Informations financières d’ENGIE au 31 mars 2024

Communiqué de presse

17  mai 2024

Informations financières d’ENGIE  au 31 mars 2024 

Une forte performance opérationnelle et financière  dans un contexte de normalisation des conditions de marché 

Guidance 2024 confirmée

•    économique / EBITDA en baisse à 2.9x

•    Dette financière nette et dette nette économique en

•    Vote de la loi sur l’accord nucléaire en Belgique recul de 1,9 Md€ et 2,6 Md€ respectivement

•    Guidance 2024 confirmée avec un RNRpg² attendu entre 4,2 et 4,8 Md€  Chiffres clés au 31 mars 2024

Catherine MacGregor, Directrice générale, a déclaré : « ENGIE a réalisé un très bon début d’année avec un

EBIT hors nucléaire de 3,7 milliards d’euros proche du niveau de l’an passé dans un contexte de baisse de la volatilité et des prix de marché. Cette bonne performance reflète une nouvelle fois la force de notre modèle intégré et la capacité du Groupe à s’adapter à un environnement de marché en évolution rapide et constante. Au premier trimestre, nous avons poursuivi la mise en œuvre de notre plan stratégique avec 7 GW de capacités renouvelables en construction, en bonne voie pour maintenir notre rythme de 4 GW de capacités additionnelles

-------

N.B. Les notes de bas de pages se trouvent à la page 7

par an jusqu’en 2025. Nous avons renforcé notre présence dans le biométhane en Europe et nous avons également démarré l’exploitation commerciale de la plus grande batterie d’Amérique Latine. C’est avec confiance que nous réitérons notre guidance pour l’année 2024. La transition énergétique est bel et bien en marche, et c’est avec beaucoup de détermination qu’ENGIE y contribue chaque jour, avec la conviction qu’elle peut être abordable et désirable.»

Guidance 2024 confirmée 

La guidance 2024 est confirmée dans un contexte de normalisation de la volatilité et des prix de l'énergie. Le résultat net récurrent part du Groupe devrait se situer entre 4,2 et 4,8 milliards d'euros. L'EBIT hors nucléaire est quant à lui attendu dans une fourchette indicative de 7,5 à 8,5 milliards d’euros. 

ENGIE continue de viser une notation de crédit « strong investment grade » et un ratio de dette nette économique sur EBITDA inférieur ou égal à 4,0x sur le long terme. Le Groupe réaffirme sa politique de dividende, basée sur un taux de distribution de 65 % à 75 % du RNRpg et le dividende plancher de 0,65 € par action pour la période de 2024 à 2026.

Les hypothèses et indications principales sont détaillées en annexe 3.

Poursuite de la mise en œuvre du plan stratégique

Renouvelables

ENGIE a ajouté 0,7 GW de capacités renouvelables au premier trimestre 2024 portant la capacité totale installée du Groupe à 42,1 GW. Au 31 mars 2024, ENGIE dispose de 7 GW de capacité en construction, soit 68 projets. Le Groupe est en bonne voie pour ajouter 4 GW de capacités renouvelables en moyenne par an jusqu'en 2025. 

ENGIE a également signé plus de 300 MW de contrats long terme d’achat d’électricité (PPA, Power Purchase Agreement) sur les trois premiers mois de l’année, dont 200 MW ayant une durée supérieure à 5 ans. 

En mars, ENGIE a finalisé l’acquisition de cinq nouvelles centrales solaires photovoltaïques dans le Nord-Est (Bahia et Ceará) et le Sud-Est (Minas Gerais) du Brésil, pour une capacité totale de 545 MWac en exploitation.

Energy Solutions

Energy Solutions a remporté d'importants contrats dans les réseaux urbains de chaleur et de froid (DHC) ainsi que des contrats de décarbonation dans le cadre de son activité de production d’énergie sur site. Au premier trimestre 2024, la concession du réseau de chaleur de la Ville de Paris, dont le titulaire est la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), filiale d’ENGIE, a par ailleurs été étendue de deux ans de fin 2024 à fin 2026.   

Infrastructures et gaz renouvelables

Depuis le début de l’année, ENGIE a continué d’accroitre ses capacités de production de biométhane en Europe  avec l'acquisition de l’unité de méthanisation de Rainbarrow Farm dans le Dorset au Royaume-Uni. Le Groupe a également acquis deux nouvelles unités aux Pays-Bas, les premières installations de production de biométhane du Groupe dans le pays. Ces acquisitions permettent à ENGIE de franchir le cap de 1 TWh de capacité annuelle de production de biométhane en Europe.

ENGIE, à travers sa filiale GRTgaz, a annoncé la décision finale d’investissement pour le projet mosaHYc, représentant 90 km de réseau hydrogène renouvelable ou bas carbone avec son partenaire CREOS Deutschland. mosaHYc reliera le Grand Est (France), la Sarre (Allemagne), et la frontière Luxembourgeoise.  

Systèmes de stockage d'énergie par batterie (BESS)

Au Chili, ENGIE a débuté l’exploitation commerciale du plus grand système de stockage d’énergie par batterie d’Amérique Latine. Avec 139 MW de capacité installée, cette batterie située sur le site photovoltaïque de Coya dans la région d’Antofagasta, a une capacité de stockage de 638 MWh. Elle permettra ainsi de stocker l'équivalent de cinq heures d'électricité et de l'injecter dans le réseau pendant les périodes de pointe.  

Allocation de capital rigoureuse

Les investissements bruts au cours du premier trimestre 2024 s'élèvent à 2,6 milliards d'euros, dont 2,2 milliards d'euros d'investissements de croissance. 87 % ont été consacrés aux Renouvelables, à Energy Solutions et à  Flex Gen, en ligne avec les priorités stratégiques d'ENGIE.

Plan de performance

ENGIE a maintenu sa dynamique d’excellence opérationnelle au cours du premier trimestre 2024 avec une contribution de 50 millions d’euros des résultats du plan de performance.

Point sur les actifs et les passifs nucléaires en Belgique

Le 18 avril 2024, le parlement belge a voté la loi entérinant l’accord final⁴ signé par ENGIE et le gouvernement belge en décembre 2023 relatif à la prolongation de 10 ans des réacteurs nucléaires de Tihange 3 et Doel 4 ainsi qu’à toutes les obligations liées aux déchets nucléaires.

Revue des données financières du premier trimestre 2024

Le chiffre d’affaires s’élève à 22,0 milliards d’euros, en baisse de 24,6 % en brut et de 24,9 % en organique.

L’EBITDA s’est établi à 5,4 milliards d’euros, en léger recul de 0,1 % en brut et de 0,7 % en organique.

L’EBITDA (hors Nucléaire) s’est établi à 4,8 milliards d’euros, en recul de 1,2 % en brut et 1,9 % en organique.

L’EBIT (hors Nucléaire) s’est établi à 3,7 milliards d’euros, en diminution de 3,2 % en brut et 3,7 % en organique.

–     Taux de change : effet global positif de 14 millions d’euros, principalement lié à l’appréciation du real brésilien et de la livre sterling, partiellement compensée par la dépréciation du dollar américain et australien

–     Variation du périmètre : effet périmètre positif net de 4 millions d’euros, lié notamment à la consolidation globale de Kathu en Afrique du Sud partiellement compensée par la vente d’une partie de la participation de TAG et la cession de Pampa Sul.

–     Température en France : par rapport à la normale, l’effet température normatif est négatif de 136 millions d’euros, générant une variation négative de 59 millions d’euros en cumul annuel par rapport au premier trimestre 2023 pour les Infrastructures, Retail et GEMS en France. 

Contribution des activités à l’EBIT : EBIT soutenu par la croissance de Renouvelables et Flexgen 

Renouvelables : croissance soutenue grâce aux bonnes conditions hydrologiques en Europe et aux nouvelles mises en service, partiellement compensée par la baisse des prix

Les activités Renouvelables ont enregistré une croissance organique de l'EBIT de 4,3 %, en raison de très bonnes conditions hydrologiques en France et au Portugal au premier trimestre 2024, et de la contribution des capacités nouvellement ajoutées aux Etats-Unis, en Amérique Latine et en Europe. Ces effets positifs n'ont été que partiellement compensés par la baisse des prix en Europe et l’impact de la redevance CNR en France. 

Infrastructures : baisse des volumes distribués en France et des revenus de transit de gaz entre la France et l’Allemagne partiellement compensée par des tarifs plus élevés en Roumanie 

L'EBIT des activités Infrastructures est en recul de 14,3 % en organique en raison principalement de la baisse des revenus des capacités souscrites pour le transit de gaz entre la France et l'Allemagne, qui étaient particulièrement élevés en 2023, et de la diminution des volumes distribués en France due à un climat doux et une consommation de gaz plus faible. Ces effets négatifs ont été partiellement compensés par l’augmentation des tarifs en Roumanie qui est intervenue au 1^er avril 2023. 

Energy Solutions : croissance portée par les investissements et la performance opérationnelle

L’EBIT des activités d’Energy Solutions a enregistré une hausse organique de 5,3 %, avec une marge en augmentation de 1,6 % par rapport au premier trimestre 2023. La contribution des réseaux énergétiques locaux a été plus élevée, portée notamment par une bonne performance opérationnelle et un effet de comparaison favorable lié aux grèves en France en 2023, et ce malgré des températures plus élevées en 2024. Les activités d’efficacité énergétique ont quant à elles continué de bénéficier de l’optimisation de leurs contrats et d’une plus grande sélectivité. Dans l’activité de production d’énergie sur site, les nouvelles mises en service ont été plus que compensées par la baisse des marges de DBSO du solaire décentralisé aux Etats-Unis. 

Flex Gen : hausse des spreads captés, conditions de marché favorables au Chili et one-off positifs compensant notamment l’impact de la taxe inframarginale et la baisse des services ancillaires en Europe 

L'EBIT des activités Flex Gen a augmenté de 21,3 % en organique. Cette croissance s'explique principalement par une augmentation des spreads captés en Europe grâce la politique de couverture du Groupe, par une augmentation des marges au Chili avec la réduction des positions courtes et la baisse des prix d'approvisionnement liée à une très bonne hydrologie, par des effets timing intra-year positifs ainsi que par le règlement d’un litige concernant les conditions de vente d’électricité d’un ancien actif en Italie. L’EBIT a également bénéficié d’un effet de comparaison favorable alors qu’au premier trimestre 2023, il avait été pénalisé par un effet négatif exceptionnel lié à la dégradation de la notation du Pakistan. Ces effets positifs ont permis de compenser l’impact de la taxe intramarginale en France, l’arrêt de la centrale biomasse de Rodenhuize depuis fin mars 2023 et la baisse des services ancillaires. 

Retail : moindre volumes dus au climat doux et à la sobriété, partiellement compensés par de meilleures conditions de marché en Belgique 

L'EBIT des activités Retail s’est élevé à 73 millions d'euros au premier trimestre 2024 comparé à 89 millions un an auparavant. La baisse organique de l'EBIT s’explique notamment par de moindre volumes en raison d’un climat doux et de la poursuite de la sobriété des clients ainsi que par une moindre optimisation du portefeuille de couverture. Ces effets négatifs ont été partiellement compensés par des conditions de marché favorables en Belgique.

Activités « Autres » : une bonne performance de GEMS malgré un contexte de normalisation des conditions de marché

L'EBIT de GEMS s'est élevé à 1 458 millions d'euros, en baisse de 9,2 % en organique par rapport au premier trimestre 2023, qui avait été particulièrement élevé. 

Au premier trimestre 2024, l’EBIT est soutenu par plusieurs éléments non récurrents et de timing : 

-      des relâchements de réserves de marché en lien avec l’accélération de la normalisation des conditions de marché ;

-      des effets timing impactant positivement l’EBIT mais qui devraient se renverser au second semestre 2024.

En dehors de ces deux éléments, l’EBIT de GEMS s’élève à environ 0,5 Md d’euros au premier trimestre grâce à une bonne dynamique de l’activité Client Risk Management & Supply et aux contrats signés historiquement à des conditions favorables et qui se matérialisent à la date de livraison. Ce niveau, en baisse par rapport au premier trimestre 2023, reflète la normalisation des conditions de marché et la baisse de la volatilité inhérente. 

Le Groupe continue de prévoir un EBIT sous-jacent (hors reprise de réserve de marché) de près de 2 Mds d’euros pour 2024 pour l’activité GEMS. 

Compte tenu des résultats déficitaires d’EV Box et de l’absence, à date, de retour positif suite aux démarches initiées auprès du marché pour faire émerger un éventuel repreneur, le Groupe explore activement toutes les options pouvant conduire à un désengagement, en accord avec les réglementations locales.

Nucléaire : baisse de la taxe inframarginale permettant de compenser de moindre volumes et la baisse des prix captés

L'EBIT de l’activité nucléaire a enregistré une hausse organique de 18,7 %. L’absence de taxe intramarginale en Belgique sur la période (celle-ci a été arrêtée en juin 2023) a été partiellement compensée par la moindre disponibilité liée à des arrêts de maintenance programmés de certains réacteurs, la baisse des prix captés et l'arrêt de Tihange 2 en février 2023. 

Maintien d’un bilan solide

Le Cash Flow From Operations s'est établi à 5,1 milliards d'euros, en hausse de 1,4 milliard d'euros par rapport au premier trimestre 2023. Cette augmentation est principalement liée à l'amélioration du Besoin en Fonds de Roulement (+ 1,4 Md€) dans un contexte de baisse des prix de marché.

Le Besoin en Fonds de Roulement était positif de 0,2 milliard d'euros, avec une variation annuelle positive de

1,4 milliard d'euros due principalement                                   aux impacts positifs sur les créances clients nettes 

(+2,7 milliards d’euros), des reprises de réserves de marché et ajustements⁵ chez GEMS  qui sont neutres sur le CFFO du Groupe (+0,7 milliard d’euros) et des factures à émettre (+ 0,6 milliard d’euros) qui ont compensé les appels de marge (-1,8 milliard d’euros), l’effet timing négatif net sur les boucliers tarifaires (-0,5 milliard d’euros) et l’impact négatif sur le nucléaire (- 0,3 milliard d’euros).

Le niveau de liquidité s'est établi à 27,0 milliards d'euros au 31 mars 2024, dont 19,3 milliards d'euros de disponibilités⁶.

La dette financière nette s'est élevée à 27,6 milliards d'euros, en baisse de 1,9 milliard d'euros par rapport au  31 décembre 2023.

Cette baisse est liée aux Cash Flow From Operations de 5,1 milliards d’euros qui ont été seulement partiellement compensés par :

-      des dépenses d’investissements sur la période de 2,6 milliards d’euros, 

-      le financement et les dépenses encourues liés au nucléaire en Belgique à hauteur de

0,6 milliard d’euros,

-      le versement de dividendes aux participations ne donnant pas le contrôle de 0,1 milliard d’euros

-      divers autres éléments à hauteur de -0,1 milliard d’euros. 

La dette nette économique s’est élevée à 43,9 milliards d’euros, en baisse de 2,6 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2023, globalement en ligne avec la diminution de la dette financière nette.

Le ratio dette nette économique / EBITDA s’est élevé à 2,9x, en baisse de 0,2x par rapport au 31 décembre

2023 et en ligne avec l’objectif d’être inférieur ou égal à 4,0x. 

S&P : BBB+ / A-2 avec perspective Stable

Moody’s : Baa1 / P-2 avec perspective Stable

Fitch : A- /  F1 avec perspective Stable

*************************************

La présentation de la conférence téléphonique investisseurs sur les informations financières du premier trimestre 2024 est disponible sur le site internet du Groupe : Résultats financiers 2024 (engie.com)

UPCOMING EVENTS

2 août 2024                  Publication des résultats du premier semestre 2024

7 novembre 2024         Publication des informations financières des neufs premiers mois de 2024

Notes de bas de page

¹ Cash Flow From Operation = Free Cash Flow avant Capex de maintenance et dépenses de sortie du nucléaire ² Résultat net récurrent, part du Groupe

³   Net des produits de cession, du schéma de tax equity et incluant la dette nette acquise

⁴   Conditionné à l’approbation par la Commission Européenne au titre des aides d’état 

⁵   Impacts MtM

⁶   Disponibilités desquelles sont retranchés les découverts bancaires

*************************************

Avertissement important

Les agrégats présentés sont ceux habituellement utilisés et communiqués aux marchés par ENGIE. La présente communication contient des informations et des déclarations prospectives. Ces déclarations comprennent des projections financières et des estimations ainsi que les hypothèses sur lesquelles celles-ci reposent, des déclarations portant sur des projets, des objectifs et des attentes concernant des opérations, des produits ou des services futurs ou les performances futures. Bien que la direction d’ENGIE estime que ces déclarations prospectives sont raisonnables, les investisseurs et les porteurs de titres ENGIE sont alertés sur le fait que ces informations et déclarations prospectives sont soumises à de nombreux risques et incertitudes, difficilement prévisibles et généralement en dehors du contrôle d’ENGIE qui peuvent impliquer que les résultats et développements attendus diffèrent significativement de ceux qui sont exprimés, induits ou prévus dans les déclarations et informations prospectives. Ces risques comprennent ceux qui sont développés ou identifiés dans les documents publics déposés par ENGIE auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), y compris ceux énumérés sous la section « Facteurs de Risque » du document de référence d’ENGIE (ex GDF SUEZ) enregistré auprès de l’AMF le 7 mars 2024 sous le numéro D.24-0085. L’attention des investisseurs et des porteurs de titres ENGIE est attirée sur le fait que la réalisation de tout ou partie de ces risques est susceptible d’avoir un effet défavorable significatif sur ENGIE.

À propos d’ENGIE

ENGIE est un groupe mondial de référence dans l’énergie bas carbone et les services. Avec ses 97 000 collaborateurs, ses clients, ses partenaires et ses parties prenantes, le Groupe est engagé chaque jour pour accélérer la transition vers un monde neutre en carbone, grâce à des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement. Guidé par sa raison d’être, ENGIE concilie performance économique et impact positif sur les personnes et la planète en s’appuyant sur ses métiers clés (gaz, énergies renouvelables, services) pour proposer des solutions compétitives à ses clients.

Chiffre d’affaires en 2023 : 82,6 milliards d’euros. Coté à Paris et Bruxelles (ENGI), le Groupe est représenté dans les principaux indices financiers (CAC 40, Euronext 100, FTSE Euro 100, MSCI Europe) et extra-financiers (DJSI World, Euronext Vigeo Eiris - Europe 120 / France 20, MSCI EMU ESG screened, MSCI EUROPE ESG Universal Select, Stoxx Europe 600 ESG-X).

Contact presse Groupe ENGIE:           Contact relations investisseurs: Tél. France: +33 (0)1 44 22 24 35   Tél.: +33 (0)1 44 22 66 29

Courrier électronique: engiepress@engie.com    Courrier électronique: ir@engie.com      ENGIEpress

ANNEXE 1: CHIFFRES D’AFFAIRES CONTRIBUTIF PAR ACTIVITE  

Le chiffre d’affaires, à 22,0 milliards d’euros, ressort en baisse de 24,6 % en brut et de 24,9 % en organique. 

Chiffre d’affaires contributif par activité, après élimination des opérations intragroupes :

Le chiffre d'affaires des Renouvelables s'est élevé à 1 523 millions d'euros, soit, -2,2 % en brut et -8,3 % en organique. Cette baisse brute comprend principalement des effets de périmètre positifs en Afrique du Sud et en Inde. En organique, la baisse du chiffre d’affaires est principalement attribuable à la diminution des prix de l’hydroélectricité en France, malgré la hausse des volumes. 

Le chiffre d'affaires des Infrastructures s'est élevé à 2 039 millions d'euros, en baisse de 3,9 % en brut et de 4,7 % en organique. La baisse brute comprend des effets de change favorables en Amérique latine. Le chiffre d'affaires des infrastructures françaises a diminué sous l’effet de la forte baisse du transit de la France vers l'Allemagne et de la baisse des volumes distribués en lien avec un climat plus doux et des consommations de gaz en recul. Ces effets ont été partiellement compensés par la hausse tarifaire en Roumanie.

Le chiffre d'affaires d'Energy Solutions s'est élevé à 2 832 millions d'euros en diminution de 16,3 % en brut et 16,6% en organique. Cette baisse est principalement due à l’impact négatif des prix des commodités en Europe et le climat plus doux en France.

Le chiffre d'affaires de Flex Gen s'est élevé à 1 156 millions d'euros, soit une baisse de 23,5 % en brut et de 22,3% en organique. La baisse organique est principalement due à la baisse de prix en Europe, principalement au Royaume-Uni, et en Amérique latine en raison de l'indexation des contrats d'achat d'électricité au Chili et Pérou.

Le chiffre d'affaires de Retail s'est élevé à 5 397 millions d'euros, en baisse de 26,6 % en brut et 26,3 % en organique, principalement liée à la baisse des prix des commodités, et un effet volume négatif dû principalement à des températures plus clémentes en Europe.

Le chiffre d'affaires des activités « Autres » s'est élevé à  9 047 millions d'euros, en  baisse de  31,5 % en brut et de 31,7 % en organique, principalement lié à GEMS. La baisse par rapport à l'année dernière est essentiellement due à l’accélération de la normalisation des conditions de marché.

Le chiffre d’affaires du Nucléaire a été non significatif après élimination des opérations intragroupes, puisque la production a été vendue en interne à d’autres activités du Groupe.

ANNEXE 2: MATRICE DE L’EBIT

ANNEXE 3: GUIDANCE 2024 – PRINCIPALES HYPOTHESES ET INDICATIONS 

•     Guidance et indications sur la base des activités poursuivies

•     Absence de changement de méthode comptable

•     Absence de changement substantiel de réglementation ou de l’environnement macro-économique

•     Rente inframarginale basée sur les textes légaux en vigueur 

•     Prise en compte de la revue régulatoire dans les infrastructures en France pour la période 2024 - 2027

•     Répercussion complète des coûts d'approvisionnement de la fourniture d’énergie BtoC en France

•     Température moyenne en France

•     Production hydraulique, éolienne et solaire moyennes

•     Taux de change moyen : 

o    € / USD: 1,09 o € / BRL: 5,36

•     Taux de disponibilité nucléaire en Belgique : 92 % - 94 %sur la base de disponibilité telle que publiée sur REMIT au 01/01/2024, hors LTO

•     Contingences pour les activités Nucléaires en Belgique de 0,2 milliard d’euros en 2024 

•     Prix des commodités au 31 mars 2024

•     Résultat financier net récurrent de (2,4) – (2,7) milliards d’euros sur la période 2024 - 2026

•     Taux récurrent effectif d’imposition : 25-27 % sur la période 2024 - 2026