats de réassurance détenus » correspondent aux charges des services de réassurance déduction faite des sommes recouvrées auprès des réassureurs.
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Contrats non évalués selon la méthode d’affectation des primes | 5 551 | 5 435 |
Variations du passif au titre de la couverture restante | 2 349 | 2 221 |
Variation de l’ajustement pour risques | 133 | 122 |
Marge sur services contractuels | 1 908 | 1 825 |
Récupération des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition | 1 161 | 1 267 |
Contrats évalués selon la méthode d'affectation des primes | 4 160 | 3 510 |
Produits des activités d'assurance | 9 711 | 8 945 |
Sinistres et charges survenus | (4 077) | (3 928) |
Amortissement des flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition | (2 876) | (2 612) |
Variations liées aux services passés | (42) | 249 |
Elément de perte comptabilisé en résultat net | (54) | (62) |
Charges nettes afférentes aux contrats de réassurance détenus | (453) | (433) |
Charges afférentes aux contrats d'assurance | (7 502) | (6 786) |
RESULTAT DES ACTIVITES D'ASSURANCE | 2 209 | 2 159 |
• Résultat financier
Le « Résultat financier » regroupe les « Produits nets des placements liés aux activités d’assurance » ainsi que les « Produits ou charges financiers afférents aux contrats d’assurance ».
Les « Produits nets des placements liés aux activités d’assurance » sont constitués des produits nets des instruments financiers et des immeubles de placement.
Les « Variations de valeur des contrats d’assurance à participation directe » reflètent les variations de valeur des placements sous-jacents, pour la part qui n’a pas été portée directement en capitaux propres, et à l'exclusion de la partie de ces variations ajustant la marge sur services contractuels.
Les « Autres charges financières d’assurance » évaluées selon le modèle général et selon le modèle d’affectation des primes correspondent à la variation des passifs techniques résultant des risques financiers (effet des variations des taux d’actualisation, des taux de change, de la valeur temps et des variables financières prévues aux contrats) pour la part qui n’a pas été portée en capitaux propres.
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Produits nets d'intérêts | 2 579 | 2 376 |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par capitaux propres | (329) (413) | (432) (445) |
Plus ou moins-values sur instruments de dette | ||
Produits de dividendes sur instruments de capitaux propres | 84 9 000 | 13 9 040 |
Gains nets sur instruments financiers en valeur de marché par résultat | ||
Coût du risque | 3 | 24 |
Résultat net sur immeubles de placement | 374 | (672) |
Quote-part de résultat des entités sous influence notable représentant des placements | 1 | (6) |
Autres charges liées aux placements | (74) | (76) |
Produits nets des placements liés aux activités d'assurance | 11 554 | 10 254 |
Variations de valeur des contrats d'assurance à participation directe Autres charges financières d’assurance | (11 197) | (9 940) (153) |
(170) | ||
Produits ou charges financiers afférents aux contrats d'assurance | (11 367) | (10 093) |
RESULTAT FINANCIER | 187 | 161 |
5.b RECONCILIATION DES CHARGES PAR NATURE ET DES CHARGES PAR DESTINATION
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Commissions et autres frais | (2 949) | (2 494) |
Frais supportés par les distributeurs internes (cf. note 2.f) | (1 085) | (1 041) |
Frais de personnel (cf. note 7.a) | (839) | (778) |
Taxes et contributions | (97) | (86) |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles | (173) | (32) |
Total des charges par nature | (5 143) | (4 431) |
Frais d'acquisition de la période | 3 062 | 2 562 |
Frais d'acquisition amortis sur la période | (2 876) | (2 612) |
Total des charges par nature ajusté de l'effet de l'étalement des frais d'acquisition | (4 957) | (4 481) |
-Charges rattachables aux contrats d'assurance (cf. note 5.a) | (4 125) | (3 723) |
-Frais de gestion non rattachables des activités d'assurance (cf. note 2.f) | (832) | (758) |
Les frais d’acquisition de la période sont déduits du total des charges et amortis sur la durée de couverture des contrats.
5.c PLACEMENTS, AUTRES ACTIFS, ET PASSIFS FINANCIERS LIES AUX ACTIVITES D'ASSURANCE
l Placements et autres actifs liés aux activités d’assurance
En millions d'euros, au | 31 décembre 20 | 24 | 31 décembre 20 | 23 | ||
Hors placements en unités de compte | Placements
en unités de compte | Total | Hors placements en unités de compte | Placements
en unités de compte | Total | |
Instruments financiers dérivés | 1 731 | 1 731 | 1 658 | 1 658 | ||
Instruments dérivés de couverture Actifs financiers en valeur de marché par résultat Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Immeubles de placement Placements consolidés par mise en équivalence | 74 | 74 | 36 64 492 89 139 1 267 4 008 89 | 36 156 758 89 139 1 267 7 491 89 | ||
61 465 111 954 | 173 419 | 92 266 3 483 | ||||
102 222 1 379 | 102 222 1 379 | |||||
3 868 3 178 | 7 046 | |||||
82 | 82 | |||||
Actifs relatifs aux contrats d'assurance (cf. note 5.d) | 896 | 896 | 660 | 660 | ||
Placements et autres actifs liés aux activités d'assurance | 171 717 115 132 | 286 849 | 161 349 | 95 749 | 257 098 |
l Passifs financiers liés aux activités d’assurance
Les « Passifs financiers liés aux activités d’assurance » comprennent les contrats d’investissement sans participation aux bénéfices discrétionnaire adossés à des sous-jacents en unités de compte. Ces contrats sont évalués selon la norme IFRS 9 en valeur de marché par résultat.
• Mesure de la valeur de marché des instruments financiers
Les critères d’affectation à chacun des niveaux de la hiérarchie, les méthodologies de valorisation ainsi que les principes relatifs aux transferts entre les niveaux de la hiérarchie sont ceux présentés en note 4.d pour l’ensemble des instruments financiers du Groupe.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |||||||
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | ||
Actifs financiers en valeur de marché | 110 018 102 824 | 47 346 16 055 | 173 419 | 85 585 | 56 294 14 879 | 156 758 | |||
par résultat Titres de capitaux propres | |||||||||
31 996 15 772 | 150 592 | 79 269 | 41 846 14 779 | 135 894 | |||||
Titres de dette | 7 194 | 14 827 218 | 22 239 | 6 316 | 13 740 41 | 20 097 | |||
Prêts | 523 65 | 588 | 708 59 | 767 | |||||
Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres Titres de capitaux propres | 89 003 1 729 | 13 214 5 | 102 222 | 81 018 | 8 106 15 | 89 139 | |||
1 729 | 646 | 646 | |||||||
Titres de dette | 87 274 | 13 214 5 | 100 493 | 80 372 | 8 106 15 | 88 493 | |||
Instruments financiers dérivés | - | 1 772 33 | 1 805 | 2 | 1 678 14 | 1 694 | |||
ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE | 199 021 | 62 332 16 093 | 277 446 | 166 605 | 66 078 14 908 | 247 591 | |||
Passifs financiers en valeur de marché par résultat Dépôts en valeur de marché par résultat | 4 666 | 10 866 1 133 | 16 665 | 2 625 | 12 039 628 | 15 292 | |||
960 | 960 | 1 063 | 1 063 | ||||||
Dettes représentatives de parts de fonds consolidés détenues par des tiers Contrats d'investissement sans participation discrétionnaire - Unités de Compte | 4 666 | 2 352 299 7 554 834 1 198 22 | 7 317 8 388 1 220 | 2 625 | 3 177 7 799 628 977 186 | 5 802 8 427 1 290 | |||
Instruments financiers dérivés | - | 127 | |||||||
PASSIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE | 4 666 | 12 064 1 155 | 17 885 | 2 752 | 13 016 814 | 16 582 | |||
Niveau 1 : ce niveau regroupe les actions et les obligations liquides, les instruments dérivés traités sur les marchés organisés (futures, options, etc.), les parts de fonds et OPCVM dont la valeur liquidative est calculée quotidiennement.
Niveau 2 : ce niveau regroupe les actions, certaines obligations d’États ou d’entreprises, les autres parts de fonds et OPCVM, et les dérivés négociés de gré à gré.
Niveau 3 : ce niveau regroupe principalement les parts de fonds et les actions non cotées qui sont constituées pour l’essentiel de parts dans des sociétés et fonds de capital-risque.
Tableau de variation des instruments financiers de Niveau 3
Pour les instruments financiers de Niveau 3, les mouvements suivants sont intervenus au cours de l’exercice :
En millions d'euros | Actifs financier | s | Passifs financiers | ||
Actifs financiers en valeur de marché par résultat | Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | Total | Passifs financiers en valeur de marché par résultat | Total | |
Situation au 31 décembre 2023 | 14 893 15 | 14 908 | (814) | (814) | |
Achats | 2 209 | 2 209 | |||
Ventes | (2 325) | (2 325) | |||
Règlements | 40 (3) | 37 | (110) | (110) | |
Transferts vers le Niveau 3 | 463 | 463 | |||
Transferts hors du Niveau 3 | (141) (8) | (149) | |||
Gains comptabilisés en compte de résultat | 187 | 187 | (226) | (226) | |
Eléments relatifs aux variations de parités monétaires et variation de périmètre | 762 | 762 | (5) | (5) | |
Variations d'actifs comptabilisées en capitaux propres | 1 | 1 | |||
Situation au 31 décembre 2024 | 16 088 5 | 16 093 | (1 155) | (1 155) | |
• Actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | Valeur de marché | dont variation de valeur comptabilisée directement en capitaux propres | |
Titres de dette | 100 493 (5 341) | 88 493 (5 154) | ||
Titres de capitaux propres | 1 729 107 | 646 70 | ||
Total des actifs financiers en valeur de marché par capitaux propres | 102 222 (5 234) | 89 139 (5 084) | ||
L’option de comptabilisation en valeur de marché par capitaux propres a été retenue pour des titres de capitaux propres détenus notamment dans le cadre de partenariats stratégiques et des titres nécessaires à l’exercice de certaines activités.
Au cours de l’exercice 2024, le Groupe a cédé plusieurs de ces investissements. En conséquence, une plus-value nette d’impôt de 3 millions d’euros a été transférée vers les réserves (contre 26 millions d’euros au cours de l’exercice 2023).
Valorisation des immeubles
La valeur de marché des immeubles de placement s'élève à 7,0 milliards d'euros au 31 décembre 2024, contre 7,5 milliards d'euros au 31 décembre 2023. La valeur des immeubles de placement classés en niveau 3 s’élève à 0,5 milliard d’euros au 31 décembre 2024.
L’ensemble du portefeuille immobilier non coté est expertisé par un tiers ou plusieurs tiers indépendants. Les experts ont des règles professionnelles pour réaliser ces valorisations.
Pour les immeubles détenus en direct, les experts utilisent 3 méthodes principales :
- la méthode par comparaison des transactions analogues ;
- la méthode par le taux de rendement (taux appliqué à une base locative) ; - la méthode par l’actualisation des cash flows.
La valeur finale retenue par l’expert peut être un compromis entre ces 3 méthodes.
5.d ACTIFS ET PASSIFS RELATIFS AUX CONTRATS D’ASSURANCE
Les principaux contrats émis par le Groupe correspondent (cf. note 1.g.2) :
- à des contrats d’assurance couvrant des risques liés aux personnes ou aux biens évalués selon le modèle général (Building Block Approach - BBA) ou la méthode d’affectation des primes (Premium Allocation Approach - PAA) pour les contrats éligibles à cette méthode ;
- à des contrats vie ou épargne évalués selon le modèle des honoraires variables (Variable Fee Approach - VFA) ;
- à des contrats de réassurance émis évalués selon le modèle général ou la méthode d’affectation des primes.
Les contrats de réassurance détenus sont également évalués selon le modèle général ou la méthode d’affectation des primes.
Les contrats d’assurance et de réassurance émis et les contrats de réassurance détenus sont présentés au bilan à l’actif ou au passif selon la position globale des portefeuilles auxquels ils appartiennent. Ils sont présentés distinctement selon leur modèle d’évaluation : méthode d’affectation des primes ou autres modèles (modèle général et modèle des honoraires variables). Les contrats de réassurance détenus sont isolés.
Les tableaux suivants présentent les variations des valeurs comptables des contrats d’assurance hors contrats de réassurance détenus.
Variations des valeurs comptables des contrats d'assurance - couverture restante et sinistres survenus
Contrats d’assurance émis, hors contrats de réassurance En millions d'euros | Couverture restante | Sinistres survenus (3) | Total des passifs nets | |
hors élément de perte | élément de perte | |||
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2022 | 205 437 152 | 3 962 | 209 551 | |
Résultat des activités d’assurance : (produits) ou charges dont produits des activités d’assurance | (6 610) 23 (8 945) | 3 995 | (2 592) (8 945) | |
dont charges afférentes aux activités d’assurance | 2 335 23 | 3 995 | 6 353 | |
(Produits) ou charges financiers afférents aux contrats d’assurance (2) | 14 617 2 | 65 | 14 684 | |
Total des variations comptabilisées en résultat net et dans les capitaux propres | 8 007 | 25 | 4 060 | 12 092 |
Composante d'investissement | (23 892) | - | 23 892 | - |
Primes perçues au titre des contrats d’assurance émis Flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition Sinistres et autres charges payés | 26 128 (2 285) | 26 128 | ||
(27 454) | (2 285) | |||
(27 454) | ||||
Total des flux de trésorerie | 23 843 | - | (27 454) | (3 611) |
Variation de périmètre et divers | (371) | (7) | 283 | (95) |
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2023 (1) | 213 024 170 | 4 743 | 217 937 | |
Résultat des activités d’assurance : (produits) ou charges | (7 116) 17 | 4 437 | (2 662) | |
dont produits des activités d’assurance | (9 711) | (9 711) | ||
dont charges afférentes aux activités d’assurance (Produits) ou charges financiers afférents aux contrats d’assurance (2) | 2 595 17 10 952 3 | 4 437 | 7 049 11 119 | |
164 | ||||
Total des variations comptabilisées en résultat net et dans les capitaux propres | 3 836 | 20 | 4 601 | 8 457 |
Composante d'investissement | (19 641) | - | 19 641 | - |
Primes perçues au titre des contrats d’assurance émis Flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition Sinistres et autres charges payés | 32 795 (2 781) | 32 795 (2 781) (24 166) | ||
(24 166) | ||||
Total des flux de trésorerie | 30 014 | - | (24 166) | 5 848 |
Variation de périmètre et divers | 15 061 | 6 | 191 | 15 258 |
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2024 (1) | 242 294 196 | 5 010 | 247 500 |
(1)Y compris les créances et les dettes rattachables aux contrats d'assurance pour un actif net de 961 millions d'euros au 31 décembre 2024, contre un actif net de 549 millions d'euros au 31 décembre 2023.
(2)Y compris les charges et produits financiers qui ont été enregistrés directement en capitaux propres.
(3)Y compris les sinistres survenus au titre des contrats évalués selon la méthode d'affectation des primes (PAA) pour un passif net de 1 956 millions d’euros au 31 décembre 2024, dont 1 814 millions d’euros au titre de la valeur actualisée des flux de trésorerie et de 142 millions d’euros au titre de l'ajustement pour risques non financiers.
Variations des valeurs comptables des contrats d'assurance émis non évalués selon la méthode d’affectation de primes – analyse par composante d’évaluation
Contrats d'assurance émis non évalués selon la méthode d’affectation de primes, hors contrats de réassurance En millions d'euros
| Valeur actualisée des flux de trésorerie | Ajustement au titre du risque non financier | Marge sur services contractuels | Total |
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2022 | 189 422 | 1 048 | 17 065 | 207 535 |
Résultat des activités d’assurance : (produits) ou charges | (1 674) | 550 | (839) | (1 963) |
dont variations liées aux services futurs - nouveaux contrats | (1 164) | 90 | 1 107 | 33 |
dont variations liées aux services futurs - changement d'estimation | (447) | 602 | (121) | 34 |
dont variations liées aux services rendus au cours de la période (2) | 32 | (103) | (1 825) | (1 896) |
dont variations liées aux services passés | (95) | (39) | (134) | |
(Produits) ou charges financiers afférents aux contrats d'assurance (3) | 14 510 | 8 | 51 | 14 569 |
Total des variations comptabilisées en résultat net et dans les capitaux propres | 12 836 | 558 | (788) | 12 606 |
Primes reçues au titre des contrats d’assurance émis Flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition Sinistres et autres charges payés | 22 621 (892) (25 994) | 22 621 | ||
(892) | ||||
(25 994) | ||||
Total des flux de trésorerie | (4 265) | - | - | (4 265) |
Variation de périmètre et divers | (204) | (3) | (2) | (209) |
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2023 (1) | 197 789 | 1 603 | 16 275 | 215 667 |
Résultat des activités d’assurance : (produits) ou charges | (2 919) | 154 | 721 | (2 044) |
dont variations liées aux services futurs - nouveaux contrats | (1 529) | 123 | 1 435 | 29 |
dont variations liées aux services futurs - changement d'estimation | (1 337) | 170 | 1 194 | 27 |
dont variations liées aux services rendus au cours de la période (2) | (8) | (118) | (1 908) | (2 034) |
dont variations liées aux services passés | (45) | (21) | (66) | |
(Produits) ou charges financiers afférents aux contrats d'assurance (3) | 10 867 | 18 | 60 | 10 945 |
Total des variations comptabilisées en résultat net et dans les capitaux propres | 7 948 | 172 | 781 | 8 901 |
Primes reçues au titre des contrats d’assurance émis Flux de trésorerie liés aux frais d’acquisition Sinistres et autres charges payés | 28 552 (978) (22 363) | 28 552 | ||
(978) | ||||
(22 363) | ||||
Total des flux de trésorerie | 5 211 | - | - | 5 211 |
Variation de périmètre et divers | 14 613 | 98 | 454 | 15 165 |
(ACTIFS) OU PASSIFS NETS AU 31 DECEMBRE 2024 (1) | 225 561 | 1 873 | 17 510 | 244 944 |
(1) Y compris les créances et les dettes rattachables aux contrats d'assurance pour un actif net de 765 millions d'euros au 31 décembre 2024, contre un actif net de 501 millions d'euros au 31 décembre 2023.
(2) Y compris un écart d'expérience qui s'élève à -9 millions d'euros pour l'exercice 2024 et +38 millions d'euros pour l'exercice 2023.
(3) Y compris les charges et produits financiers qui ont été enregistrés directement en capitaux propres.
• Echéancier prévisionnel de l’amortissement de la marge sur services contractuels
L’échéancier reflète l’amortissement de la marge sur services contractuels restant à reconnaître en résultat pour les contrats de protection évalués selon le modèle général ainsi que pour les contrats d’épargne évalués selon le modèle des honoraires variables. Pour ces derniers, il est tenu compte de la surperformance des actifs financiers par rapport à une évaluation en risque neutre.
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Moins de 5 ans | 7 938 | 6 734 |
5 à 10 ans | 5 347 | 5 183 |
Plus de 10 ans | 4 225 | 4 358 |
TOTAL | 17 510 | 16 275 |
Taux d’actualisation et ajustement au titre des risques non financiers
Le tableau suivant présente les taux d’actualisation moyens utilisés pour l’évaluation des contrats d’épargne et de prévoyance pour les principaux horizons de la courbe euro.
| 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Epargne | Prévoyance | Epargne | Prévoyance | |
1 an | 3,17% 2,24% | 4,00% 3,36% | ||
5 ans | 3,07% 2,14% | 2,96% 2,32% | ||
10 ans | 3,20% 2,27% | 3,03% 2,39% | ||
15 ans | 3,26% 2,33% | 3,10% 2,47% | ||
20 ans 40 ans | 3,19% 2,26% | 3,04% 2,41% | ||
3,09% | 3,04% |
Taux d’actualisation
Pour la construction de la courbe des taux, une approche partant du taux sans risque a été retenue, avec les paramètres suivants :
- une courbe des taux sans risque, par devise, fondée sur une approche similaire à celle proposée par l’EIOPA (European Insurance and Occupational Pensions Authority) dans le cadre prudentiel, avec deux composantes :
o la composante marché observable et liquide : les taux sont déterminés par référence à des instruments financiers de marché qui respectent des critères de liquidité, de cohérence avec les passifs et ajustés pour limiter l’impact d’un risque de crédit ;
o la composante de transition vers un taux long terme : elle permet d’extrapoler la courbe des taux pour les maturités au-delà de la partie liquide observable sur le marché.
- une prime de liquidité spécifique à certains types de contrats, déterminée sur la base des actifs en portefeuille.
Pour les contrats épargne évalués selon la méthode des honoraires variables, dont les flux de trésorerie d’exécution tiennent compte du rendement d’actifs financiers sous-jacents, la courbe des taux sans risque est complétée d’une prime de liquidité calculée à partir des données du portefeuille d’actifs en représentation des contrats épargne et retraite. Par hypothèse, les actifs financiers obligataires (souverains et privés) et diversifiés bénéficient d’une prime de liquidité (ou illiquidité). La prime de liquidité moyenne, tous portefeuilles confondus en épargne (en France, Italie et Luxembourg), est de 0,91 % au 31 décembre 2024 contre 0,65 % au 31 décembre 2023.
Pour les contrats de prévoyance évalués selon le modèle général et les passifs au titre des sinistres survenus en approche simplifiée, le taux d’actualisation est constitué à partir du taux sans risque ajusté pour tenir compte de l’illiquidité des passifs. En protection, la prime de liquidité est actuellement évaluée à zéro du fait de la durée de règlement courte des sinistres sur les principaux risques couverts.
Ajustement au titre des risques non financiers
Pour les contrats épargne, l’ajustement pour risque est déterminé selon la méthode du coût du capital, sans prise en compte du risque de rachat massif, en incluant les versements libres, et en considérant uniquement les frais rattachables. Il est évalué à l’intérieur d’un intervalle de confiance compris entre 60 % et 70 %. Celui-ci s’établit à 65 % au 31 décembre 2024 (inchangé par rapport au 31 décembre 2023).
Pour les contrats de prévoyance, le niveau de confiance utilisé pour la détermination de l’ajustement au titre des risques non financiers des principaux pays est de 70 % (selon la méthode des quantiles).
6. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE
6.a ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT DONNES OU REÇUS
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Engagements de financement donnés - aux établissements de crédit | 5 345 |
3 650 |
- à la clientèle | 385 321 | 365 821 |
Ouverture de crédits | 345 840 | 328 678 |
Autres engagements de financement donnés | 39 481 | 37 143 |
Total des engagements de financement donnés | 390 666 | 369 471 |
dont strate 1 | 375 012 | 353 147 |
dont strate 2 | 14 175 | 14 857 |
dont strate 3 | 1 384 | 889 |
dont activités d'assurance
| 95
| 578
|
Engagements de financement reçus - des établissements de crédit | 77 655 | 69 596 |
- de la clientèle | 2 731 | 3 185 |
Total des engagements de financement reçus | 80 386 | 72 781 |
6.b ENGAGEMENTS DE GARANTIE DONNES PAR SIGNATURE
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Engagements de garantie donnés - d'ordre des établissements de crédit | 82 872 | 63 132 |
- d'ordre de la clientèle | 125 447 | 127 203 |
Garanties financières | 70 266 | 74 710 |
Autres garanties
Total des engagements de garantie donnés | 55 181 | 52 493 |
208 319 | 190 335 | |
dont strate 1 | 197 003 | 177 315 |
dont strate 2 | 9 562 | 11 701 |
dont strate 3 | 1 054 | 769 |
dont activités d'assurance | 700 | 550 |
La contribution annuelle du Groupe au Fonds de résolution unique de l’Union européenne peut se faire, pour partie, sous forme d’un engagement de paiement irrévocable (EPI) garanti par un dépôt en espèces de même montant. Dans le cas d’une mise en jeu du fonds dans le cadre d’une mesure de résolution, le Conseil de Résolution Unique (CRU) peut faire appel de tout ou partie des EPI reçus.
L’EPI est qualifié comptablement de passif contingent. Il donne lieu à provisionnement si la probabilité d’appel par le fonds devient supérieure à 50 %. Sur la base du monitoring du risque réalisé par le Groupe, celle-ci est estimée inférieure à ce seuil. Aucune provision n’a été comptabilisée par le Groupe au 31 décembre 2024.
L'arrêt de la Cour de Justice de l'Union européenne relatif à l’affaire BNP Paribas Public Sector concernant les EPI est attendu au premier semestre 2025. Le Groupe continue de suivre les développements juridiques et leurs impacts potentiels.
Les EPI s’élèvent à 1 263 millions d’euros au 31 décembre 2024 (contre 1 261 millions d’euros au 31 décembre 2023).
Les espèces versées en garantie font l’objet d’une rémunération et sont comptabilisées comme un actif financier au coût amorti au sein de la ligne « Autres débiteurs et actifs divers » (cf. note 4.j Comptes de régularisation, actifs et passifs divers).
6.c ENGAGEMENTS SUR TITRES
En lien avec la comptabilisation des opérations sur titres en date de règlement, les engagements représentant les titres à livrer ou à recevoir sont les suivants :
En millions d’euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Titres à livrer | 20 929 | 23 159 |
Titres à recevoir | 20 915 | 21 384 |
6.d AUTRES ENGAGEMENTS DE GARANTIE
l Instruments financiers donnés en garantie
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Instruments financiers (titres négociables et créances privées) déposés auprès des banques centrales et mobilisables à tout instant en garantie d'opérations éventuelles de refinancement après décote | 77 314 | 87 881 |
- Mobilisés en garantie auprès des banques centrales | 1 436 | 20 560 |
- Disponibles pour des opérations de refinancement
| 75 878 | 67 321 |
Titres donnés en pension | 514 733 | 519 731 |
Actifs financiers et assimilés donnés en garantie d'opérations auprès d'établissements de crédit, de la clientèle financière, ou des souscripteurs d'obligations collatéralisées émises par le Groupe(1)
| 363 995 | 323 491
|
(1) Incluent notamment des financements de la Société de Financement de l’Économie Française et de la Caisse de Refinancement de l’Habitat.
La valeur de marché de la part des instruments financiers donnés par le Groupe en garantie ou en pension et que le bénéficiaire est autorisé à vendre ou à redonner en garantie s’élève à 747 190 millions d’euros au 31 décembre 2024 (contre 726 703 millions d’euros au 31 décembre 2023).
l Instruments financiers reçus en garantie
En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Instruments financiers reçus en garantie (hors pensions) | 401 812 | 350 947 |
dont instruments que le Groupe est habilité à vendre ou à redonner en garantie | 217 745 | 187 021 |
Titres reçus en pension | 438 010 | 467 822 |
La valeur de marché des instruments financiers reçus en garantie ou en pension que le Groupe a effectivement vendus ou redonnés en garantie s’élève à 370 728 millions d’euros au 31 décembre 2024 (contre 377 078 millions d’euros au 31 décembre 2023).
7. REMUNERATIONS ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL
7.a FRAIS DE PERSONNEL
7.b AVANTAGES POSTERIEURS A L’EMPLOI
La norme IAS 19 distingue deux catégories de dispositifs, chacun traité différemment selon le risque supporté par l’entreprise. Lorsque l’engagement de l’entreprise consiste uniquement à verser un montant défini (exprimé en pourcentage du salaire annuel du bénéficiaire par exemple) à un organisme externe, qui assure le paiement des prestations en fonction des avoirs disponibles pour chaque participant au régime, il est qualifié de régime à cotisations définies. En revanche, lorsque l’engagement consiste pour l’entreprise à gérer les actifs financiers financés par la collecte de cotisations auprès des employés et à assumer elle-même la charge des prestations – ou à en garantir le montant final soumis à des aléas futurs – il est qualifié de régime à prestations définies. Il en est de même si l’entreprise confie sous mandat la gestion de la collecte des cotisations et du paiement des prestations à un organisme externe, mais conserve le risque lié à la gestion des actifs et/ou à l’évolution future des prestations.
• Principaux régimes de retraite à cotisations définies du Groupe
Le Groupe BNP Paribas a mis en œuvre depuis plusieurs années une politique volontariste de transformation des régimes à prestations définies en régimes à cotisations définies.
Ainsi, en France, le Groupe BNP Paribas cotise à différents organismes nationaux et interprofessionnels de retraite de base et complémentaires. BNP Paribas SA et certaines filiales ont mis en place, par accord d’entreprise, une retraite complémentaire par capitalisation. A ce titre, les salariés bénéficieront au moment de leur départ en retraite d’une rente ou d’un capital venant s’ajouter aux pensions servies par les régimes nationaux.
Par ailleurs, à l’étranger, les plans à prestations définies ayant été fermés dans la plupart des pays aux nouveaux collaborateurs, ceux-ci se voient offrir le bénéfice de plans de pension à cotisations définies.
En Italie, le régime mis en place par BNL est financé par des cotisations employeurs (4,35 % des salaires) et des cotisations employés (2 % du salaire). Les employés peuvent également effectuer des versements volontaires additionnels.
Au Royaume-Uni, pour la plupart des salariés, l’employeur verse des cotisations à hauteur de 12 % du salaire, les salariés pouvant effectuer des versements complémentaires volontaires.
Aux États-Unis, la banque abonde à hauteur des cotisations payées volontairement par les salariés, sous certaines limites.
Les montants versés au titre des régimes de retraite à cotisations définies s’établissent à 828 millions d’euros pour l'exercice 2024, contre 791 millions d’euros pour l'exercice 2023.
La ventilation par principaux contributeurs est la suivante :
Montant des cotisations en millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
France | 383 | 386 |
Italie | 110 | 106 |
Royaume-Uni | 74 | 62 |
Turquie | 50 | 39 |
Luxembourg | 31 | 30 |
Hong Kong | 30 | 29 |
États-Unis | 29 | 27 |
Autres | 121 | 112 |
TOTAL | 828 | 791 |
• Principaux régimes de retraite à prestations définies du Groupe et indemnités de départ ou de fin de carrière
- Régimes de retraite à prestations définies
En Belgique, BNP Paribas Fortis finance un plan à prestations définies pour ses employés et cadres entrés en service avant la date d’harmonisation des régimes de pension de la banque au 1er janvier 2002, fondé sur le dernier salaire et le nombre d’années de service. Les engagements actuariels relatifs à ce régime sont partiellement préfinancés à hauteur de 95 % à fin 2024, comparé à 91 % en 2023, auprès de compagnies d’assurance.
Les cadres supérieurs de BNP Paribas Fortis entrés en service avant le 1er janvier 2015 bénéficient d’un régime de retraite complémentaire offrant un capital en fonction des années de service et du salaire final. Ce régime est préfinancé à hauteur de 100 % à fin 2024 (contre 94 % à fin 2023) auprès de compagnies d’assurance.
En Belgique, les collaborateurs bénéficient de régimes à cotisations définies présentant une obligation légale pour l'employeur de garantir un rendement minimum sur les actifs financiers investis. Aussi une provision a été constituée sur ces régimes, cette garantie de rendement n'étant pas entièrement couverte par l'assureur.
En France, BNP Paribas verse un complément de pension bancaire au titre des droits acquis jusqu’au 31 décembre 1993 par les retraités et les salariés en activité à cette date. Au 31 décembre 2024, les engagements résiduels supportés par le Groupe pour ces collaborateurs sont intégralement portés au bilan.
Les régimes de retraite à prestations définies dont bénéficiaient certains cadres supérieurs du Groupe ont tous été fermés aux nouveaux entrants et transformés en régimes de type additif. Les montants qui seront attribués aux bénéficiaires résiduels, sous réserve de leur présence dans le Groupe au moment de leur départ à la retraite, ont été définitivement déterminés lors de la fermeture des régimes. Ces régimes de retraite ont été externalisés auprès de compagnies d’assurance et présentent un financement de 442 % au 31 décembre 2024, contre 264 % au 31 décembre 2023.
Au Royaume-Uni subsistent des plans de retraite à prestations définies (fonds de pension), fermés aux nouveaux entrants, qui reposent généralement sur l’acquisition d’une pension définie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service. La gestion des régimes de pension est assurée par des organismes de gestion indépendants (Trustee). Au 31 décembre 2024, pour toutes les entités au Royaume-Uni, les engagements sont couverts par des actifs financiers à hauteur de 124 %, contre 118 % au 31 décembre 2023.
En Suisse, les engagements correspondent à des régimes complémentaires de retraite basés sur le principe de régimes à cotisations définies avec rendement garanti, offrant le versement d’une rente viagère selon des conditions prédéfinies. La gestion de ces régimes est assurée par une fondation. Au 31 décembre 2024, les engagements sont couverts à 105 % par des actifs financiers, contre 111 % au 31 décembre 2023.
Aux États-Unis, les principaux plans de retraite à prestations définies reposent sur l’acquisition annuelle d’un capital constitutif d’une pension, exprimé en pourcentage du salaire annuel gelé et rémunéré à un taux prédéfini. Ces plans sont fermés aux nouveaux entrants et n’offrent plus d’acquisition de nouveaux droits. Au 31 décembre 2024, l’engagement est couvert à 85 % par des actifs financiers, contre 87 % au 31 décembre 2023.
En Allemagne, les engagements correspondent principalement à des plans de retraite à prestations définies, fermés aux nouveaux entrants, qui reposent généralement sur l’acquisition d’une pension définie en fonction du dernier salaire et du nombre d’années de service. Ces régimes offrent le versement d’une rente viagère selon des conditions prédéfinies. Au 31 décembre 2024, les engagements sont couverts par des actifs financiers à hauteur de 72 %, contre 66 % au 31 décembre 2023.
En Turquie, le principal régime de retraite qui se substitue au système de pension national, devrait à terme être transféré à l’État turc. Ce régime propose des garanties au-delà du minimum légal. Fin 2024, les engagements au titre de ce régime sont couverts par les actifs financiers détenus par une fondation externe au Groupe ; ces actifs financiers étant excédentaires par rapport aux engagements pris, cet excédent n’est pas reconnu comme un actif du Groupe.
- Indemnités de départ ou de fin de carrière
Le personnel de différentes sociétés du Groupe bénéficie de diverses prestations telles que les indemnités de départ ou de fin de carrière, définies selon les minima légaux (code du travail, conventions collectives) ou des accords d’entreprise spécifiques.
En France, la couverture de ces indemnités fait l’objet d’un contrat externalisé auprès d’une compagnie d’assurance. Au 31 décembre 2024, cet engagement est couvert à 129 % par des actifs financiers, contre 127 % au 31 décembre 2023.
A l’étranger, les engagements au titre des indemnités de départ ou de fin de carrière sont principalement concentrés en Italie où les droits ont été gelés au 31 décembre 2006.
• Engagements relatifs aux régimes de retraite à prestations définies et indemnités de départ ou de fin de carrière
- Actifs et passifs comptabilisés au bilan
En millions d'euros, au 31 décembre 2024 | Valeur actualisée brute des obligations pour tout ou partie financées par des actifs | Valeur actualisée des obligations non financées | Valeur actualisée des obligations | Valeur de marché des actifs de régime | Valeur de marché des actifs distincts (1) | Limitation d'actifs | Obligation nette | dont actif comptabilisé au bilan pour les régimes à prestations définies | dont actifs nets des régimes à prestations définies | dont valeur de marché des actifs distincts | dont obligation comptabilisée au bilan pour les régimes à prestations définies |
Belgique | 2 691 15 | 2 706 (183) (2 456) | 67 | (2 457) (1) (2 456) 2 524 | |||||||
Royaume-Uni | 1 082 | 1 082 (1 337) | (255) | (255) (255) | |||||||
Suisse | 1 212 | 1 212 (1 276) | (64) | (68) (68) 4 | |||||||
France | 811 47 | 858 (1 114) | (256) | (355) (355) 99 | |||||||
États-Unis | 145 1 | 146 (124) | 22 | 22 | |||||||
Turquie | 346 32 | 378 (347) 1 | 32 | 32 | |||||||
Italie | 139 | 139 | 139 | 139 | |||||||
Allemagne | 130 47 | 177 (127) | 50 | (6) (6) 56 | |||||||
Autres | 314 49 | 363 (254) (1) 2 | 110 | (11) (10) (1) 121 | |||||||
TOTAL | 6 731 330 | 7 061 (4 762) (2 457) 3 | (155) | (3 152) | (695) (2 457) 2 997 |
En millions d'euros, au 31 décembre 2023 | Valeur actualisée brute des obligations pour tout ou partie financées par des actifs | Valeur actualisée des obligations non financées | Valeur actualisée des obligations | Valeur de marché des actifs de régime | Valeur de marché des actifs distincts (1) | Limitation d'actifs | Obligation nette | dont actif comptabilisé au bilan pour les régimes à prestations définies | dont actifs nets des régimes à prestations définies | dont valeur de marché des actifs distincts | dont obligation comptabilisée au bilan pour les régimes à prestations définies | |||||||||||
Belgique | 2 830 | 2 830 | (152) | (2 502) | 176 | (2 502) |
| (2 502) | 2 678 | |||||||||||||
Royaume-Uni | 1 158 | 1 158 | (1 365) | (207) | (209) | (209) | 2 | |||||||||||||||
Suisse | 1 123 | 1 123 | (1 251) | 130 | 2 |
| 2 | |||||||||||||||
France | 856 | 52 | 908 | (1 134) | (226) | (331) | (331) | 105 | ||||||||||||||
États-Unis | 146 | 1 | 147 | (127) | 20 | (4) | (4) | 24 | ||||||||||||||
Turquie | 235 | 43 | 278 | (258) | 22 | 42 |
| 42 | ||||||||||||||
Italie |
| 164 | 164 | 164 |
| 164 | ||||||||||||||||
Allemagne | 129 | 49 | 178 | (118) | 60 |
| 60 | |||||||||||||||
Autres 334 47 381 (269) (1) 1 112 (9) (1) 121
TOTAL (4 674)
(1) Les actifs distincts sont principalement cantonnés dans le bilan des filiales et participations d’assurance du Groupe – notamment AG Insurance au titre des plans à prestations définies de BNP Paribas Fortis – en couverture des engagements d’autres entités du Groupe qui leur ont été transférés pour couvrir les avantages postérieurs à l’emploi de certaines catégories de salariés.
- Variation de la valeur actualisée des obligations y compris activités destinées à être cédées
En millions d’euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Valeur actualisée des obligations en début de période | 7 167 | 7 174 |
Coût des services rendus au cours de l’exercice | 193 | 181 |
Charge liée à l'actualisation des engagements | 226 | 236 |
Coût des services passés | (18) | (25) |
Effets des liquidations de régime | (7) | (15) |
Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d'hypothèses démographiques | (1) | (11) |
Pertes ou (gains) actuariels liés au changement d'hypothèses financières | (142) | 203 |
Pertes ou (gains) actuariels liés aux écarts d'expérience | 194 | 330 |
Cotisations des membres des régimes | 25 | 24 |
Prestations versées aux bénéficiaires directement payées par l'employeur | (103) | (87) |
Prestations versées aux bénéficiaires de prestations financées | (483) | (453) |
Effet des variations de change | 10 | (41) |
Effet des variations de périmètre | - | (349) |
Valeur actualisée des obligations en fin de période | 7 061 | 7 167 |
- Variation de la valeur de marché des actifs de régime et des actifs distincts y compris activités destinées à être cédées
Actifs de régime | Actifs distincts | |||
En millions d’euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Valeur de marché des actifs en début de période | 4 674 | 4 964 | 2 503 | 2 397 |
Produit d'intérêt des actifs | 148 | 169 | 77 | 84 |
Effets des liquidations de régime | (8) | (14) | ||
(Pertes) gains actuariels de la période | 88 | 10 | 21 | 99 |
Cotisations des membres des régimes | 14 | 14 | 11 | 10 |
Cotisations versées par BNP Paribas | 54 | 60 | 98 | 131 |
Prestations versées aux bénéficiaires de prestations financées | (226) | (234) | (257) | (219) |
Effet des variations de change | 22 | (36) | ||
Effet des variations de périmètre | (4) | (259) | 4 | 1 2 503 |
Valeur de marché des actifs en fin de période | 4 762 | 4 674 | 2 457 |
- Composantes de la charge relative aux plans à prestations définies
En millions d’euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Coût des services | 176 | 155 |
Coût des services rendus au cours de l'exercice | 193 | 181 |
Coût des services passés | (18) | (25) |
Effets des liquidations de régime | 1 | (1) |
Charge financière nette | 7 | 1 |
Charge liée à l'actualisation des engagements | 226 | 236 |
Charge d'intérêt liée à l'actualisation des limitations d'actifs | 6 | 18 |
Produit d'intérêt des actifs de régime | (148) | (169) |
Produit d'intérêt des actifs distincts | (77) | (84) |
Total porté dans les « Frais de personnel » | 183 | 156 |
- Autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres
En millions d’euros | Exercice 2024 |
Exercice 2023 |
(Pertes)/gains actuariels sur les actifs de régime et actifs distincts | 109 | 109 |
(Pertes)/gains actuariels d'hypothèses démographiques sur la valeur actualisée des obligations | 1 | 11 |
(Pertes)/gains actuariels d'hypothèses financières sur la valeur actualisée des obligations | 142 | (203) |
(Pertes)/gains actuariels dits d'expérience sur la valeur actualisée des obligations | (194) | (330) |
Variation de l'effet de plafonnement des actifs | 165 | 216 |
Total des autres éléments comptabilisés directement en capitaux propres | 223 | (197) |
- Principales hypothèses actuarielles utilisées pour le calcul des engagements
Pour les zones monétaires Euro, Royaume-Uni et Etats-Unis, le Groupe détermine les hypothèses d’actualisation sur la base des obligations privées de haute qualité, dont la maturité correspond à la duration des engagements évalués.
Les intervalles de taux retenus sont les suivants :
En pourcentage | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Taux d'actualisation | Taux d'augmentation future des salaires (1) | Taux d'actualisation | Taux d'augmentation future des salaires (1) | |
Belgique |
2,60% / 3,60% 3,10% / 3,80% |
3,00% / 3,60% 3,30% / 4,10% | ||
Royaume-Uni | 4,80% / 5,50% 2,00% / 3,60% | 4,40% / 5,30% 2,00% / 3,40% | ||
France | 2,80% / 3,40% 2,00 % / 4,10% | 3,00% / 3,60% 2,10% / 3,60% | ||
Suisse | 0,90% / 1,00% 1,75% / 1,80% | 1,40% / 1,60% 1,80% / 2,00% | ||
États-Unis | 4,90% / 5,20% NA | 4,70% / 5,30% 2,50% | ||
Italie | 2,90% / 3,20% 2,60% / 3,50% | 3,00% / 3,60% 3,00% / 3,10% | ||
Allemagne | 3,00% / 3,60% 2,00% / 2,70% | 3,20% / 3,70% 2,00% / 2,90% | ||
Turquie | 30,50% 26,25% | 23,10% 18,80% | ||
(1) Y compris dérive des prix (inflation)
Les taux d’actualisation moyens pondérés par la valeur des engagements sont les suivants :
- sur la zone euro : 3,21 % au 31 décembre 2024 pour une duration moyenne pondérée de 9,2 ans, contre 3,16 % au 31 décembre 2023 pour une duration moyenne pondérée de 9,4 ans ;
- au Royaume-Uni : 5,44 % au 31 décembre 2024 pour une duration moyenne pondérée de 13,6 ans, contre
4,51 % au 31 décembre 2023 pour une duration moyenne pondérée de 14,1 ans ;
- en Suisse : 1 % au 31 décembre 2024 pour une duration moyenne pondérée de 12,9 ans, contre 1,40 % au 31 décembre 2023 pour une duration moyenne pondérée de 12,3 ans.
L’effet d’une variation des taux d’actualisation de 100 pb sur la valeur actualisée des engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi est le suivant :
Evolution de la valeur actualisée des obligations En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||
Taux d'actualisation -100pb | Taux d'actualisation +100pb | Taux d'actualisation -100pb | Taux d'actualisation +100pb | |
Belgique | 243 (181) | 231 (168) | ||
Royaume-Uni | 156 (126) | 170 (137) | ||
France | 94 (80) | 88 (75) | ||
Suisse | 175 (139) | 148 (119) | ||
États-Unis | 16 (13) | 15 (13) | ||
Italie | 9 (8) | 10 (9) | ||
Allemagne | 28 (22) | 27 (21) | ||
Turquie | 15 (12) | 11 (9) | ||
Les hypothèses d’inflation utilisées pour le calcul des engagements du Groupe sont déterminées localement selon la zone monétaire, à l’exception de la zone euro pour laquelle l’hypothèse est déterminée centralement.
Les taux d’inflation moyens pondérés par la valeur des engagements sont les suivants :
- sur la zone euro : 2,06 % au 31 décembre 2024, contre 2,27 % au 31 décembre 2023 ; - au Royaume-Uni : 3,08 % au 31 décembre 2024, contre 2,94 % au 31 décembre 2023 ; - en Suisse : 1,10 % au 31 décembre 2024, contre 1,25 % au 31 décembre 2023.
L’effet d’une hausse des taux d’inflation de 100 pb sur la valeur des engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi est le suivant :
Evolution de la valeur actualisée des obligations En millions d'euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | |
Taux d'inflation +100pb | Taux d'inflation +100pb | ||
Belgique | 121 | 133 | |
Royaume-Uni | 94 | 100 | |
France | 106 | 88 | |
Suisse | 10 | 8 | |
Italie | 6 | 7 | |
Allemagne | 18 | 16 | |
Turquie | 15 | 11 |
Les effets des variations des taux d’inflation et des taux d’actualisation présentés ci-dessus ne sont pas cumulatifs. - Rendement effectif des actifs de régime et actifs distincts au cours de la période
En pourcentage | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
Intervalle de taux (représentatif de l'existence de plusieurs plans au sein d'un même pays) | Taux moyens pondérés | Intervalle de taux (représentatif de l'existence de plusieurs plans au sein d'un même pays) | Taux moyens pondérés | |
Belgique | -9,80% / 18,60% 3,40% | -0,20% / 13,20% 6,45% | ||
Royaume-Uni | -6,40% / 8,90% -3,40% | -10,50% / 5,40% 0,50% | ||
France | 2,80% 2,80% | 2,60% 2,60% | ||
Suisse | 2,10% / 9,30% 6,55% | 1,70% / 2,50% 2,50% | ||
États-Unis | 2,45% 2,45% | 1,65% / 5,45% 5,25% | ||
Allemagne | 1,85% / 15,90% 11,15% | -2,85% / 11,50% 9,30% | ||
Turquie | 35,95% 35,95% | 44,90% 44,90% | ||
- Ventilation des actifs de couverture
En pourcentage | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 | ||||||||||
Actions | Obligations gouvernem entales | Obligations non gouvernem entales | Immobilier | Comptes de dépôt | Autres | Actions | Obligations gouvernem entales | Obligations non gouvernem entales | Immobilier | Comptes de dépôt | Autres | |
Belgique |
8% 46% 20% 1% 0% |
25% |
8% 46% 19% 1% 2% 24% | |||||||||
Royaume-Uni | 7% 58% 27% 0% 1% | 7% | 12% 62% 16% 0% 2% 8% | |||||||||
France (1) | 12% 64% 13% 9% 2% | 0% | 8% 59% 18% 13% 2% 0% | |||||||||
Suisse | 30% 0% 26% 20% 3% | 21% | 29% 0% 26% 25% 4% 16% | |||||||||
États-Unis | 20% 26% 49% 0% 5% | 0% | 17% 24% 45% 0% 13% 1% | |||||||||
Allemagne | 18% 54% 0% 0% 1% | 27% | 22% 52% 0% 0% 0% 26% | |||||||||
Turquie | 0% 73% 0% 18% 8% | 1% | 0% 68% 0% 6% 21% 5% | |||||||||
Autres | 11% 24% 13% 2% 2% | 48% | 9% 22% 12% 1% 2% 54% | |||||||||
GROUPE | 12% 43% 20% 6% 2% | 17% | 12% 43% 19% 7% 3% 16% | |||||||||
(1) En France, la ventilation des actifs de couverture correspond à la ventilation du fonds général de la compagnie d'assurance où sont externalisés les engagements.
Le Groupe a mis en place une gouvernance de gestion des actifs en représentation des engagements de retraite à prestations définies dont les principaux objectifs sont l’encadrement et le contrôle des risques en matière d’investissement.
Elle détaille notamment les principes d’investissement, en particulier la définition d’une stratégie d’investissement des actifs de couverture reposant sur des objectifs financiers et l’encadrement des risques, en vue de préciser la façon dont les actifs de couverture doivent être gérés, au travers de mandats de délégation de gestion financière.
La stratégie d’investissement prévoit qu’une étude d’adossement des actifs et des passifs doit être réalisée a minima tous les trois ans pour les plans dont la valeur des actifs est supérieure à 100 millions d’euros.
• Régimes d’aide médicale postérieure à l’emploi
Le Groupe offre certains régimes de couverture médicale pour les retraités, dont le principal se situe en Belgique.
La valeur actualisée des obligations au titre de l’aide médicale postérieure à l’emploi s’élève à 75 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 78 millions d’euros au 31 décembre 2023.
7.c AUTRES AVANTAGES A LONG TERME
BNP Paribas consent à ses salariés divers avantages à long terme, principalement des primes d’ancienneté, la faculté d’épargner des jours de congé, et certaines protections en cas d’incapacité de travail. La provision nette correspondante s’élève à 465 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 462 millions d’euros au 31 décembre 2023.
Par ailleurs, dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein du Groupe, des plans annuels de rémunération différée sont établis au bénéfice de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions règlementaires particulières. Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et soumettent, le cas échéant, ce versement à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe.
Depuis 2013, BNP Paribas a mis en place un plan de fidélisation Groupe dont le versement en numéraire au terme d’une période d’acquisition de 3 à 4 ans évolue en fonction de la performance intrinsèque du Groupe. Ce plan de fidélisation a pour objectif d’associer différentes catégories de cadres aux objectifs de développement et de rentabilité du Groupe. Ces personnels sont représentatifs des talents du Groupe et de la relève de son encadrement : cadres dirigeants, cadres occupant un poste clé, responsables opérationnels ou experts, cadres à potentiel, jeunes cadres identifiés en raison de leurs performances et de leurs perspectives d’évolution professionnelle, et contributeurs clés aux résultats du Groupe.
Les montants attribués dans le cadre de ce plan sont pour 80 % indexés sur la performance opérationnelle du Groupe sur toute la durée du plan, et pour 20 % indexés sur l’atteinte d’objectifs liés à la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) du Groupe. Ces objectifs, au nombre de 10, sont en ligne avec les 4 piliers formant la base de la politique RSE du Groupe. En outre, le paiement final est soumis à une condition de présence continue dans le Groupe entre la date d’attribution et la date de paiement, sous réserve que le Résultat d’exploitation et le Résultat avant impôt du Groupe l’année précédant le paiement soient strictement positifs. Pour les collaborateurs soumis à des dispositions règlementaires particulières, ce plan de fidélisation est adapté conformément aux exigences de la Directive européenne CRD.
La provision nette correspondant aux plans de rémunération variable du Groupe et aux plans de fidélisation s’élève à 1 152 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 1 033 millions d’euros au 31 décembre 2023.
En millions d’euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Provisions nettes au titre des autres avantages à long terme | 1 617 | 1 495 |
Actif comptabilisé au bilan au titre des autres avantages à long terme | (92) | (76) |
Obligation comptabilisée au bilan au titre des autres avantages à long terme | 1 709 | 1 571 |
7.d INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL
BNP Paribas a mis en place un certain nombre de plans de départs anticipés reposant sur le volontariat de salariés répondant à certains critères d’éligibilité. Les charges liées aux plans de départs volontaires et aux plans d’adaptation des effectifs font l’objet de provisions au titre des personnels en activité éligibles dès lors que le plan concerné a fait l’objet d’un accord ou d’une proposition d’accord paritaire.
En millions d’euros, au | 31 décembre 2024 | 31 décembre 2023 |
Provisions au titre des plans de départs volontaires, pré-retraite, et plans d'adaptation des effectifs | 328 | 482 |
7.e PAIEMENTS A BASE D’ACTIONS
Dans le cadre de la politique de rémunération variable mise en œuvre au sein de BNP Paribas, des plans annuels de rémunération différée établis au bénéfice de certains collaborateurs, dont la contribution aux performances du Groupe est significative, ou en application de dispositions règlementaires particulières, prévoient une rémunération variable sur une période pluriannuelle et payable en numéraire indexé sur le cours de l’action, le paiement étant reporté sur plusieurs années.
- Rémunération variable pour les collaborateurs soumis à des dispositions règlementaires particulières
Depuis la publication de l’arrêté du Ministère de l’Economie et des Finances du 13 décembre 2010 et à la suite des dispositions de la Directive européenne CRD4 du 26 juillet 2013, modifiée par la Directive CRD5 du 20 mai 2019, transposées en droit français dans le Code Monétaire et Financier, par l’ordonnance du 20 février 2014 et l’ordonnance du 21 décembre 2020, ainsi que les décrets et arrêtés du 3 novembre 2014 et du 22 décembre 2020 et le règlement délégué européen du 25 mars 2021, les plans de rémunération variable s’appliquent aux collaborateurs du Groupe exerçant des activités susceptibles d’avoir une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise.
Ces plans prévoient le versement différé dans le temps de la rémunération variable et le soumettent, le cas échéant, à des conditions de performance des métiers, des pôles et du Groupe.
Les sommes seront versées notamment en numéraire indexé sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas.
- Rémunération variable différée pour les autres collaborateurs du Groupe
Les plans annuels de rémunération différée applicables aux collaborateurs dont la contribution aux performances du Groupe est significative sont en partie versés en numéraire indexé sur l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’action BNP Paribas.
l Charge représentée par les paiements à base d’actions
Charge ou (produit) En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Plans de rémunération différée antérieurs | 46 | 48 |
Plans de rémunération différée de l'exercice | 600 | 541 |
Total | 646 | 589 |
8. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES
8.a EVOLUTION DU CAPITAL ET RESULTAT PAR ACTION
Le capital social de BNP Paribas SA s’élève au 31 décembre 2024 à 2 261 621 342 euros, divisé en 1 130 810 671 actions de 2 euros de nominal chacune (contre 1 147 477 409 actions au 31 décembre 2023).
• Actions émises par BNP Paribas détenues par le Groupe
| Opérations pour compte propre | Opérations de négoce (1) | Total | |||
| en nombre | valeur comptable (en millions d'euros) | en nombre | valeur comptable (en millions d'euros) | en nombre | valeur comptable (en millions d'euros) |
Acquisitions effectuées 86 854 237 5 000 86 854 237 5 000
Réduction de capital (86 854 237) (5 000) (86 854 237) (5 000)
Mouvements nets 64 888 5 64 888 5
Acquisitions effectuées 16 666 738 1 055 16 666 738 1 055
Réduction de capital (16 666 738) (1 055) (16 666 738) (1 055)
Mouvements nets 309 669 18
1 256 198 69
(1) Transactions réalisées dans le cadre d’une activité de négoce et d’arbitrage sur indices boursiers.
Au cours de l’exercice 2024, BNP Paribas SA a racheté sur le marché puis annulé 16 666 738 de ses propres actions conformément à la décision du Conseil d’Administration du 31 janvier 2024 de procéder au rachat de 1 055 millions d’euros de son capital.
Au 31 décembre 2024, le Groupe détient 1 256 198 actions BNP Paribas représentant 69 millions d’euros qui sont portés en diminution des capitaux propres.
l Titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) éligibles aux fonds propres prudentiels de catégorie Tier 1
BNP Paribas SA a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui offrent aux souscripteurs une rémunération à taux fixe, fixe révisable ou variable et peuvent être remboursés à l’issue d’une période fixe puis à chaque date anniversaire du coupon ou tous les cinq ans.
Le 11 janvier 2023, BNP Paribas SA a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée pour un montant de 1 250 millions d’euros. Cette émission offre aux souscripteurs une rémunération à taux fixe de 7,375 %. Les titres pourront être remboursés à l’issue d’une période de 7 ans. En cas de non-remboursement en 2030, il sera versé semestriellement un coupon indexé sur le taux mid-swap euro à 5 ans. Cette émission est admissible dans les fonds propres additionnels de catégorie Tier 1.
Le 28 février 2023, BNP Paribas SA a émis des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée pour un montant de 600 millions de dollars singapouriens. Cette émission offre aux souscripteurs une rémunération à taux fixe de 5,9 %. Les titres pourront être remboursés à l’issue d’une période de 5 ans. En cas de non-remboursement en 2028, il sera versé semestriellement un coupon indexé sur le taux du bon du trésor singapourien de maturité constante de 5 ans (taux SORA). Cette émission est admissible dans les fonds propres additionnels de catégorie Tier 1.
Le 25 mars 2024, BNP Paribas SA a remboursé l’émission de mars 2019, pour un montant de 1 500 millions de dollars, soit à sa première date de call. Cette émission offrait aux souscripteurs une rémunération à taux fixe de 6,625 %.
Le 10 janvier 2025, BNP Paribas SA a remboursé l’émission de juillet 2019, pour un montant de 300 millions de dollars australiens. Cette émission n’est plus admissible dans les fonds propres additionnels de catégorie Tier 1 au 31 décembre 2024.
Les caractéristiques de ces différentes émissions sont résumées dans le tableau suivant :
Date d'émission | Devise | Montant (en millions d'unités) | Périodicité de tombée du coupon | Taux et durée avant la première date de call | Taux après la première date de call | |||||
|
|
|
|
| ||||||
Août 2015 | USD | 1 500 semestrielle | 7,375% | 10 ans Swap USD 5 ans + 5,150% | ||||||
Novembre 2017 | USD | 750 semestrielle | 5,125% | 10 ans Swap USD 5 ans + 2,838% | ||||||
Août 2018 | USD | 750 semestrielle | 7,000% | 10 ans Swap USD 5 ans + 3,980% | ||||||
Juillet 2019 | AUD | 300 semestrielle | 4,500% | 5,5 ans Swap AUD 5 ans + 3,372% | ||||||
Février 2020 | USD | 1 750 semestrielle | 4,500% | 10 ans US CMT 5 ans + 2,944% | ||||||
Février 2021 | USD | 1 250 semestrielle | 4,625% | 10 ans US CMT 5 ans + 3,340% | ||||||
Janvier 2022 | USD | 1 250 semestrielle | 4,625% | 5 ans US CMT 5 ans + 3,196% | ||||||
Août 2022 | USD | 2 000 semestrielle | 7,750% | 7 ans US 5 CMT ans + 4,899% | ||||||
Septembre 2022 | EUR | 1 000 semestrielle | 6,875% | 7,25 ans Mid-swap EUR 5 ans + 4,645% | ||||||
Novembre 2022 | USD | 1 000 semestrielle | 9,250% | 5 ans US CMT 5 ans + 4,969% | ||||||
Janvier 2023 | EUR | 1 250 semestrielle | 7,375% | 7 ans Mid-swap EUR 5 ans + 4,631% | ||||||
Février 2023 | SGD | 600 semestrielle | 5,900% | 5 ans SGD SORA 5 ans + 2,674% | ||||||
(1)
(1) Net des titres autodétenus par des entités du Groupe
Les intérêts normalement dus sur les Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée peuvent ne pas être payés. Les coupons non versés ne sont pas reportés.
Pour les émissions réalisées avant 2015, cette absence de paiement est conditionnée à l’absence de versement sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA et sur les titres assimilés aux Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée au cours de l’année précédente. Les intérêts doivent être versés en cas de distribution de dividende sur les actions ordinaires de BNP Paribas SA.
Du fait de la présence d'une clause d'absorption de pertes, les modalités contractuelles des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée prévoient qu'en cas d'insuffisance de fonds propres prudentiels le nominal des titres émis puisse être réduit pour servir de nouvelle base de calcul des coupons, tant que l'insuffisance n'est pas corrigée et le nominal d’origine des titres reconstitué.
Les capitaux collectés résultant de ces émissions sont repris sous la rubrique « Capital et réserves » au sein des capitaux propres. Les émissions réalisées en devises sont maintenues à la valeur historique résultant de leur conversion en euros à la date d’émission conformément aux prescriptions d’IAS 21. La rémunération relative à ces instruments financiers de capital est portée en diminution des capitaux propres.
Au 31 décembre 2024, le Groupe BNP Paribas détenait 29 millions d’euros de ses propres Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée qui ont été portés en diminution des capitaux propres.
l Résultat par action ordinaire
Le résultat de base par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de la période. Le résultat attribuable aux porteurs d'actions ordinaires est déterminé sous déduction du résultat attribuable aux porteurs d'actions de préférence.
Le résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires, divisé par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires ajusté de l’impact maximal de la conversion des instruments dilutifs en actions ordinaires. Il est tenu compte le cas échéant des options de souscriptions d’actions dans la monnaie, ainsi que des actions de performance allouées dans le Plan Global d’Intéressement en Actions dans le calcul du résultat dilué par action ordinaire. La conversion de ces instruments n’a pas d’effet sur le résultat net servant au calcul du résultat dilué par action ordinaire. L’ensemble des plans d’options de souscription d’actions et d’attribution d’actions de performance sont expirés.
| Exercice 2024 | Exercice 2023 |
Résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action (en millions d'euros) (1) | 10 843 | 10 298 |
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice | 1 133 302 357 | 1 200 367 337 |
Effet des actions ordinaires potentiellement dilutives | - | - |
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires pour le calcul du résultat dilué par action | 1 133 302 357 | 1 200 367 337 |
Résultat de base par action ordinaire (en euros) |
9,57 |
8,58 6,12 |
dont activités poursuivies (en euros) | 9,57 | |
dont activités destinées à être cédées (en euros) | - | 2,46 8,58 6,12 |
Résultat dilué par action ordinaire (en euros) | 9,57 | |
dont activités poursuivies (en euros) | 9,57 | |
dont activités destinées à être cédées (en euros) | - | 2,46 |
(1) Le résultat net pour le calcul du résultat de base et du résultat dilué par action ordinaire correspond au résultat net part du Groupe, ajusté de la rémunération des Titres Super Subordonnés à Durée Indéterminée assimilés à des actions de préférence émises par BNP Paribas SA et des obligations convertibles contingentes, portée en diminution des capitaux propres, ainsi que du gain ou de la perte de change associé comptabilisé directement en capitaux propres en cas de rachat.
Le Conseil d’Administration proposera à l’Assemblée Générale du 13 mai 2025, un dividende par action de 4,79 euros au titre du résultat de l’exercice 2024 (contre 4,60 euros au titre de l’exercice 2023).
Le montant de la distribution proposée en numéraire s’élèvera ainsi à 5 411 millions d’euros, contre 5 198 millions d’euros distribués en 2024.
Le retour à l’actionnaire sera porté à 60 % du résultat de l’exercice 2024 par un programme de rachat d’actions de 1 084 millions d’euros, après avoir reçu l’autorisation de la Banque centrale européenne.
8.b INTERETS MINORITAIRES
l Intérêts minoritaires significatifs
L’appréciation du caractère significatif des intérêts minoritaires est fondée sur la contribution des filiales correspondantes au bilan (avant élimination des opérations réciproques) et au résultat du Groupe BNP Paribas.
En millions d'euros | 31 décembre 2023 | Exercice 2023 | ||||||
Total bilan avant élimination des opérations réciproques | Produit net bancaire | Résultat net | Résultat net et variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres | % d'intérêt des actionnaires minoritaires | Résultat net part des minoritaires | Résultat net et variations d'actifs et de passifs comptabilisées directement en capitaux propres - part des minoritaires | Dividendes versés aux actionnaires minoritaires |
Contribution des entités du groupe BGL BNP Paribas | 97 504 | 1 922 674 766 | 34% | 230 | 260 | 137 | |
Autres intérêts minoritaires |
|
|
|
201 | |||
263 | 45 | ||||||
|
|
431 |
| ||||
TOTAL | 523 | 182 |
Il n’existe pas de restriction contractuelle particulière sur les actifs de BGL BNP Paribas, liée à la présence de l’actionnaire minoritaire.
l Opérations de restructuration interne ayant modifié la part des actionnaires minoritaires dans le capital et les réserves
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
Part du Groupe | Part des minoritaires | Part du Groupe | Part des minoritaires | |
TEB Finansman Cession interne de BNPP Personal Finance à TEB Holding, portant le taux d'intérêt du Groupe à 72,5% | (22) 22 | |||
Autres | 1 (1) | |||
Total | - - | (21) 21 | ||
l Opérations d'acquisition de participation complémentaire ou de cession partielle modifiant la part des actionnaires minoritaires dans le capital et les réserves
En millions d'euros | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
Part du Groupe | Part des minoritaires | Part du Groupe | Part des minoritaires | |
BNP Paribas Bank Polska Cession partielle de 6 %, portant le taux de détention du Groupe à 81,26 % |
7 196 |
| ||
Artigiancassa SpA Acquistion complémentaire de 26,14 %, portant le taux de détention du Groupe à 100 % |
|
5 (9) | ||
Dynamic Credit Group Acquisition complémentaire de 25%, portant le taux de détention du Groupe à 73,65% | (3) (4) | |||
Autres
Total | (3) (4) | (1) 1 | ||
4 192 |
1 (12) | |||
• Engagements de rachat de participation aux actionnaires minoritaires
Dans le cadre de l'acquisition de certaines entités, le Groupe a consenti à des actionnaires minoritaires des options de vente de leur participation.
La valeur totale de ces engagements, comptabilisés en diminution des capitaux propres, s’élève à 369 millions d’euros au 31 décembre 2024, contre 510 millions d’euros au 31 décembre 2023.
8.c PROCEDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE
BNP Paribas (la « Banque ») est partie en tant que défenderesse à plusieurs litiges, différends et procédures (y compris des enquêtes par des autorités judiciaires ou de supervision) dans un certain nombre de juridictions, découlant du cours normal de ses activités commerciales, y compris entre autres en lien avec ses activités en qualité de contrepartie, prêteur, employeur, investisseur et contribuable.
Les risques y afférents ont été évalués par la Banque et font l’objet, le cas échéant, de provisions présentées dans les notes 4.n Provisions pour risques et charges et 4.e Actifs financiers au coût amorti, une provision étant constituée lorsqu’il est probable qu'une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et lorsque le montant de l'obligation peut être estimé de manière fiable.
Les principaux passifs éventuels représentatifs de procédures judiciaires, administratives ou arbitrales en cours à la date du 31 décembre 2024 sont quant à eux décrits ci-dessous. La Banque considère actuellement qu’aucune de ces procédures n’est de nature à avoir un impact défavorable significatif sur sa situation financière ou sa rentabilité, néanmoins l’issue de procédures judiciaires ou administratives est par nature imprévisible.
La Banque et certaines de ses filiales sont défenderesses dans plusieurs recours devant le tribunal des faillites américain (United States Bankruptcy Court Southern District of New York) intentés par le liquidateur de la société Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (ci-après « BLMIS »). Ces recours, connus sous le nom de demandes de « clawback », s’apparentent aux divers recours introduits par le liquidateur de BLMIS en vertu du Code des faillites des États-Unis (U.S. Bankruptcy Code) et de la loi de l'État de New York à l’encontre de nombreuses institutions, et visent au recouvrement de sommes prétendument transférées aux entités du Groupe BNP Paribas par BLMIS ou indirectement par le biais de fonds liés à BLMIS et dans lesquels des entités du Groupe BNP Paribas détenaient des participations.
À la suite de certaines décisions du tribunal des faillites américain et de la « District Court » américaine entre 2016 et 2018, la majorité des actions du liquidateur de BLMIS ont été soit rejetées, soit considérablement limitées. Toutefois, ces décisions ont été soit infirmées, soit effectivement annulées par des décisions ultérieures de la Cour d'Appel des États-Unis pour le Deuxième Circuit rendues le 25 février 2019 et le 30 août 2021. Par conséquent, le liquidateur de BLMIS a réintroduit certains de ces recours et a fait valoir à fin mai 2023 des créances d’un montant global d’environ 1,2 milliard de dollars américains. À fin décembre 2024, à la suite du rejet de certains recours et demandes du liquidateur de BLMIS, le montant global des créances s’élève à environ 1,1 milliard de dollars américains. BNP Paribas dispose d’arguments très solides à opposer à ces recours, et se défend vigoureusement dans ces instances.
Une procédure judiciaire a été intentée en Belgique à la requête d’actionnaires minoritaires de l’ancien groupe Fortis contre la Société Fédérale de Participations et d’Investissement, Ageas et BNP Paribas, demandant notamment la condamnation de BNP Paribas à des dommages et intérêts à titre de restitution par équivalent d’une partie des actions de BNP Paribas Fortis, qui lui ont été apportées en 2009, au motif que le transfert de ces actions serait nul. Le Tribunal de l’entreprise de Bruxelles a décidé, le 29 avril 2016, de surseoir à statuer jusqu’à l’issue de la procédure pénale en cours en Belgique dans le dossier Fortis. Dans cette procédure pénale, le ministère public a demandé un non-lieu. Elle est aujourd’hui définitivement clôturée, la Chambre du conseil du Tribunal de première instance de Bruxelles ayant constaté la prescription des charges dans une ordonnance du 4 septembre 2020, devenue définitive. Certains actionnaires minoritaires poursuivent la procédure judiciaire contre BNP Paribas et la Société Fédérale de Participations et d’Investissement devant le Tribunal de l’entreprise de Bruxelles, et BNP Paribas continue à se défendre avec vigueur contre les allégations de ces actionnaires. Des audiences se sont tenues en septembre et octobre 2024 devant le Tribunal de l’entreprise de Bruxelles, dont le jugement devrait être prononcé dans les prochains mois.
Le 26 février 2020 le Tribunal correctionnel de Paris a jugé BNP Paribas Personal Finance coupable de pratique commerciale trompeuse et de recel de ce délit. BNP Paribas Personal Finance est condamnée à payer une amende de 187 500 euros et à verser un montant au titre des frais de défense ainsi que des dommages et intérêts en faveur des parties civiles. Par arrêt du 28 novembre 2023, la Cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation des chefs de pratique commerciale trompeuse et de recel de ce délit. Sur le plan des dommages-intérêts alloués aux parties civiles, la méthodologie de calcul a été ajustée par la Cour, mais la majorité des dommages-intérêts avait déjà été versée par exécution provisoire du jugement de première instance. Par ailleurs, un accord a été trouvé avec l’association Consommation Logement Cadre de Vie pour proposer une solution amiable aux clients qui le souhaitent.
La Banque et l'une de ses filiales américaines sont défenderesses dans une action civile de groupe et des actions individuelles connexes en dommages-intérêts devant la Cour de district des États-Unis pour le district sud de New York (la « District Court ») intentée par d'anciens citoyens soudanais, aujourd'hui citoyens et résidents américains, affirmant avoir été lésés par le gouvernement soudanais entre 1997 et 2011. Les plaignants fondent leurs demandes sur les faits historiques mentionnés dans les accords du 30 juin 2014 passés entre la Banque et les autorités américaines concernant le traitement de transactions financières pour des entités dans certains pays soumis aux sanctions économiques américaines. Début 2024, le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis et le Secrétariat Général de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en France ont annoncé la fin de la période probatoire de BNP Paribas et le retrait de l’ordonnance dite 'Cease and Desist Order' de 2014, marquant le plein accomplissement par le Groupe de ses obligations au titre du plan de remédiation fixé par cette ordonnance. Les plaignants allèguent que les transactions traitées par la Banque, principalement par l'intermédiaire de sa filiale basée en Suisse, avec des entités soudanaises visées par les sanctions américaines rendent la Banque et sa filiale américaine responsables pour les dommages commis envers les plaignants par le gouvernement Soudanais. Le 9 mai 2024, la District Court a accepté la demande des plaignants d’exercer une action de groupe pour l’ensemble des réfugiés ou demandeurs d'asile admis par les États-Unis et ayant vécu au Soudan ou au Sud Soudan entre novembre 1997 et décembre 2011, et a statué que l'affaire ferait l’objet d’un procès fixé au 8 septembre 2025. BNP Paribas dispose d’arguments de défense très solides et entend se défendre vigoureusement contre ces demandes.
BNP Paribas Bank Polska détient des portefeuilles de prêts hypothécaires en franc suisse ou indexés sur le franc suisse. Les contrats de prêts en franc suisse, dont la majorité a été conclue entre 2006 et 2008, ont été contractés conformément aux pratiques du secteur en vigueur au moment de leur conclusion. Comme de nombreuses autres institutions financières en Pologne, BNP Paribas Bank Polska est défenderesse dans des actions civiles intentées par des clients ayant contracté ces prêts hypothécaires. BNP Paribas Bank Polska n'est partie à aucune action de groupe fondée sur ces contrats de prêt.
Au 31 décembre 2024, BNP Paribas Bank Polska était défenderesse dans 6 596 procédures judiciaires individuelles, pour lesquelles les demandeurs requièrent soit une déclaration de nullité du contrat de prêt hypothécaire, soit une déclaration de caducité permanente du contrat et le remboursement des montants déjà payés. Le nombre significatif de réclamations contre les banques en lien avec ces prêts hypothécaires est considéré comme ayant été influencé par les variations de taux de change depuis 2009 et les évolutions des décisions judiciaires au niveau de l'UE et de la Pologne depuis 2019. En particulier, les tribunaux polonais ont à ce jour, dans la grande majorité des procédures, jugé que ces contrats de prêt hypothécaire étaient invalides ou caducs.
Depuis décembre 2021, BNP Paribas Bank Polska mène des négociations individuelles avec les clients avec lesquels elle est en litige ou avec lesquels il existe un risque raisonnable d'entrer en litige.
Comme de nombreuses autres institutions financières dans les secteurs de la banque, de l’investissement, des fonds communs ou du courtage, la Banque a reçu ou est susceptible de recevoir des demandes d’information ou de faire l’objet d’enquêtes d’autorités de supervision, d’agences gouvernementales ou d’autorégulation. La Banque répond à ces requêtes, coopère avec les autorités et régulateurs en question et s’efforce de traiter et de remédier aux points soulevés.
Courant 2023, à l’instar d’autres établissements financiers, BNP Paribas a été perquisitionné par le parquet national financier et a été informé de l’ouverture d’une enquête préliminaire portant sur des opérations sur titres français.
Il n’existe pas d’autre procédure judiciaire, administrative ou d’arbitrage (y compris toute procédure qui est en suspens ou dont elle est menacée), susceptible d’avoir ou ayant eu, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la Banque.
8.d REGROUPEMENT D’ENTREPRISES ET PERTE DE CONTROLE OU D’INFLUENCE NOTABLE
Opérations 2024
• UkrSibbank
L’allègement d’un certain nombre de restrictions imposées par la banque centrale ukrainienne permet de rétablir les conditions d’exercice du contrôle au sens d’IFRS 10 qui ont pour effet de modifier la méthode de consolidation de mise en équivalence à intégration globale.
Ce changement de méthode de consolidation se traduit par l’augmentation du bilan du Groupe de 3 milliards d’euros, notamment les actifs financiers au coût amorti.
L’écart d’acquisition négatif lié à cette opération est de 226 millions d’euros.
• Cetelem SA de CV
Le 27 mars 2024, BNP Paribas Personal Finance a cédé 80% de sa participation dans sa filiale mexicaine, Cetelem SA de CV.
Le Groupe BNP Paribas perd le contrôle exclusif de cette entité mais conserve une influence notable.
Cette cession partielle s’accompagne d’un accord de cession future de la participation résiduelle dont les caractéristiques privent le Groupe du rendement des actions détenues, et conduit à la comptabilisation d’une créance de 125 millions d’euros.
La perte de contrôle se traduit par la constatation d’un résultat de cession de 119 millions d’euros et par une diminution du bilan du Groupe de 3 milliards d’euros, principalement sur les actifs financiers au coût amorti.
• BCC Vita SpA
Le 15 mai 2024, BNP Paribas Cardif SA a acquis 51% du capital de BCC Vita, concomitamment à un accord d’achat de 19% de participation complémentaire.
Le Groupe BNP Paribas prend le contrôle exclusif de cette entité à hauteur de 70% et la consolide par intégration globale.
Cette opération a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe en date d’acquisition de 4 milliards d’euros, notamment les Placements des activités d'assurance.
L’écart d’acquisition lié à cette opération est de 100 millions d’euros.
• Neuflize Vie
Le 31 octobre 2024, BNP Paribas Cardif SA a acquis 100% du capital de Neuflize Vie.
Le Groupe BNP Paribas prend le contrôle exclusif de cette entité et la consolide par intégration globale.
Cette opération a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe en date d’acquisition de 12 milliards d’euros, notamment les Placements des activités d'assurance.
L’écart d’acquisition négatif lié à cette opération est de 15 millions d’euros.
Opération 2023
• Partenariat avec Stellantis
Le 3 avril 2023, BNP Paribas Personal Finance devient le partenaire exclusif de la captive de Stellantis dans ses activités de financement dans trois marchés stratégiques : l’Allemagne, l’Autriche et le Royaume-Uni.
Cette opération se décline par le rachat de trois entités dans ces trois pays concomitamment à la cession d’activités à différentes joint-ventures de Stellantis en France, en Italie et en Espagne.
Cette restructuration a pour conséquence d’augmenter le bilan du Groupe de 8 milliards d’euros, notamment les actifs financiers au coût amorti, et de constater un résultat de cession de 54 millions d’euros et un écart d’acquisition de 173 millions d’euros.
8.e ACTIVITES DESTINEES A ETRE CEDEES
BNP Paribas a conclu le 18 décembre 2021 un accord avec BMO Groupe Financier pour la vente de 100 % de ses activités de banque commerciale aux États-Unis opérées par l’ensemble homogène BancWest pour une considération de prix totale de 16,3 milliards de dollars américains en numéraire.
L’opération a été réalisée le 1er février 2023 à la suite de la réception de l’ensemble des autorisations règlementaires par BMO Groupe Financier.
La plus-value de cession nette d’impôt est de 2,9 milliards d’euros, comptabilisée en « Résultat net des activités destinées à être cédées » en 2023.
8.f PERIMETRE DE CONSOLIDATION
BNP Paribas, société anonyme, immatriculée en France, est la société tête du Groupe, qui détient des positions clés dans ses trois pôles opérationnels : Corporate & Institutional Banking (CIB), Commercial, Personal Banking & Services (CPBS) et Investment & Protection Services (IPS).
Au cours de l’exercice, la société mère n’a pas changé de dénomination sociale. BNP Paribas a son établissement principal en France et son siège social sis au 16 boulevard des Italiens 75009 Paris, France.
BNPP SA (succ. République Tchèque) Rép. Tchèque 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
BNPP SA (succ. Roumanie) Roumanie IG 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
BNPP SA (succ. Royaume-Uni) | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | ||||
BNPP SA (succ. Singapour) | Singapour | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP SA (succ. Suède) | Suède | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP SA (succ. Suisse) | Suisse | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP SA (succ. Taïwan) | Taïwan | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP SA (succ. Thaïlande) | Thaïlande | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP SA (succ. Viêt Nam) | Viêt Nam | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
CORPORATE & INSTITUTIONAL BANKING |
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EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique) |
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France |
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Austin Finances | France | S4 | ||||||||
BNPP Financial Markets | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | |||
Eurotitrisation | France | ME | 22,0% | 22,0% | ME | 22,0% | 22,0% | V4 | ||
Exane | France | S4 | ||||||||
Exane (succ. Allemagne) | Allemagne | S4 | ||||||||
Exane (succ. Espagne) | Espagne | S4 | ||||||||
Exane (succ. Italie) | Italie | S4 | ||||||||
Exane (succ. Royaume-Uni) | Royaume-Uni | S4 | ||||||||
Exane (succ. Suède) | Suède | S4 | ||||||||
Exane (succ. Suisse) | Suisse | S4 | ||||||||
Exane Asset Management | France | ME | 35,0% | 35,0% | ME | 35,0% | 35,0% | V2 | ||
Exane Derivatives | France | S4 | ||||||||
Exane Derivatives (succ. Royaume-Uni) | Royaume-Uni | S4 | ||||||||
Exane Derivatives (succ. Suisse) | Suisse | S4 | ||||||||
Exane Derivatives Gerance | France | S4 | ||||||||
Exane Finance | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
FCT Juicet | France | IG | - | - | IG | - | - | |||
Financière des Italienss | France | S4 | ||||||||
Financière du Marché Saint Honoré | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Optichampss | France | S4 | ||||||||
Parilease | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | |||
Participations Opéras | France | S4 | ||||||||
Services Logiciels d'Intégration Boursière | France | ME(3) | 66,6% | 66,6% | ME(3) | 66,6% | 66,6% | |||
Services Logiciels d'Intégration Boursière (succ. Portugal) | Portugal | ME(3) | 66,6% | 66,6% | ME(3) | 66,6% | 66,6% | E2 | ||
SNC Taitbout Participation 3 | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Société Orbaisienne de Participations | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Uptevia SA | France | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | E3 | ||
Autres pays d'Europe |
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Allfunds Group PLC | Royaume-Uni | ME | 12,5% | 12,4% | V4 | ME | 12,1% | 12,0% | ||
Aries Capital DAC
BNP PUK Holding Ltd | Irlande Allemagne Royaume-Uni | IG | 100,0% | 0,0% | IG ME IG | 100,0% 22,3% 100,0% | 22,3% 100,0% | V4 | ||
ME | 23,1% 100,0% | 23,1% 100,0% | V4 | |||||||
IG |
BNPP Bank JSC Russie IG 100,0% 100,0% IG 100,0% 100,0%
BNPP Emissions Und Handels GmbH Allemagne IG 100,0% 100,0% IG 100,0% 100,0%
BNPP Fund Administration Services Ireland Ltd | Irlande | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Ireland Unlimited Co | Irlande | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Islamic Issuance BV | Pays-Bas | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Issuance BV | Pays-Bas | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Net Ltd | Royaume-Uni | S3 | IG | 100,0% | 100,0% | |||||
BNPP Prime Brokerage International Ltd | Irlande | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Suisse SA | Suisse | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Suisse SA (succ. Guernesey) | Guernesey | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Technology LLC | Russie | S1 | IG | 100,0% | 100,0% | |||||
BNPP Trust Corp UK Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Vartry Reinsurance DAC | Irlande | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Diamante Re SRL | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Ejesur SA | Espagne | S1 | ||||||||
Exane Solutions Luxembourg SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Expo Atlantico EAII Investimentos Imobiliarios SAs | Portugal | IG | - | - | IG | - | - | |||
Expo Indico EIII Investimentos Imobiliarios SAs | Portugal | IG | - | - | IG | - | - | |||
FScholen | Belgique | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | |||
Greenstars BNPP | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Kantox European Union SL | Espagne | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | V1/D3 | ||
Kantox Holding Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | V1/D3 | ||
Kantox Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | V1/D3 | ||
Madison Arbor Ltdt | Irlande | IG | - | - | IG | - | - | |||
Matchpoint Finance PLCt | Irlande | IG | - | - | IG | - | - | |||
Ribera Del Loira Arbitrage | Espagne | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Securasset SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Single Platform Investment Repackaging Entity SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Utexam Logistics Ltd | Irlande | S3 | ||||||||
Utexam Solutions Ltd | Irlande | S3 | ||||||||
Volantis SARLs | Luxembourg | IG | - | - | E1 | |||||
Moyen-Orient |
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BNPP Investment Co KSA | Arab. Saoudite | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
AMÉRIQUES |
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Banco BNPP Brasil SA | Brésil | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Capital Services Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Colombia Corporacion Financiera SA | Colombie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP EQD Brazil Fund Fundo de Investmento Multimercados | Brésil Etats-Unis Etats-Unis Canada Mexique | IG | - | - | IG IG IG | - 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% | - 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% | |||
IG | 100,0% | 100,0% | ||||||||
S1 | ||||||||||
IG | 100,0% | 100,0% | ||||||||
100,0% | 100,0% |
BNPP Mexico SA Institucion de Banca Multiple Mexique 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% BNPP Proprietario Fundo de Investimento Multimercados Brésil - - - -
BNPP RCC Inc Etats-Unis IG 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
BNPP Securities Corp | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | ||||
BNPP US Investments Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP US Wholesale Holdings Corp | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP USA Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP VPG Brookline Cre LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG EDMC Holdings LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG Express LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG I LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG II LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG III LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP VPG IV LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | E2 | ||
BNPP VPG Master LLCs | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
Corporation BNPP Canada (Ex- BNPP Canada Corp) | Canada | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Dale Bakken Partners 2012 LLC | Etats-Unis | S2 | ||||||||
Decart Re Ltd | Bermudes | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
FSI Holdings Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Starbird Funding Corpt | Etats-Unis | IG | - | - | IG | - | - | |||
ASIE PACIFIQUE |
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Andalan Multi Guna PT | Indonésie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Bank BNPP Indonesia PT | Indonésie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Arbitrage Hong Kong Ltd | Hong Kong | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP China Ltd | Chine | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Finance Hong Kong Ltd | Hong Kong | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Fund Services Australasia Pty Ltd | Australie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Fund Services Australasia Pty Ltd (succ. Nouvelle-Zélande) | Nlle-Zélande | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Global Securities Operations Private Ltd | Inde | S4 | ||||||||
BNPP India Holding Private Ltd | Inde | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP India Solutions Private Ltd | Inde | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Malaysia Berhad | Malaisie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Securities Asia Ltd | Hong Kong | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Securities China Ltd | Chine | IG | 100,0% | 100,0% | E2 | |||||
BNPP Securities India Private Ltd | Inde | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Securities Japan Ltd | Japon | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Securities Korea Co Ltd | Rép. de Corée | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Securities Taiwan Co Ltd | Taïwan | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Sekuritas Indonesia PT | Indonésie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BPP Holdings Pte Ltd | Singapour | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
COMMERCIAL, PERSONAL BANKING & SERVICES |
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BANQUES COMMERCIALES DANS LA ZONE EURO |
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Banque commerciale en France
Banque de Wallis et Futuna |
France France |
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ME(3) IG(1) |
33,3% 51,0% |
33,3% 51,0% |
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ME(3) | 33,3% 51,0% | 33,3% 51,0% | ||||||||
IG(1) |
BNPP Antilles Guyane France IG(1) 100,0% 100,0% IG(1) 100,0% 100,0%
BNPP Développement France IG 100,0% 100,0% IG 100,0% 100,0%
BNPP Développement Oblig | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Factor | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Factor (succ. Espagne) | Espagne | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Factor (succ. Portugal) | Portugal | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | E2 | |
BNPP Factor Sociedade Financeira de Credito SA | Portugal | S4 | |||||||
BNPP Nouvelle Calédonie | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Réunion | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Compagnie pour le Financement des Loisirs | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Copartis | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Euro Securities Partners | France | S2 | |||||||
GIE Ocean | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Jivago Holding | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Partecis | France | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ||
Paylib Services | France | ME | 14,3% | 14,3% | ME | 14,3% | 14,3% | ||
Portzamparc | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
BNL banca commerciale |
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Banca Agevolarti SPA (Ex- Artigiancassa SPA) | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | V1 | |
Banca Nazionale Del Lavoro SPA | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP BNL Equity Investment SPA | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | E1 | ||||
EMF IT 2008 1 SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - | ||
Era Uno SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - | ||
Eutimm SRL | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Financit SPA | Italie | IG | 60,0% | 60,0% | IG | 60,0% | 60,0% | ||
Immera SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - | ||
International Factors Italia SPA | Italie | IG | 99,9% | 99,9% | V1 | IG | 99,7% | 99,7% | |
Permicro SPA | Italie | ME | 21,9% | 21,9% | ME | 21,9% | 21,9% | ||
Servizio Italia SPA | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Sviluppo HQ Tiburtina SRL | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Tierre Securitisation SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - | ||
Vela OBG SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - | ||
Vela RMBS SRLt | Italie | S3 | |||||||
Worldline Merchant Services Italia SPA | Italie | ME | 20,0% | 20,0% | ME | 20,0% | 20,0% | ||
Banque commerciale en Belgique |
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Axepta BNPP Benelux | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
Bancontact Paytoniq Company | Belgique | ME | 22,5% | 22,5% | ME | 22,5% | 22,5% | ||
BASS Master Issuer NVt | Belgique | IG | - | - | IG | - | - | ||
Batopin | Belgique | ME | 25,0% | 25,0% | ME | 25,0% | 25,0% |
Belgian Mobile ID Belgique ME 12,2% 12,2% ME 12,2% 12,2%
BNPP Commercial Finance Ltd Royaume-Uni IG 100,0% 99,9% IG 100,0% 99,9%
BNPP Factor AS Danemark IG 100,0% 99,9% 100,0% 99,9%
BNPP Factor GmbH Allemagne 100,0% 100,0% V4 100,0% 99,9%
BNPP Factoring Support Pays-Bas 100,0% 99,9% 100,0% 99,9%
BNPP Fortis Belgique 99,9% 99,9% 99,9% 99,9%
BNPP Fortis (succ. Espagne) Espagne S1 99,9% 99,9%
BNPP Fortis (succ. Etats-Unis) | Etats-Unis | IG | 99,9% | 99,9% | 99,9% | 99,9% | |||
BNPP Fortis Factor NV | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP Fortis Film Finance | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP Fortis Funding SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP FPE Belgium | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP FPE Expansion | Belgique | S3 | IG | 100,0% | 99,9% | ||||
BNPP FPE Management | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPPF Credit Brokers (Ex- Demetris NV) | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
Bpost Banque | Belgique | S4 | IG | 100,0% | 99,9% | ||||
Credissimo | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
Credissimo Hainaut SA | Belgique | IG | 99,7% | 99,7% | IG | 99,7% | 99,7% | ||
Crédit pour Habitations Sociales | Belgique | IG | 81,7% | 81,6% | IG | 81,7% | 81,6% | ||
Epimedes | Belgique | ME | - | - | ME | - | - | ||
Esmee Master Issuert | Belgique | IG | - | - | IG | - | - | ||
Immobilière Sauveniere SA | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
Investissements de Private Equity (a) | BE/FR/LU | VM | - | - | VM | - | - | ||
Isabel SA NV | Belgique | ME | 25,3% | 25,3% | ME | 25,3% | 25,3% | ||
Microstart | Belgique | IG | 43,9% | 77,5% | V4 | IG | 42,3% | 76,8% | |
Sagip | Belgique | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Sowo Invest SA NV | Belgique | IG | 87,5% | 87,5% | IG | 87,5% | 87,5% | ||
Banque commerciale au Luxembourg |
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BGL BNPP | Luxembourg | IG | 66,0% | 65,9% | IG | 66,0% | 65,9% | ||
BGL BNPP (succ. Allemagne) | Allemagne | IG | 66,0% | 65,9% | IG | 66,0% | 65,9% | ||
BNPP Lease Group Luxembourg SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 65,9% | IG | 100,0% | 65,9% | ||
BNPP SB Re | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cofhylux SA | Luxembourg | S4 | |||||||
Compagnie Financière Ottomane SA | Luxembourg | IG | 97,4% | 97,4% | V4 | IG | 97,3% | 97,3% | |
Le Sphinx Assurances Luxembourg SA | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Luxhub SA | Luxembourg | ME | 28,0% | 18,5% | ME | 28,0% | 18,5% | ||
Visalux | Luxembourg | ME | 25,2% | 16,6% | ME | 25,2% | 16,6% | V3 | |
BANQUES COMMERCIALES DANS LE RESTE DU MONDE |
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Europe Méditerranée |
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Bank of Nanjing | Chine | ME | 16,2% | 16,2% | V1/V3 | ME | 13,8% | 13,8% | V3 |
Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie de la Côte d'Ivoire | Côte d'Ivoire | S2 | |||||||
Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie du Sénégal | Sénégal | S2 | |||||||
Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie | Maroc | IG | 67,0% | 67,0% | IG | 67,0% | 67,0% | ||
Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie Banque Offshore | Maroc | IG | 100,0% | 67,0% | IG | 100,0% | 67,0% |
Bantas Nakit AS Turquie ME(3) 33,3% 16,7% ME(3) 33,3% 16,7%
BDSI Maroc IG 100,0% 96,4% IG 100,0% 96,4%
BGZ Poland ABS1 DACt Irlande IG - - - - BICI Bourse Côte d'Ivoire S2
BMCI Leasing Maroc 86,9% 58,2% 86,9% 58,2%
BNPP Bank Polska SA Pologne 81,3% 81,3% V2 87,3% 87,3% V3
BNPP El Djazair Algérie IG 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
BNPP Faktoring Spolka ZOO | Pologne | IG | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Fortis Yatirimlar Holding AS | Turquie | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP Group Service Center SA | Pologne | IG | 100,0% | 81,3% | V3 | IG | 100,0% | 87,3% | V3 |
BNPP IRB Participations | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Yatirimlar Holding AS | Turquie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Dreams Sustainable AB | Suède | S2 | IG | 57,5% | 57,5% | ||||
Joint Stock Company Ukrsibbank | Ukraine | IG | 60,0% | 60,0% | D1 | ME | 60,0% | 60,0% | |
TEB ARF Teknoloji Anonim Sirketi | Turquie | IG | 100,0% | 72,5% | IG | 100,0% | 72,5% | ||
TEB Faktoring AS | Turquie | IG | 100,0% | 72,5% | IG | 100,0% | 72,5% | ||
TEB Finansman AS | Turquie | IG | 100,0% | 72,5% | IG | 100,0% | 72,5% | V3 | |
TEB Holding AS | Turquie | IG | 50,0% | 50,0% | IG | 50,0% | 50,0% | ||
TEB SH A | Kosovo | IG | 100,0% | 50,0% | IG | 100,0% | 50,0% | ||
TEB Yatirim Menkul Degerler AS | Turquie | IG | 100,0% | 72,5% | IG | 100,0% | 72,5% | ||
Turk Ekonomi Bankasi AS | Turquie | IG | 100,0% | 72,5% | IG | 100,0% | 72,5% | ||
BancWest |
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BancWest Holding Inc | Etats-Unis | S2 | |||||||
BancWest Holding Inc Grantor Trust ERC Subaccounts | Etats-Unis | S2 | |||||||
Bancwest Holding Inc Umbrella Trusts | Etats-Unis | S2 | |||||||
BancWest Investment Services Inc | Etats-Unis | S2 | |||||||
Bank of the West | Etats-Unis | S2 | |||||||
Bank of the West Auto Trust 2019-1t | Etats-Unis | S2 | |||||||
Bank of the West Auto Trust 2019-2t | Etats-Unis | S2 | |||||||
BNPP Leasing Solutions Canada Inc | Canada | S2 | |||||||
BOW Auto Receivables LLCt | Etats-Unis | S2 | |||||||
BWC Opportunity Fund 2 Inct | Etats-Unis | S2 | |||||||
BWC Opportunity Fund Inct | Etats-Unis | S2 | |||||||
CFB Community Development Corp | Etats-Unis | S2 | |||||||
Claas Financial Services LLC | Etats-Unis | S2 | |||||||
Commercial Federal Affordable Housing Inc | Etats-Unis | S2 | |||||||
First Santa Clara Corps | Etats-Unis | S2 | |||||||
United California Bank Deferred Compensation Plan Trusts | Etats-Unis | S2 | |||||||
Ursus Real Estate Inc | Etats-Unis | S2 | |||||||
METIERS SPECIALISES |
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Personal Finance |
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Alpha Crédit SA | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
Auto ABS UK Loans PLCt | Royaume-Uni | S3 | IG | - | - | E3 | |||
AutoFlorence 1 SRLt | Italie | IG | - | - | IG | - | - |
AutoFlorence 2 SRLt Italie IG - - IG - - AutoFlorence 3 SRLt Italie IG - - IG - - E2
Autonoria 2019t France S1 - - Autonoria DE 2023t France - - - - E2
Autonoria Spain 2019t Espagne - - - -
Autonoria Spain 2021 FTt Espagne - - - -
Autonoria Spain 2022 FTt Espagne IG - - - -
Autonoria Spain 2023 FTt | Espagne | IG | - | - | - | - | E2 | ||
Axa Banque Financement | France | ME | 35,0% | 35,0% | ME | 35,0% | 35,0% | ||
Banco Cetelem SA | Brésil | S4 | |||||||
Banco Cetelem SA | Espagne | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BGN Mercantil E Servicos Ltda | Brésil | S4 | IG | 100,0% | 100,0% | ||||
BNPP Personal Finance | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance (succ. Autriche) | Autriche | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance (succ. Bulgarie) | Bulgarie | S1 | |||||||
BNPP Personal Finance (succ. Portugal) | Portugal | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance (succ. République Tchèque) | Rép. Tchèque | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance (succ. Roumanie) | Roumanie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance (succ. Slovaquie) | Slovaquie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance BV | Pays-Bas | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Personal Finance South Africa Ltd | Afrique du Sud | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
BON BNPP Consumer Finance Co Ltd | Chine | ME | 31,7% | 31,7% | V3 | ME | 33,1% | 33,1% | V1/V4 |
Cafineo | France | IG(1) | 51,0% | 50,8% | IG(1) | 51,0% | 50,8% | ||
Carrefour Banque | France | ME | 40,0% | 40,0% | ME | 40,0% | 40,0% | ||
Central Europe Technologies SRL | Roumanie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Cetelem America Ltda | Brésil | S4 | IG | 100,0% | 100,0% | ||||
Cetelem Business Consulting Shanghai Co Ltd | Chine | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Cetelem Gestion AIE | Espagne | IG | 100,0% | 96,0% | IG | 100,0% | 96,0% | ||
Cetelem SA de CV | Mexique | ME | 20,0% | 0,0% | S2 | IG | 100,0% | 100,0% | |
Cetelem Servicios Informaticos AIE | Espagne | IG | 100,0% | 81,0% | IG | 100,0% | 81,0% | ||
Cetelem Servicos Ltda | Brésil | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Cofica Bail | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Cofiplan | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Creation Consumer Finance Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | V3 | |
Creation Financial Services Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | V3 | |
Crédit Moderne Antilles Guyane | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Crédit Moderne Océan Indien | France | IG(1) | 97,8% | 97,8% | IG(1) | 97,8% | 97,8% | ||
Domofinance | France | IG(1) | 55,0% | 55,0% | IG(1) | 55,0% | 55,0% | ||
E Carat 10t | France | S1 | |||||||
E Carat 11 PLCt | Royaume-Uni | S3 | |||||||
E Carat 12 PLCt | Royaume-Uni | S3 | IG | - | - | ||||
Ecarat De SAt | Luxembourg | IG | - | - | E2 | ||||
Ekspres Bank AS | Danemark | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Ekspres Bank AS (succ. Norvège) | Norvège | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% |
Ekspres Bank AS (succ. Suède) Suède IG 100,0% 100,0% IG 100,0% 100,0%
Eos Aremas Belgium SA NV Belgique ME 50,0% 49,9% ME 50,0% 49,9%
Evollis France ME 49,2% 49,2% ME 49,2% 49,2% V4
Findomestic Banca SPA Italie IG 100,0% 100,0% IG 100,0% 100,0%
Florence Real Estate Developments SPA Italie 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%
Florence SPV SRLt Italie - - - -
Fonds Communs de Créances UCI et RMBS Prado (b)t Espagne ME(3) - - ME(3) - -
Fonds Communs de Titrisation Genius (d)t | Chine | ME(3) | - | - | ME(3) | - | - | E3 | ||
Fonds Communs de Titrisation Wisdom (e)t | Chine | ME(3) | - | - | ME(3) | - | - | E3 | ||
GCC Consumo Establecimiento Financiero de Credito SA | Espagne | IG | 51,0% | 51,0% | IG | 51,0% | 51,0% | |||
Genius Auto Finance Co Ltd | Chine | ME(3) | 25,0% | 25,0% | ME(3) | 25,0% | 25,0% | V1 | ||
International Development Resources AS Services SA | Espagne | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Iqera Services | France | S2 | ||||||||
Loisirs Finance | France | IG(1) | 51,0% | 51,0% | IG(1) | 51,0% | 51,0% | |||
Magyar Cetelem Bank ZRT | Hongrie | S2 | IG | 100,0% | 100,0% | |||||
Neuilly Contentieux | France | IG | 95,9% | 95,6% | IG | 95,9% | 95,6% | |||
Noria 2018-1t | France | S1 | ||||||||
Noria 2020t | France | S1 | ||||||||
Noria 2021t | France | IG | - | - | IG | - | - | |||
Noria 2023t | France | IG | - | - | IG | - | - | E2 | ||
Noria De 2024t | France | IG | - | - | E2 | |||||
Noria Spain 2020 FTt | Espagne | IG | - | - | IG | - | - | |||
Opel Finance NV | Pays-Bas | S3 | ||||||||
Opel Finance SA | Suisse | S3 | IG | 100,0% | 50,0% | |||||
PBD Germany Auto Lease Master SAt | Luxembourg | IG | - | - | IG | - | - | E3 | ||
Personal Finance Location | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
PF Services GmbH | Allemagne | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Phedina Hypotheken 2010 BVt | Pays-Bas | IG | - | - | IG | - | - | |||
RCS Botswana Pty Ltd | Botswana | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
RCS Cards Pty Ltd | Afrique du Sud | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
RCS Investment Holdings Namibia Pty Ltd | Namibie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
Servicios Financieros Carrefour EFC SA | Espagne | ME | 37,3% | 40,0% | ME | 37,3% | 40,0% | |||
Stellantis Bank SA | France | IG | 50,0% | 50,0% | IG | 50,0% | 50,0% | |||
Stellantis Bank SA (succ. Allemagne) | Allemagne | IG | 50,0% | 50,0% | IG | 50,0% | 50,0% | |||
Stellantis Bank SA (succ. Autriche) | Autriche | IG | 50,0% | 50,0% | IG | 50,0% | 50,0% | |||
Stellantis Bank SA (succ. Espagne) | Espagne | S1 | ||||||||
Stellantis Bank SA (succ. Italie) | Italie | S1 | ||||||||
Stellantis Financial Services UK Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 50,0% | IG | 100,0% | 50,0% | E3 | ||
Union de Creditos Inmobiliarios SA | Espagne | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | |||
United Partnership | France | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | |||
Vauxhall Finance Ltd | Royaume-Uni | S3 | IG | 100,0% | 50,0% | |||||
XFERA Consumer Finance EFC SA | Espagne | IG | 51,0% | 51,0% | IG | 51,0% | 51,0% | |||
Zhejiang Wisdom Puhua Financial Leasing Co Ltd | Chine | ME(3) | 25,0% | 25,0% | ME(3) | 25,0% | 25,0% | V1 | ||
Arval |
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Artel France S4 IG(2) 100,0% 99,9%
Arval AB Suède IG 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval AS Danemark IG 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval AS Norway Norvège IG 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval Austria GmbH Autriche 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval Belgium NV SA Belgique 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval Brasil Ltda Brésil IG 100,0% 99,9% IG(2) 100,0% 99,9%
Arval BV | Pays-Bas | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval CZ SRO | Rép. Tchèque | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Deutschland GmbH | Allemagne | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Fleet Services | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Fleet Services (succ. Monaco) | Monaco | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Hellas Car Rental SA | Grèce | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval LLC | Russie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Luxembourg SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Magyarorszag KFT | Hongrie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Maroc SA | Maroc | IG | 100,0% | 89,0% | IG(2) | 100,0% | 89,0% | ||
Arval OY | Finlande | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Relsa Colombia SAS | Colombie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | V1/D2 | |
Arval Relsa SPA | Chili | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | V1/D2 | |
Arval Schweiz AG | Suisse | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease Aluger Operational Automoveis SA | Portugal | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease Italia SPA | Italie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease Polska SP ZOO | Pologne | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease Romania SRL | Roumanie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Service Lease SA | Espagne | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Slovakia SRO | Slovaquie | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval Trading | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval UK Group Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval UK Leasing Services Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Arval UK Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
BNPP Fleet Holdings Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Cent ASL | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Cofiparc | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Comercializadora de Vehiculos SA | Chili | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | V1/D2 | |
FCT Pulse France 2022t | France | IG | - | - | IG(2) | - | - | ||
Greenval Insurance DAC | Irlande | IG(2) | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Locadif | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Louveo | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Personal Car Lease BV | Pays-Bas | S4 | |||||||
Public Location Longue Durée | France | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | ||
Pulse UK 2024 PLCs | Royaume-Uni | IG | - | - | E2 | ||||
Rentaequipos Leasing Peru SA | Pérou | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | V1/D2 | |
Rentaequipos Leasing SA | Chili | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% | V1/D2 | |
TEB Arval Arac Filo Kiralama AS | Turquie | IG | 100,0% | 75,0% | IG(2) | 100,0% | 75,0% | ||
Terberg Busines Lease Group BV | Pays-Bas | S4 | |||||||
Terberg Leasing Justlease Belgium BV | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG(2) | 100,0% | 99,9% |
Leasing Solutions
Aprolis Finance France IG 51,0% 42,3% IG 51,0% 42,3%
Artegy | France | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNL Leasing SPA | Italie | IG | 100,0% | 95,5% | IG | 100,0% | 95,5% | ||
BNPP 3 Step IT | France | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP 3 Step IT (succ. Allemagne) | Allemagne | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP 3 Step IT (succ. Belgique) | Belgique | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP 3 Step IT (succ. Espagne) | Espagne | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | E2 | |
BNPP 3 Step IT (succ. Italie) | Italie | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP 3 Step IT (succ. Pays-Bas) | Pays-Bas | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP 3 Step IT (succ. Royaume-Uni) | Royaume-Uni | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
BNPP Finansal Kiralama AS | Turquie | IG | 100,0% | 82,5% | IG | 100,0% | 82,5% | ||
BNPP Lease Group | France | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group (succ. Espagne) | Espagne | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group (succ. Italie) | Italie | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group (succ. Portugal) | Portugal | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group Belgium | Belgique | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group Leasing Solutions SPA | Italie | IG | 100,0% | 95,5% | IG | 100,0% | 95,5% | ||
BNPP Lease Group Ltd (Ex- BNPP Lease Group PLC) | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Lease Group SP ZOO | Pologne | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Services | Pologne | IG | 100,0% | 81,3% | V3 | IG | 100,0% | 87,3% | V3 |
BNPP Leasing Solution AS | Norvège | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions | Luxembourg | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions AB | Suède | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions AS | Danemark | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions GmbH | Autriche | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions IFN SA | Roumanie | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions NV | Pays-Bas | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Leasing Solutions Suisse SA | Suisse | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
BNPP Rental Solutions Ltd | Royaume-Uni | S3 | |||||||
BNPP Rental Solutions SPA | Italie | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
Claas Financial Services | France | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Claas Financial Services (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Claas Financial Services (succ. Espagne) | Espagne | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Claas Financial Services (succ. Italie) | Italie | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Claas Financial Services (succ. Pologne) | Pologne | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Claas Financial Services Ltd | Royaume-Uni | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% |
CNH Industrial Capital Europe France IG(1) 50,1% 41,6% IG(1) 50,1% 41,6%
IG(1) 50,1% 41,6% IG(1) 50,1% 41,6%
IG(1) 50,1% 41,6% IG(1) 50,1% 41,6%
IG(1) 50,1% 41,6% IG(1) 50,1% 41,6%
CNH Industrial Capital Europe (succ. Italie) | Italie | IG(1) | 50,1% | 41,6% | IG(1) | 50,1% | 41,6% |
CNH Industrial Capital Europe (succ. Pologne) Pologne IG(1) 50,1% 41,6% IG(1) 50,1% 41,6%
CNH Industrial Capital Europe BV Pays-Bas IG 100,0% 41,6% IG 100,0% 41,6%
CNH Industrial Capital Europe GmbH | Autriche | IG | 100,0% | 41,6% | IG | 100,0% | 41,6% | ||
CNH Industrial Capital Europe Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 41,6% | IG | 100,0% | 41,6% | ||
ES Finance | Belgique | IG | 100,0% | 99,9% | IG | 100,0% | 99,9% | ||
FL Zeebrugges | Belgique | IG | - | - | IG | - | - | ||
Fortis Lease | France | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
Fortis Lease Belgium | Belgique | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
Fortis Lease Deutschland GmbH | Allemagne | S3 | |||||||
Fortis Lease Iberia SA | Espagne | S1 | |||||||
Fortis Lease Portugal | Portugal | S1 | |||||||
Fortis Lease UK Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 83,0% | IG | 100,0% | 83,0% | ||
Fortis Vastgoedlease BV | Pays-Bas | S3 | IG | 100,0% | 83,0% | ||||
Heffiq Heftruck Verhuur BV | Pays-Bas | IG | 50,1% | 41,5% | IG | 50,1% | 41,5% | ||
JCB Finance | France | IG(1) | 100,0% | 41,6% | IG(1) | 100,0% | 41,6% | ||
JCB Finance (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(1) | 100,0% | 41,6% | IG(1) | 100,0% | 41,6% | ||
JCB Finance (succ. Italie) | Italie | IG(1) | 100,0% | 41,6% | IG(1) | 100,0% | 41,6% | ||
JCB Finance Holdings Ltd | Royaume-Uni | IG | 50,1% | 41,6% | IG | 50,1% | 41,6% | ||
JFL BNPP Agriculture And Technology Financial Leasing Co Ltd | Chine | ME | 45,0% | 37,3% | E2 | ||||
Manitou Finance Ltd | Royaume-Uni | IG | 51,0% | 42,3% | IG | 51,0% | 42,3% | ||
MGF | France | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
MGF (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
MGF (succ. Italie) | Italie | IG(1) | 51,0% | 42,3% | IG(1) | 51,0% | 42,3% | ||
Natio Energie 2 | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | ||
Natiocredibail | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Pixel 2021t | France | IG | - | - | IG | - | - | ||
Same Deutz Fahr Finance | France | IG(1) | 100,0% | 83,0% | IG(1) | 100,0% | 83,0% | ||
SNC Natiocredimurs | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Nouveaux Métiers Digitaux |
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Financière des Paiements Electroniques | France | IG | 95,0% | 95,0% | IG | 95,0% | 95,0% | ||
Financière des Paiements Electroniques (succ. Allemagne) | Allemagne | IG | 95,0% | 95,0% | IG | 95,0% | 95,0% | ||
Financière des Paiements Electroniques (succ. Belgique) | Belgique | IG | 95,0% | 95,0% | IG | 95,0% | 95,0% | ||
Financière des Paiements Electroniques (succ. Espagne) | Espagne | IG | 95,0% | 95,0% | IG | 95,0% | 95,0% | ||
Financière des Paiements Electroniques (succ. Portugal) | Portugal | IG | 95,0% | 95,0% | IG | 95,0% | 95,0% | ||
Floa | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | ||
Lyf SA | France | ME(3) | 44,8% | 44,8% | V1 | ME(3) | 43,8% | 43,8% | |
Lyf SAS | France | ME(3) | 50,0% | 50,0% | ME(3) | 50,0% | 50,0% | V4 | |
Personal Investors |
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Espresso Financial Services Private Ltd Inde S2 IG 100,0% 100,0%
Inde ME 35,0% 35,0% ME 35,0% 35,0%
Inde S2 IG 100,0% 100,0%
Inde S2 IG 100,0% 100,0% Sharekhan Ltd Inde S2 IG 100,0% 100,0%
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Assurance
AEW Immocommercials | France | VM | - | - | VM | - | - | ||
AG Insurance | Belgique | ME | 25,0% | 25,0% | ME | 25,0% | 25,0% | ||
Agathe Retail France | France | VM | 33,3% | 33,3% | VM | 33,3% | 33,3% | ||
AM Selects | Luxembourg | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | E1 | |
Astridplaza | Belgique | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
Batipart Participations SAS | Luxembourg | VM | 29,7% | 29,7% | VM | 29,7% | 29,7% | ||
BCC Vita SPA | Italie | IG(2) | 70,0% | 70,0% | E3 | ||||
Becquerels | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Actions Croissance ISRs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Actions Euro ISRs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Actions Monde ISRs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Actions Patrimoine ISRs | France | IG(4) | - | - | E1 | ||||
BNPP Actions PME ETIs | France | S3 | IG(4) | - | - | ||||
BNPP Aquas | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Best Selection Actions Euro ISRs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Cardif | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif BV | Pays-Bas | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Compania de Seguros y Reaseguros SA | Pérou | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | |
BNPP Cardif Emeklilik AS | Turquie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Hayat Sigorta AS | Turquie | ME * | 100,0% | 100,0% | ME * | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Livforsakring AB | Suède | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Livforsakring AB (succ. Danemark) | Danemark | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Livforsakring AB (succ. Norvège) | Norvège | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Pojistovna AS | Rép. Tchèque | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Seguros de Vida SA | Chili | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Seguros Generales SA | Chili | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif Services SRO | Rép. Tchèque | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | |
BNPP Cardif Servicios y Asistencia Ltda | Chili | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | |
BNPP Cardif Sigorta AS | Turquie | ME * | 100,0% | 100,0% | ME * | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Cardif TCB Life Insurance Co Ltd | Taïwan | ME | 49,0% | 49,0% | ME | 49,0% | 49,0% | ||
BNPP Cardif Vita Compagnia di Assicurazione E Riassicurazione SPA | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
BNPP Convictionss | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP CP Cardif Private Debts | France | S3 | IG(4) | - | - | ||||
BNPP Deep Values | France | S3 | |||||||
BNPP Développement Humains | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Diversiflexs | France | S1 | IG(4) | - | - | ||||
BNPP Diversipierres | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - |
BNPP Euro Climate Aligneds France IG(4) - - E1
France IG - - IG(2) - -
France IG(4) - - IG(4) - -
France IG(4) - - IG(4) - -
BNPP Indice France ESGs | IG(4) | - | - | E1 |
BNPP Infrastructure Investments Funds France IG(4) - - IG(4) - -
BNPP Moderate Focus Italias France S3
BNPP Monétaire Assurances | France | S1 | |||||||
BNPP Multistratégies Protection 80s | France | S3 | IG(4) | - | - | ||||
BNPP Next Techs | France | S3 | |||||||
BNPP Obliselect Euro Dec 2028s | France | IG(4) | - | - | E1 | ||||
BNPP Protection Mondes | France | S3 | |||||||
BNPP Selects | France | IG(4) | - | - | E1 | ||||
BNPP Sélection Dynamique Mondes | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Selection Patrimoine Responsables | France | IG(4) | - | - | E1 | ||||
BNPP Smallcap Euroland ISRs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BNPP Social Business Frances | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
BOB Cardif Life Insurance Co Ltd | Chine | ME | 50,0% | 50,0% | ME | 50,0% | 50,0% | ||
C Santés | France | IG(2) | - | - | D1 | VM | - | - | |
Camgestion Obliflexibles | France | S1 | |||||||
Capital France Hotel | France | IG(2) | 98,5% | 98,5% | IG(2) | 98,5% | 98,5% | ||
Cardif Alternatives Part Is | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | ||
Cardif Assurance Vie | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Autriche) | Autriche | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Belgique) | Belgique | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Bulgarie) | Bulgarie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Espagne) | Espagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Italie) | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Pays-Bas) | Pays-Bas | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Portugal) | Portugal | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Roumanie) | Roumanie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Suisse) | Suisse | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurance Vie (succ. Taïwan) | Taïwan | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Allemagne) | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Autriche) | Autriche | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Belgique) | Belgique | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Bulgarie) | Bulgarie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Espagne) | Espagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Italie) | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Pays-Bas) | Pays-Bas | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Pologne) | Pologne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Portugal) | Portugal | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% |
Cardif Assurances Risques Divers (succ. Roumanie) Roumanie IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
S3 ME * 100,0% 100,0%
Cardif BNPP AM Emerging Bonds | IG | - | - | - | - |
Cardif BNPP AM Euro Paris Climate Aligneds France IG - - D1 VM - -
Cardif BNPP AM Global Environmental Equitys | France | IG | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Cardif BNPP AM Global Senior Corporate Loanss | France | S3 | ||||||||||||||||
Cardif BNPP AM Sustainable Euro Equitys | France | IG | - | - | D1 | VM | - | - | ||||||||||
Cardif BNPP AM Sustainable Europe Equitys | France | IG | - | - | D1 | VM | - | - | ||||||||||
Cardif BNPP IP Signaturess | France | IG | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Cardif BNPP IP Smid Cap Euros | France | S3 | IG(2) | - | - | |||||||||||||
Cardif Colombia Seguros Generales SA | Colombie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif CPR Global Returns | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Cardif do Brasil Seguros e Garantias SA | Brésil | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif do Brasil Vida e Previdencia SA | Brésil | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Edrim Signaturess | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Cardif El Djazair | Algérie | ME * | 85,0% | 85,0% | V2 | ME * | 100,0% | 100,0% | ||||||||||
Cardif Forsakring AB | Suède | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Forsakring AB (succ. Danemark) | Danemark | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Forsakring AB (succ. Norvège) | Norvège | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif IARD | France | IG(2) | 66,0% | 66,0% | IG(2) | 66,0% | 66,0% | |||||||||||
Cardif Insurance Co LLC | Russie | S2 | ||||||||||||||||
Cardif Insurance Holdings PLC | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Life Insurance Co Ltd | Rép. de Corée | IG(2) | 85,0% | 85,0% | IG(2) | 85,0% | 85,0% | |||||||||||
Cardif Life Insurance Japan | Japon | IG(2) | 75,0% | 75,0% | IG(2) | 75,0% | 75,0% | |||||||||||
Cardif Ltda | Brésil | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | ||||||||||
Cardif Lux Vie | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 88,6% | IG(2) | 100,0% | 88,6% | |||||||||||
Cardif Mexico Seguros de Vida SA de CV | Mexique | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | ||||||||||
Cardif Mexico Seguros Generales SA de CV | Mexique | IG(2) | 100,0% | 100,0% | D1 | ME * | 100,0% | 100,0% | ||||||||||
Cardif Non Life Insurance Japan | Japon | IG(2) | 100,0% | 75,0% | IG(2) | 100,0% | 75,0% | |||||||||||
Cardif Nordic AB | Suède | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Polska Towarzystwo Ubezpieczen Na Zycie SA | Pologne | S3 | ME * | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
Cardif Retraite | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cardif Seguros SA | Argentine | S2 | ||||||||||||||||
Cardif Services AEIE | Portugal | S1 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
Cardif Servicios de Colombia SAS | Colombie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | E1 | |||||||||||||
Cardif Servicios SAC | Pérou | S3 | ME * | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
Cardif Support Unipessoal Lda | Portugal | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | E1 | ||||||||||
Cardif Vita Convex Fund Eurs | France | S1 | ||||||||||||||||
Cardimmo | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Carma Grand Horizon SARL | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Cedrus Carbon Initiative Trendss | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Centre Commercial Francilia | France | VM | 21,7% | 21,7% | VM | 21,7% | 21,7% | |||||||||||
CFH Alexanderplatz Hotel Sarl Luxembourg IG(2) 100,0% 93,5% IG(2) 100,0% 93,5% E2 IG(2) 100,0% 98,5% IG(2) 100,0% 98,5%
IG(2) 100,0% 98,5% IG(2) 100,0% 98,5%
IG(2) 100,0% 98,5% IG(2) 100,0% 98,5%
CFH Bercy Intermédiaire | IG(2) | 100,0% | 98,5% | 100,0% | 98,5% |
CFH Berlin GP GmbH Allemagne 98,5% 98,5% E2
CFH Berlin Holdco SARL Luxembourg 98,5% IG(2) 98,5%
CFH Boulogne | France | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 98,5% | |||
CFH Cap d'Ail | France | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
CFH Hostel Berlin Sarl | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 93,5% | IG(2) | 100,0% | 93,5% | E2 | |
CFH Hotel Project Sarl | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 93,5% | IG(2) | 100,0% | 93,5% | E2 | |
CFH Milan Holdco SRL | Italie | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
CFH Montmartre | France | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
CFH Montparnasse | France | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
Corosa | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Darnell DAC | Irlande | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Défense CB3 SAS | France | VM | 25,0% | 25,0% | VM | 25,0% | 25,0% | ||
Diversipierre DVP 1 | France | IG(2) | 100,0% | 94,6% | V4 | IG(2) | 100,0% | 93,4% | V4 |
Diversipierre Germany GmbH | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 94,6% | D1/V4 | ME * | 100,0% | 93,4% | V4 |
DVP European Channel | France | IG(2) | 100,0% | 94,6% | D1/V4 | ME * | 100,0% | 93,4% | V4 |
DVP Green Clover | France | IG(2) | 100,0% | 94,6% | D1/V4 | ME * | 100,0% | 93,4% | V4 |
DVP Haussmann | France | IG(2) | 100,0% | 94,6% | D1/V4 | ME * | 100,0% | 93,4% | V4 |
DVP Heron | France | IG(2) | 100,0% | 94,6% | D1/V4 | ME * | 100,0% | 93,4% | V4 |
Eclairs | France | S3 | |||||||
EP Ls | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | ||
EP1 Grands Moulinss | France | IG(2) | - | - | D1 | ME * | - | - | |
Fleur SAS | France | S1 | VM | 33,3% | 33,3% | ||||
Foncière Partenairess | France | VM | - | - | VM | - | - | ||
Fondev (Ex- FDI Poncelet) | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Fondo BNPP Aqua Protettos | France | IG(4) | E1 | ||||||
Fonds d'Investissements Immobiliers pour le Commerce et la Distribution | France | VM | 25,0% | 25,0% | VM | 25,0% | 25,0% | ||
FP Cardif Convex Fund USDs | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | ||
Fundamentas | Italie | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | ||
G C Thematic Opportunities IIs | Irlande | S1 | |||||||
GIE BNPP Cardif | France | IG(2) | 99,7% | 99,7% | IG(2) | 99,7% | 99,7% | V2 | |
GPinvest 10 | France | VM | 50,0% | 50,0% | VM | 50,0% | 50,0% | ||
Harewood Helena 2 Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Harmony Primes | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | ||
Hemisphere Holding | France | ME | 20,0% | 20,0% | ME | 20,0% | 20,0% | ||
Hibernia France | France | IG(2) | 100,0% | 98,5% | IG(2) | 100,0% | 98,5% | ||
Horizon Development GmbH | Allemagne | VM | 66,7% | 64,9% | V4 | VM | 66,7% | 62,9% | |
Icare | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
Icare Assurance | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | ||
ID Cologne A1 GmbH ID Cologne A2 GmbH | Allemagne Allemagne | IG(2) | 89,2% | 86,8% | D1/V4 | ME * ME * | 89,2% 89,2% | 86,2% 86,2% | V1 |
IG(2) | 89,2% | 86,8% | D1/V4 | V1 |
Karapass Courtage France S3 ME * 100,0% 100,0%
Korian et Partenaires Immobilier 1 France VM 24,5% 24,5% VM 24,5% 24,5%
Korian et Partenaires Immobilier 2 France VM 24,5% 24,5% VM 24,5% 24,5%
Luizaseg Seguros SA Brésil IG(2) 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% V1/D4
Natio Assurance France S4 100,0%
Natio Fonds Ampère 1s | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||||||||||
NCVP Participacoes Societarias SA | Brésil | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | ||||||||||||
Neuflize Vie | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | E3 | |||||||||||||
New Alpha Cardif Incubator Funds | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
OC Health Real Estate GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||||||||||
Opéra Rendements | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Paris Management Consultant Co Ltd | Taïwan | S3 | ME * | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
Permal Cardif Co Investment Funds | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||||||||||
Pinnacle Pet Holdings Ltd | Royaume-Uni | ME | 24,7% | 24,7% | ME | 24,7% | 24,7% | V3 | ||||||||||
Poistovna Cardif Slovakia AS | Slovaquie | S3 | ME * | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
Preim Healthcare SASs | France | VM | - | - | VM | - | - | |||||||||||
PWH | France | VM | 47,5% | 47,5% | VM | 47,5% | 47,5% | |||||||||||
Reumal Investissements | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
Rubin SARL | Luxembourg | VM | 50,0% | 50,0% | VM | 50,0% | 50,0% | |||||||||||
Rueil Ariane | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SAS HVP | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 98,5% | |||||||||||||
Schroder European Operating Hotels Fund 1s | Luxembourg | VM | - | - | VM | - | - | |||||||||||
SCI 68/70 rue de Lagny Montreuil | France | IG(2) | 99,9% | 99,9% | IG(2) | 99,9% | 99,9% | |||||||||||
SCI Alpha Park | France | S2 | VM | 50,0% | 50,0% | |||||||||||||
SCI Batipart Chadesrent | France | VM | 20,0% | 20,0% | VM | 20,0% | 20,0% | |||||||||||
SCI Biv Malakoff | France | VM | 23,3% | 23,3% | VM | 23,3% | 23,3% | |||||||||||
SCI BNPP Pierre I | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI BNPP Pierre II | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Bobigny Jean Rostand | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
SCI Bouleragny | France | VM | 50,0% | 50,0% | VM | 50,0% | 50,0% | |||||||||||
SCI Cardif Logement | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Citylight Boulogne | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Clichy Nuovo | France | VM | 50,0% | 50,0% | VM | 50,0% | 50,0% | |||||||||||
SCI Défense Etoile | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Défense Vendôme | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Etoile du Nord | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Fontenay Plaisance | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Imefa Velizy | France | VM | 21,8% | 21,8% | VM | 21,8% | 21,8% | |||||||||||
SCI Le Mans Gare | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
SCI Nanterre Guilleraies | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||||
SCI Nantes Carnot | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Odyssée | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Pantin Les Moulins | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||||||||
SCI Paris Batignolles France IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0% France IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
France IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
France IG(2) 100,0% 100,0% IG(2) 100,0% 100,0%
SCI Portes de Claye | France | ME | 45,0% | 45,0% | ME | 45,0% | 45,0% |
SCI Rue Moussorgski France 100,0% 100,0%
SCI Rueil Caudron France 100,0% IG(2) 100,0%
SCI Saint Denis Landy | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | ||||
SCI Saint Denis Mitterrand | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
SCI Saint-Denis Jade | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
SCI SCOO | France | VM | 46,4% | 46,4% | VM | 46,4% | 46,4% | |||
SCI Vendôme Athènes | France | VM | 50,0% | 50,0% | VM | 50,0% | 50,0% | |||
SCI Villeurbanne Stalingrad | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||
Secar | France | VM | 55,1% | 55,1% | VM | 55,1% | 55,1% | |||
Seniorenzentren Deutschland Holding SARL | Luxembourg | VM | 20,0% | 17,7% | VM | 20,0% | 17,7% | |||
Seniorenzentren Reinbeck Oberursel München Objekt GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||
Seniorenzentrum Butzbach Objekt GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||
Seniorenzentrum Heilbronn Objekt GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||
Seniorenzentrum Kassel Objekt GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||
Seniorenzentrum Wolfratshausen Objekt GmbH | Allemagne | VM | 35,0% | 31,0% | VM | 35,0% | 31,0% | |||
Services Epargne Entreprise | France | ME | 36,8% | 36,8% | V1 | ME | 35,6% | 35,6% | ||
SNC Batipart Mermoz | France | VM | 25,0% | 25,0% | VM | 25,0% | 25,0% | |||
SNC Batipart Poncelet | France | VM | 25,0% | 25,0% | VM | 25,0% | 25,0% | |||
Société Francaise d'Assurances sur la Vie | France | ME | 50,0% | 50,0% | ME | 50,0% | 50,0% | |||
Société Immobilière du Royal Building SA | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 88,6% | IG(2) | 100,0% | 88,6% | |||
Theam Quant Europe Climate Carbon Offset Plans | France | S3 | IG(4) | - | - | |||||
Tikehau Cardif Loan Europes | France | IG(2) | - | - | IG(2) | - | - | |||
Valeur Pierre Epargne | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Valtitres FCPs | France | IG | - | - | D1 | VM | - | - | ||
Velizy Holding | France | VM | 33,3% | 33,3% | VM | 33,3% | 33,3% | |||
Wealth Management |
|
|
|
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| |
BNPP Wealth Management Monaco | Monaco | S4 | IG(1) | 100,0% | 100,0% | |||||
Asset Management |
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| |
Alfred Berg Kapitalforvaltning AS | Norvège | IG | 100,0% | 73,7% | IG | 100,0% | 73,7% | V2 | ||
Alfred Berg Kapitalforvaltning AS (succ. Suède) | Suède | IG | 100,0% | 73,7% | IG | 100,0% | 73,7% | V3 | ||
Bancoestado Administradora General de Fondos SA | Chili | ME | 50,0% | 49,1% | ME | 50,0% | 49,1% | |||
Baroda BNPP AMC Private Ltd | Inde | ME(3) | 49,9% | 49,1% | V4 | ME(3) | 49,9% | 49,0% | ||
BNPP ABC Wealth Management Co Ltd | Chine | ME(3) | 51,0% | 50,1% | ME(3) | 51,0% | 50,1% | E2 | ||
BNPP Agility Capital | France | S4 | ||||||||
BNPP Agility Fund Equity SLPs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
BNPP Agility Fund Private Debt SLPs | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
BNPP AM International Hedged Strategiess | France | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
BNPP Asset Management Asia Ltd | Hong Kong | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
BNPP Asset Management Europe (succ. Allemagne) (Ex- BNPP Asset Management France (succ. Allemagne)) | Belgique Brésil France Allemagne | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG IG IG IG | 100,0%
100,0% 100,0% | 98,2% 99,5% 98,2% 98,2% | ||
IG | 100,0% | 99,6% | V4 | |||||||
IG | 100,0% | 98,3% | V4 | |||||||
IG | 100,0% | 98,3% | V4 |
BNPP Asset Management Europe (succ. Autriche) (Ex- BNPP Asset
Autriche IG 100,0% 98,3% V4 IG 100,0% 98,2%
Management France (succ. Autriche))
BNPP Asset Management Europe (succ. Belgique) (Ex- BNPP Asset
Belgique IG 98,3% V4 IG 98,2%
Management France (succ. Belgique))
BNPP Asset Management Europe (succ. Italie) (Ex- BNPP Asset | Italie | IG | 98,3% | V4 | IG | 98,2% |
Management France (succ. Italie))
BNPP Asset Management Europe (succ. Pays-Bas) (Ex- BNPP Asset Management France (succ. Pays-Bas)) | Pays-Bas | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 98,2% | |||
BNPP Asset Management Europe (succ. Pologne) | Pologne | IG | 100,0% | 98,3% | E2 | |||||
BNPP Asset Management Holding | France | IG | 100,0% | 98,3% | V1 | IG | 99,9% | 98,2% | ||
BNPP Asset Management Japan Ltd | Japon | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
BNPP Asset Management Luxembourg | Luxembourg | IG | 99,7% | 98,0% | V4 | IG | 99,7% | 97,9% | ||
BNPP Asset Management NL Holding NV | Pays-Bas | S1 | ||||||||
BNPP Asset Management PT | Indonésie | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
BNPP Asset Management Services Grouping | France | S1 | ||||||||
BNPP Asset Management Taiwan Co Ltd | Taïwan | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | E1 | |
BNPP Asset Management UK Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
BNPP Asset Management USA Holdings Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Asset Management USA Inc | Etats-Unis | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP B Institutional IIs | Belgique | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
BNPP Dealing Services | France | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
BNPP Easys | Luxembourg | IG | - | - | IG | - | - | |||
BNPP Flexi Is | Luxembourg | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
BNPP Fundss | Luxembourg | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
Drypnir AS | Norvège | IG | 100,0% | 0.0% | IG | 100,0% | ||||
Dynamic Credit Group BV | Pays-Bas | IG | 75,0% | 73,7% | V4 | IG | 75,0% | 73,6% | E3 | |
Gambit Financial Solutions | Belgique | IG | 100,0% | 98,3% | V4 | IG | 100,0% | 98,2% | ||
Haitong Fortis Private Equity Fund Management Co Ltd | Chine | ME | 33,0% | 32,4% | ME | 33,0% | 32,4% | |||
Harewood Helena 1 Ltd | Royaume-Uni | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
HFT Investment Management Co Ltd | Chine | ME | 49,0% | 48,2% | V4 | ME | 49,0% | 48,1% | ||
Impax Asset Management Group PLC | Royaume-Uni | ME | 13,8% | 13,5% | ME | 13,8% | 13,5% | |||
SME Alternative Financing DACs | Irlande | IG | - | - | IG | - | - | |||
Theam Quants | Luxembourg | IG(4) | - | - | IG(4) | - | - | |||
Real Estate |
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Auguste Thouard Expertise | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||
BNPP Immobilier Promotion | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Immobilier Résidences Services | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate (succ. Emirats Arabes Unis) | Emirats Arabes Unis | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Advisory & Property Management Luxembourg SA | Luxembourg | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Advisory & Property Management UK Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Advisory and Property Management Ireland Ltd | Irlande | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Advisory Italy SPA | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Advisory Netherlands BV | Pays-Bas | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Belgium SA | Belgique | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Conseil Habitation & Hospitality | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Consult France | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Consult GmbH | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Facilities Management Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% |
BNPP Real Estate Financial Partner France 100,0% IG(2) 100,0%
BNPP Real Estate GmbH Allemagne 100,0% IG(2) 100,0%
BNPP Real Estate Holding GmbH | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | ||||
BNPP Real Estate Investment Management Belgium | Belgique | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||
BNPP Real Estate Investment Management France | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Germany GmbH | Allemagne | IG | 94,9% | 94,9% | IG | 94,9% | 94,9% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Germany GmbH (succ. Espagne) | Espagne | IG | 94,9% | 94,9% | IG | 94,9% | 94,9% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Germany GmbH (succ. Italie) | Italie | IG | 94,9% | 94,9% | IG | 94,9% | 94,9% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Germany GmbH (succ. Portugal) | Portugal | IG | 94,9% | 94,9% | IG | 94,9% | 94,9% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Italy SPA | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Luxembourg SA | Luxembourg | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Investment Management Luxembourg SA (succ. Italie) | Italie | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | E2 | ||
BNPP Real Estate Investment Management Spain SA | Espagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Investment Management UK Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Poland SP ZOO | Pologne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Portugal Unipersonal LDA | Portugal | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Property Development & Services GmbH | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Property Development UK Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Property Management France SAS | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Property Management GmbH | Allemagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Property Management Italy SRL | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Singapore Pte Ltd | Singapour | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Spain SA | Espagne | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Real Estate Transaction France | France | IG(2) | 97,4% | 97,4% | V1 | IG(2) | 97,2% | 97,2% | V1 | |
BNPP Real Estate Valuation France | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Cariboo Development SL | Espagne | ME | 65,0% | 65,0% | ME | 65,0% | 65,0% | |||
Exeo Aura & Echo Offices Lda | Portugal | ME | 31,9% | 31,9% | ME | 31,9% | 31,9% | |||
GIE BNPP Real Estate | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Horti Milano SRL | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Nanterre Arboretum | France | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Parker Tower Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Partner's & Services | France | S4 | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||||
REPD Parker Ltd | Royaume-Uni | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Sociétés de Construction Vente (c) | France | IG / ME(2) | - | - | IG / ME(2) | - | - | |||
Sviluppo Residenziale Italia SRL | Italie | IG(2) | 100,0% | 100,0% | IG(2) | 100,0% | 100,0% | |||
Wapiti Development SL | Espagne | ME | 65,0% | 65,0% | ME | 65,0% | 65,0% | |||
AUTRES ACTIVITÉS |
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Sociétés Immobilières d'Exploitation et Autres |
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Antin Participation 5 | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Home Loan SFH | France | IG(1) | 100,0% | 100,0% | IG(1) | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Partners for Innovation | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Partners for Innovation Belgium | Belgique | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |||
BNPP Partners For Innovation Global Connect | France | IG | 100,0% | 100,0% | E1 |
BNPP Partners for Innovation Italia SRL Italie S3 IG 100,0%
BNPP Procurement Tech France IG 100,0% IG 100,0%
BNPP Public Sector SA | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | ||
FCT Lafayette 2021t | France | IG | - | - | IG | - | - | |
FCT Laffitte 2021t | France | IG | - | - | IG | - | - | |
FCT Opéra 2014t | France | S1 | ||||||
FCT Opera 2023t | France | IG | - | - | IG | - | - | E2 |
FCT Pyramides 2022t | France | IG | - | - | IG | - | - | |
GIE Groupement Auxiliaire de Moyens | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |
GIE Groupement d'Etudes et de Prestations | France | IG | 100,0% | 100,0% | IG | 100,0% | 100,0% | |
Transvalor | France | S2 |
(a)Au 31 décembre 2024, 13 entités d'Investissements de Private Equity versus 14 entités d'Investissements de Private Equity au 31 décembre 2023
(b)Au 31 décembre 2024, les Fonds Communs de Créances UCI et RMBS Prado regroupent 13 fonds (FCC UCI 11, 12, 14 à 17, RMBS Prado VII à XI, Green Belem I et RMBS Belem No 2) inchangés par rapport au 31 décembre 2023
(c) Au 31 décembre 2024, 102 Sociétés de Construction Vente (71 IG et 31 ME) versus 117 Sociétés de Construction Vente (82 IG et 35 ME) au 31 décembre 2023
(d)Au 31 décembre 2024, les Fonds Communs de Titrisation Genius regroupent 8 fonds (Generation 2024-1 à 4 Retail Auto Mortgage Loan Securitisation, Generation 2023-2 à 5 Retail Auto Mortgage Loan Securitisation) versus 11 fonds (Generation 2021-4 Retail Auto Mortgage Loan Securitisation, Generation 2022-1 à 5 Retail Auto Mortgage Loan Securitisation, Generation 2023-1 à 5 Retail Auto Mortgage Loan Securitisation) au 31 décembre 2023
(e)Au 31 décembre 2024, les Fonds Communs de Titrisation Wisdom regroupent 10 fonds (Wisdom Puhua Leasing 2022-2 à 3 Asset-Backed Securities, Wisdom Puhua Leasing 2023-2 Asset-Backed Notes, Wisdom Puhua Leasing
2023-1 & 2 Asset-Backed Securities, Wisdom Puhua Leasing Xinghe 2023-1 Asset-Backed Securities, Wisdom Puhua Leasing Xinghe 2024-1 à 4 Asset-Backed Securities) versus 13 fonds (Wisdom Puhua Leasing 2021-2 & 3 AssetBacked Securities, Wisdom Puhua Leasing 2022-1 Asset-Backed Notes, Wisdom Puhua Leasing 2022-1 à 3 Asset-Backed Securities, Wisdom Puhua Leasing 2023-1 & 2 Asset-Backed Notes, Wisdom Puhua Leasing 2023-1 & 2 Asset-
Backed securities, Wisdom Puhua Leasing Zhixing 2023-1 & 2 Asset-Backed Notes, Wisdom Puhua Leasing Xinghe 2023-1 Asset-Backed Securities) au 31 décembre 2023
Conformément au règlement ANC 2016, la liste exhaustive des entités contrôlées, contrôlées conjointement et sous influence notable exclues de la consolidation compte tenu de leur caractère négligeable pour l’établissement des comptes, et la liste des titres de participation sont disponibles dans la section Information Réglementée du site : https://invest.bnpparibas.com.
Mouvements de périmètre
Entrées (E) de périmètre | D3 | A la suite de l'acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, Kantox Holding et ses filiales ont été consolidées par intégration globale depuis le quatrième trimestre 2023. | |
E1 Franchissement des seuils de consolidation | |||
E2 Création d'entité E3 Acquisition, prise de contrôle ou d'influence notable | D4 | A la suite de l’acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, Luizaseg Seguros SA a été consolidée par intégration globale depuis le quatrième trimestre 2023. | |
Sorties (S) de périmètre | |||
S1 Cessation d'activité (dissolution, liquidation, etc.) | ME * | Entités contrôlées faisant l'objet d'une consolidation simplifiée par mise en équivalence en raison de leur caractère peu significatif. | |
S2 Cession, perte de contrôle ou d'influence notable | VM | Participation dans une entité contrôlée conjointement ou sous influence notable évaluée en valeur de marché par résultat. | |
S3 Franchissement des seuils de consolidation | |||
S4 Fusion-absorption, Transmission Universelle du Patrimoine | s | Entités structurées | |
t | Fonds commun de titrisation | ||
Variations (V) de taux |
V1 Acquisition complémentaire Périmètre prudentiel de consolidation
V3 V4 | Dilution Relution | (1) | Entités françaises dont la surveillance des exigences prudentielles est assurée dans le cadre de la surveillance sur base consolidée de BNP Paribas SA, conformément aux dispositions de l'article 7.1 du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil. | |
Divers | (2) | Entités mises en équivalence dans le périmètre prudentiel. | ||
D1 | Changement de méthode de consolidation non lié à une variation de taux | (3) | Entités contrôlées conjointement consolidées selon la méthode de l'intégration proportionnelle dans le périmètre prudentiel. | |
D2 | A la suite de l'acquisition complémentaire réalisée par le Groupe, Arval Relsa et ses filiales ont été consolidées par intégration globale depuis le quatrième trimestre 2023. | (4) | Fonds de placements collectifs exclus du périmètre prudentiel. | |
[1] Le référentiel intégral des normes adoptées au sein de l’Union européenne peut être consulté sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting_fr
[2] Le terme retenu par la norme IAS 36 pour les ensembles homogènes de métiers est celui d'« Unité Génératrice de Trésorerie ».
[3] Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable.